La neige était noire
2012 démarre vraiment fort, avec un coup de poing en pleine poire, venu directement d'Australie, aussi violent qu'un boomerang, à la différence qu'il ne repart pas vers son expéditeur
mais reste tanké dans la tête. Snowtown, titre français "Les crimes de Snowtown", premier film d'un réalisateur australien,
Justin Kurzel. "Et pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître", pour ressortir un cliché, clichés que ce film intelligent contourne admirablement.
Ça m'ennuie un peu de dévoiler l'histoire; d'un autre côté,
c'est un peu difficile de parler d'un film sans rien en dire. Mais c'est vrai que l'état d'ignorance qui permet de découvrir un film est bien agréable: je suis allée le voir en ayant survolé les
critiques : je savais simplement que c'était un bon film, australien, tiré d'un fait divers. Rien de plus. Si cela vous dit de faire comme moi et d'aller le voir uniquement sur ces bases, ne
lisez pas la suite.