Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par blog813

Marché du 11 septembre 2014 (j'ai osé...)

Pouf, on ne s'est rendu compte de rien, la greffe s'est faite, c'est parti, nous voilà en routine pour toute une année.
Que nenni, amis du noir ! C'est sans compter sur la nécessité que vous votiez, et plus vite que ça encore ! Votez, vous dit-on, pour les trophées 813 de 2014. Et ne me faites pas le coup de l'abstention. Dans 2 ans, vers le printemps, peut-être, mais maintenant ! Non, impossible !

Si vous avez terminé la lecture de la sélection, et si vous avez envoyé votre vote à l'ami Fred Prilleux, et seulement si... les conseils de lecture de la semaine de nos amis blogueurs.

Le panier de Jeanne

Rendez-vous dans le Noir
Otsuic
hi
Éditions Picquier , collection l’Asie en Noir

par Bruno, la Petite Souris
[…] Michiru est une jeune femme qui vit seule depuis la mort de son père. Aveugle à la suite d’un accident , sa vie se drape dans les ténèbres permanentes et la solitude qui lui tient lieu de compagnie.
Des amis Michiru n’en a quasiment plus. Seule Kazue se préoccupe encore d’elle et vient lui rendre visite pour l’emmener se promener ou pour faire quelques courses.
Kazue aimerait bien d’ ailleurs que son amie sorte plus souvent de chez elle, qu’elle apprenne à s’aventurer seule dans la rue et dans son quartier pour continuer à vivre. Mais Michiru préfère la vie de recluse qui est devenue la sienne . Avoir le moins de contacts possibles avec le monde extérieur la met à l’abri, la libère de son handicap, faisant d’elle presque une passagère clandestine de l’existence.
Il en va donc ainsi de sa vie parfaitement maitrisée et cantonnée dans ces quelques mètres carrés que constitue sa maison.
Pourtant un jour Michiru perçoit subrepticement des changements dans son environnement confiné. Un subtil déplacement d’air, la perception à peine audible d’un léger grincement du tatami , et progressivement la certitude qui se fait jour d’une présence inconnue chez elle, qu’un intrus s’est introduit dans sa vie.
Cette présence représente t-elle un danger ? A t-’elle un lien avec le crime commis dans la gare voisine où un homme a été projeté sous les roues d’un train et dont recherche toujours l’assassin ? [...]
Lire la chronique complète sur son blog « Passion Polar »

Le panier de Jeanne

Swiss Trafic
Mary Anna Barb
ey
Éditions des Furieux Sauvages 2013

par Cédric Segapelli
La journaliste ou romancière qui met à jour les pires turpitudes en supplantant les services de police à l’image d’une Erica Falck a fait des ravages dans les rayonnages des librairies à un point tel que cela en devient indigeste. Lorsque je découvre ce type de personnage en résumé sur les quatrièmes de couverture, je ne peux m’empêcher de frisonner en adoptant une attitude des plus méfiantes. Si, comme moi, vous avez ce type d’a priori, il faudra vous en défaire pour découvrir l’excellent roman de Mary Anna Barbey intitulé Swiss Trafic.
En découvrant un cadavre dans la piscine de l’hôtel d’une station thermale des Alpes où elle séjourne, Delphine pensait avoit encaissé sa dose d’émotions fortes. Pourtant c’est en reprenant son travail de responsable de la rubrique du courrier du cœur d’un grand magazine national qu’elle va débuter une mystérieuse correspondance avec l’auteur d’une lettre anonyme qui lui lance un appel au secours codé dénonçant les auteurs d’un odieux trafic d’être humain. Les menaces, intimidations et cadavres vont jalonner les investigations de cette journalite atypique.[…]
Lire la suite et ses autres chroniques sur son blog « Mon roman noir et bien serré »

Le panier de Jeanne

Date Limite
Duane Swierczynski
traduit par Sophie Aslanides
Rivages Noir

par El Marco
Mickey Wade est un homme qui conclut sa trentaine sur une vie sans fadeur. Installé dans un quartier malsain de Philadelphie, cet ancien journaliste n’a pas vraiment d’avenir. Son grand-père vit dans un état végétatif, son père a été assassiné dans un bar, ça n’est donc pas sa famille qui pourra lui accorder de l’aide. Et c’est un curieux hasard qui lui fait prendre des pilules dont il se méprend sur les effets : il peut à présent voyager dans le passé ! Après les doutes, il comprend qu’il peut en tirer avantage et cheminer dans l’histoire de sa famille. Mais on ne peut ainsi circuler dans les événements antérieurs sans chambouler le cours de l’histoire.
Après « The Blonde » et « A toute allure », Duane Swierczynski s’essaie au roman fantastique tout en conservant une puissante fibre policière, et le résultat est détonnant. Il a remporté un Anthony Award pour cet ouvrage, et cette distinction est amplement méritée. Le sujet est archiconnu, rabâché au cinéma comme en littérature, et on voyait mal comment l’auteur allait pouvoir s’en sortir. Il y parvient largement grâce à une intrigue serrée, construite de manière diabolique, et une écriture excellente. Tous les personnages sont convaincants, les scènes se succèdent et en viennent à se superposer puisque, nécessairement, des interactions se produisent entre les deux époques. .[…]
Lire la suite et ses autres chroniques sur le blog « Polars Pourpres »

Le panier de Jeanne

Lointain souvenir de la peau
Russel Ban
ks traduit par Pierre Furlan
Babel noir 2012

Par Jeanne Desaubry
Russel Banks, avec ce roman étonnant, nous fait entrer dans le monde des déclassés au plus bas de l’échelle de la société américaine : les délinquants sexuels, condamnés à rester à plus de huit cents mètres de tout établissement accueillant des enfants : clubs sportifs, squares, écoles… La liste de ces lieux est sans fin.
À Calusa, au sud-ouest de la Floride, près des marais des Everglades, le seul endroit qui réponde à cette définition est le viaduc qui relie le continent et la ville bâtie sur la succession des innombrables iles de la baie. Dessous, un campement sauvage réunit donc les déclassés de toutes sortes, amateurs d’enfants, d’animaux, rebuts d’une société qui les secrète puis les rejette.
Kid n’a jamais eu d’autre ami que son iguane, Iggy, mâle adulte d’un mètre quarante de long dont la laideur est plus efficace que les dents d’un pitbull. Sevré d’amour par une mère nymphomane, il a commencé à regarder du porno en continu dès ses onze ans. Sevré aussi de contacts humains par une réclusion devenue presque totale, réduit au monologue à l’intention de son iguane, le Kid va un jour se faire piéger comme une mouche sur la toile…et se retrouver privé de domicile, de chance de retourner dans la société, d’avenir et même d’humanité par un trait de plume sur son casier judiciaire et sa présence sur la liste publique des délinquants sexuels. .[…]
Lire la suite et ses autres chroniques sur son blog

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article