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Publié par blog813

Marché du 17 octobre 2014
Oh, un panier étranger. Attention, je ne dis pas "exotique". La Grande Bretagne de David Peace est très étrangère certes, mais tout de même. Celle de Mackay l'est-elle tellement moins ? Goddis, pour les USA, Biondillo pour l'Italie, un beau voyage dans le temps aussi, avec une nouveauté du début du mois mais aussi un texte de 1947. Il est pas beau, le noir ? Où l'on retrouve des ziens traducteurs.

Le panier de Jeanne

Rouge ou Mort
David Pea
ce traduit par Jean-Paul Gratias
Rivages 2014

par Cédric
Vous n’aimez pas le foot ou comme moi, vous êtes néophyte dans le domaine ? Peu importe, vous adorerez ou vous détesterez le dernier ouvrage de David Peace, Rouge ou Mort, qui retrace le parcours singulier de Bill Shankly, entraîneur mythique qui forgea la légende du Liverpool Football Club. David Peace, auteur débridé, presque sauvage, possède cette qualité rare de ne pas laissez le lecteur indifférent et de le malmener tout au long de ses récits. Avec David Peace, il n’y aucune place pour une troisième voie consensuelle à l’image d’ailleurs d’un Bill Shankly invectivant ses joueurs : Premier, c’est premier. Deuxième, c’est nulle part !
David Peace n’écrit pas des livres, mais des litanies qui se déclament à voix haute et que l’on scande jusqu’à l’épuisement. David Peace n’écrit pas des livres, mais des tragédies au sens littéral du terme où ses personnages se révèlent n’être que des jouets en main de forces supérieures qui les manipulent sans aucun ménagement pour les propulser vers leur destinée qui ne pourra trouver qu’une issue dramatique.[…]
La suite de la chronique, et les autres sur son blog « mon roman noir et bien serré »

Le panier de Jeanne

Ne reste que la violence
Malcolm Macka
y traduit par Fanchita Gonzalez Batlle
Liana Levi 2014

par Jacques
Après « Il faut tuer Lewis Winter » et « Comment tirer sa révérence », nous retrouvons dans ce troisième volet de l’œuvre de l’écossais Malcolm Mackay les mêmes personnages, mis à part ceux (nombreux) qui se sont fait occire dans les deux premiers opus de la série.
Car dans le glauque univers de Malcolm Mackay, nombreux sont les hommes qui tombent. Si la vie humaine n’a pas de valeur, elle a bien un prix. Un prix fixé par les truands protagonistes de l’histoire, qui est lié à ce qu’ils peuvent gagner – ou éviter de perdre – en argent et en pouvoir s’ils font passer de vie à trépas un ami de trente ans ou un concurrent. « Où est mon intérêt ? », cette question est, dans ce milieu, la seule qui mérite d’être posée. Mais après tout, ne les jugeons pas trop hâtivement : ces pratiques, on peut les retrouver aussi dans le milieu des affaires ou du monde politique : vouloir suspendre son adversaire à un croc de boucher ou lui donner un coup de couteau dans le dos (même purement symbolique), ce sont de grands classiques qui ne surprennent plus les citoyens que nous sommes.[…]
La suite de la chronique, et les autres sur le blog « un polar »

Le panier de Jeanne

Cassidy’s Girl
David Goodi
s traduit par Jean-Paul Gratias

Rivages Noir 2014 (première édition, 1947)

par El Marco
Cassidy était un pilote de ligne, mais un décollage raté entraîne la mort de dizaines de passagers. Il est devenu conducteur de bus et traîne son alcoolisme sur les pavés de Philadelphie. Il vit avec Mildred, une femme fatale à la plastique détonante qui est également une source de malheurs en raison de son caractère volcanique et despotique. Un soir d’ivresse, Cassidy rencontre Doris, aussi buveuse que lui, et il croit voir en elle une possibilité de se réhabiliter et de rompre avec la bouteille. Mais le sort en a décidé autrement.
David Goodis est un auteur majeur, et la lecture de cet ouvrage datant de 1947 ne fait que confirmer ce sentiment. Les personnages décrits sont absolument remarquables de crédibilité et de noirceur, au point de les rendre presque autonomes au gré de l’histoire. Cassidy est un paumé, victime d’un drame monstrueux, qui ne cherche que la rédemption autant que celle de sa nouvelle compagne. Mildred, venimeuse beauté qui rend les hommes fous de son corps, est prodigieuse de méchanceté et de nuisance. Doris, frêle gamine débauchée et captive volontaire de l’éthylisme, attire immédiatement l’empathie du lecteur. Et c’est sans compter sur la galerie des autres individus qui surnagent à la surface du cours tumultueux de cette histoire.[…]
Iire la suite de cette chronique et les autres sur " Polar Pourpre "

Le panier de Jeanne

Le Matériel du Tueur
Gianni Biondill
o traduit par Serge Quadruppani
Métailié 2013

Par Yann
Haile, immigré érythréen et petit délinquant est libéré de prison par un commando armé jusqu’aux dents. Problème : si les gardiens qui accompagnaient Hailé dans un fourgon cellulaire en direction de l’hôpital sont restés sur le carreau, c’est aussi le cas de plusieurs des attaquants qui ont apparemment été mis hors d’état de nuire par celui-là même qu’ils venaient libérer ou par un autre complice. Dès lors se pose la question de savoir qui est ce tueur méthodique et entraîné qui se dissimulait sous l’apparence du simple petit criminel. C’est là le travail de la commissaire Rinaldi et de l’inspecteur Ferraro qui vont traquer l’évadé des rues de Milan jusqu’au sud de la Botte. En suivant le parcours de ce tueur, du désert érythréen à l’Italie en passant par la Libye et, parallèlement, celui des policiers qui le poursuivent, Gianni Biondillo, comme il l’a lui-même expliqué lors du festival Toulouse Polars du Sud, dresse un portrait sans fard des filières de l’immigration et de la mafia qui les gère mais aussi une sorte d’anti-guide touristique de l’Italie.[…]
Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog « Encore du Noir »

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