Le Panier de Jeanne
Marché du 25 novembre 2013
Après les Trophées, la cueillette continue, dans mon panier à champignons voici quelques spécimens vénéneux...
Sur ta tombe
Ken Bruen
Fayard 2013
Par Yann Lespoux
L’ancien Tigre celtique a un genou à terre. Touchée de plein fouet par la crise l’Irlande jadis donnée en exemple de la réussite du libéralisme à outrance a la gueule de bois. À Galway, Jack Taylor, qui, avec une patte folle, un tympan hors d’usage, un foie qui doit avoir une drôle de tête et bientôt deux doigts en moins mais toujours aussi borné, ressemble de plus en plus au chevalier noir de Sacré Graal, est confronté à des meurtres et agressions qui prennent pour cible prêtres, handicapés mentaux, homosexuels, sans-abris et détectives alcooliques.
On le dit, on le redit, c’est toujours un plaisir de retrouver Jack Taylor, la culpabilité qui l’écrase et qu’il dissimule avec cynisme et fausse ingratitude, son alcoolisme assumé et ses références musicales, cinématographiques et littéraires. Sur ta tombe ne fait donc pas exception à la règle et ce Jack Taylor de plus en plus usé, de plus en plus seul, demeure un des personnages les plus attachants de la littérature noire.[…]
Lire la suite sur « Encore du Noir »
Le Poil de la Bête
Heinrich Steifest
Carnets Nord 2013
par Michel Barouh
Revoici Ludwig Wittgenstein dans le troisième roman d'Heinrich Steinfest traduit en français. Encore plus déjanté que les précédents. Un archiviste en chef dépose une offre d'emploi pour une mission spéciale. Se présente une jeune femme dont la situation financière ne lui permet pas d'acquérir la maison de ses rêves dans laquelle elle pourra continuer à s'occuper de son fils, un adolescent souffrant d'un léger handicap. Elle acceptera d'exercer de façon temporaire le rôle de.... tueuse professionnelle. Elle accepte mais à la condition que ce soit la victime elle-même qui la rémunère....
S'en suit une histoire à rebondissements multiples, comme une bande dessinée dans laquelle on croiserait, un ambassadeur norvégien, un enquêteur autrichien d'origine chinoise et son chien malade qui porte des couches..., un célèbre musicien qui aurait pour projet de faire disparaître son épouse.
A propos de Janota le musicien on peut lire le dialogue suivant:…
Lire la suite sur le blog : « Anagnoste, un lecteur parmi tant d’autres ».
La somnambule de la Villa aux Loups
Jean Contrucci
JC Lattès 2012 / Le livre de Poche – 2013
par Paul Maugendre
[…] Ce dixième volet des aventures d’Eugène Baruteau et de son neveu Raoul Signoret, probablement la dernière selon l’éditeur au grand dam des fidèles lecteurs qui suivent cette série, nous montre la cité phocéenne avant l’explosion démographique, les coulisses d’un journal et des personnages atypiques qui y travaillent, des événements qui se sont déroulés durant cette période, des avancées médicales ou paramédicales établies par les professeurs Charcot et Bernheim et successeurs. Les annotations en bas de pages apportent des précisions sur des faits-divers, toutes sortes de digressions qui rendent l’intrigue attrayante et s’insèrent dans le récit en y apportant par petites touches de couleur des informations souvent utiles. Quant à Raoul Signoret, il doit la vie à sa passion et ses entrainements rigoureux de la boxe française. Jean Contrucci sait mieux appâter les lecteurs qu’Eugène Baruteau les poissons lorsqu’il sacrifie à sa passion de l’halieutique maritime et ceux-ci (les lecteurs) mordent volontiers à l’hameçon. […]
Critique complète sur le blog « Les lectures de l’Oncle Paul »
Les Guetteurs
Ian Rankin
Éditions du Masque
par Morgane
[…] Dans Les Guetteurs, Malcom Fox et ses deux coéquipiers sont envoyés dans le comté de Fife. Un policier local, Paul Carter, vient d’être condamné pour abus de pouvoir et les Plaintes sont chargées de vérifier que les collègues de l’homme ont seulement détourné les yeux et ne sont pas complices. Rien de bien difficile, sauf que … bien sûr, ça se complique. Malcom Fox, contre sa hiérarchie, va pousser ses investigations plus en profondeur et découvrir un secret qui dépasse la petite ville. Les années 80 semblent lointaines, mais le sentiment nationaliste n’a certainement pas disparu d’Écosse et en haut lieu, on préférerait que certains dossiers restent fermés. […]
Lire la critique intégrale sur « Carnets Noirs »