Post-it de la mort

Maryline est à la fête foraine, beaucoup de bruit, de cris, de barbe à papa. Un type jeune la mate autant qu'il peut. La première rue lui convient pour s'échapper. Plus rien, elle rentre dans un grand jardin, personne. Une branche craque, elle tourne la tête : je vous ai fait peur ?

La première sur place, une photographe de presse. Sur le corps de Maryline un post-it et le chiffre 1.

Au CHU de Toulouse, on pose des questions à Elisabeth Faraci : Pour un "oui" un clignement de paupière, pour "non" deux. Elle est en neuro depuis un an. Vertiges. Un collègue flic vient la voir, Laugier le patron, c'est difficile, un mot fait son apparition "Brindille".

À Lannemezan, Sylvain raconte sa vie à Joseph. Il est d'Emmaüs et grand buveur. Joseph a l’œil très affûté. Ton nom ce serait pas Brindille ? Le Brindille lui aussi a l’œil. Félicité Danjou, la photographe, je ne l'ai déjà vue.

Sur une route, deux promeneurs et une valise. Pour les photos, ce sera de loin. La femme dans sa boite et les flics aux visages fatigués.

Dans l'appartement de Delphine, du sang et un post-it, chiffre 2. Puis le post-it 3.

Elisabeth Faraci est bien seule dans son lit, elle aurait des mots à dire. Il faut attendre. Le post-it 3, une femme massacrée au couteau. Une femme comme il faut, mise en scène dans son assassinat. Le matin, Faraci et Brindille lisent le même article du journal, un meurtre.

Laugier, le commissaire, reçoit un coup de phone. À l'accueil, un Stéphane l'attend. Laugier lui bloque les mains. Le quatrième du commissariat et le bâtiment d'en face vont faire leur cinéma. Brindille parle, c'est du lourd. Si cela est vrai, le cinéma va faire un boum. Les flics sont sidérés. C'est Brindille qui va commander : c'est un profil psychologique qu'il vous faut, moi, je sais le faire, pas vous. On lui enlève les menottes.

Hitchcock fait une apparition et on remet les classiques sur la table, les meurtres y ressemblent. Cary Grant, Gregory Peck, Janet Leigh, Sophia Loren.

Maintenant que Brindille est libre, il raconte sa vérité à Félicité et Félicité la sienne. Ils forment un duo, il faut le faire tomber, le tueur ! Une nouvelle victime est jetée d'un sixième étage, Brindille la connait et plus encore.

Les bleus se retrouvent à K9. On avance. Laugier et Brindille prennent la route. Encore du sang. C'est Joseph le numéro 5. À nouveau, les mains sont liées. Cette fois-ci, une avocate, maitre Vincenot, est très étonnée par Brindille qui cherche le combat et la victoire.

Ils sont maintenant six en face de Brindille. Va-t-il craquer, s'expliquer ? Tout lui tombe sur la tête et même une voiture. Félicité s'y met aussi. Deux s'échappent, sont-ils complices ? L'équipe de Laugier trouve un post-it dessus "bis repetita", On tremble. Un autre duo, une qui écrit, l'autre qui roule. Dans pas longtemps cela va se terminer à l'hôpital, mais qui ?

Plusieurs jeunes femmes sont assassinées, elles ont un truc en commun, plus un post-it signé l'attrapeur suivi d'un chiffre. Dans le CHU de Toulouse, une cadre de la police est dans le coma depuis un an. Elle a été tabassée et réussit à prononcer un nom : Brindille. Il est arrêté et explique à la police qu'il va mener l'enquête. Il a raison, les flics sont sidérés. Il est où l'assassin ? Brindille est libéré, pas pour longtemps, les menottes reviennent. Il va chercher le combat et la victoire avec son avocate. Un nouveau post-it ? Il faut remonter loin en arrière...

Psychoses. Gilles Vincent. Ed. Au Diable Vauvert. Décembre 2024.

#Le billet de Patrice Lebrun