[le Billet] Butterface
La Betty Page de collection que j'ai réussi à faire tomber dans mon lit a des exigences digne de cinéma X et c'est heureux que son péquenot de mari déboule avec un fusil à pompe. La fenêtre de la chambre n'étant pas loin, les plombs me passent au dessus de la tête.
Il est grand temps de se tirer de Gulch City (1275 âmes). Un criminel m'attend. Sur la route, un canon fait du stop. Je cherche "Whity" Bullfrog pour trois meurtres !! Le canon du bord de la route s'appelle Butterface et sa valise est lourde. C'est normal, ma foi, avec ce qu'il y a dedans... Madame prend la poudre d'escampette après quelques chauds souvenirs.
On se reverra à Chicago, enfin dans pas trop longtemps. Chicago c'est trop chaud, il est grand temps de changer de paysage.
Me voila réparateur de poulailler, copain avec l'hippopodame Myrta, tout ça au son de Janis Joplin.
Heureusement, les États-Unis, c'est grand. Direction l'Oklahoma, Butterface y est née.
Colson Fry, lui, veut devenir gouverneur du Michigan, forcément vouloir devenir gouverneur ne va pas sans quelques entourloupes aux règlements.
Ah que... coucou, je suis Johnny, Ah que... je suis accompagné dans mes aventures de Karl Gut le détective, Ah que... s'il fait bien son travail, moi Johnny je suis aussi débordé et que de toutes les couleurs , je vois.
Toutes les nénettes qui passent dans le collimateur de Karl Gut font connaissance de "Johnny" l'indispensable doublure du détective. La libido, ça ne se commande pas, la sienne est explosive. Garez vos fesses les donzelles.
Butterface, Nigel Greyman, Ed. Horsain, juillet 2015, traduction de Max Obione