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Publié par blog813

Marché du 24 avril 2018
Ça y est, c’est la déferlante de romans et de billets bigrement tentants … bis. Ce billet se veut donc la suite du précédent avec les billets que j’ai mis de coté pour vous, grands lecteurs devant l’éternel. Il est à noter (mais vous vous en moquez peut-être ?) que dans cette sélection, il n’y a aucun livre que j’aie lus (pour une fois) et ces avis n’ont fait qu’ajouter des titres à ma liste d’achat.
Voici donc une sélection toute personnelle, comme d’habitude, en espérant que vous y trouverez votre bonheur. Je vous donne rendez vous très bientôt. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Les ombres de Montelupo
Valerio Varesi
traduit par Sarah Amrani
Agullo 2018
Billet rédigé par Amandine

La troisième aventure du commissaire Soneri.
C'est l'automne à Parme. Le commissaire Soneri décide d'échapper à la grisaille de la ville en retournant dans son village natal des Apennins pour des vacances bien méritées. Il se réjouit à l'idée de cueillir des champignons sur les pentes boisées de Montelupo, une activité jadis partagée avec son père. Sur le village isolé règne la famille Rodolfi, producteurs de charcuterie depuis des générations. Le patriarche, Palmiro, mène sa barque d'une main sûre. Mais derrière la réussite, se profile un drame familial : le fils, Paride, a d'autres projets pour son avenir... Brutalement, la famille est plongée au cœur d'un scandale financier qui touche toute la petite communauté : Palmiro aurait escroqué la plupart des habitants en leur faisant miroiter des placements financiers qui s'avèrent bidons. Peu après, un randonneur fait une découverte macabre dans les bois : le cadavre de Paride. Voilà qui signe la fin des vacances paisibles de Soneri, embarqué malgré lui dans une enquête où les relations complexes entre le père et le fils Rodolfi jouent un rôle prépondérant. Et en creusant, Soneri va se retrouver bien plus impliqué qu'il ne l'aurait souhaité, quand il découvre que son propre père et Palmiro étaient amis...

La suite est à lire sur le blog Les lectures d’Amandine

 

Janvier noir
Alan Parks
traduit par Olivier Deparis
Rivages 2018

 

Billet rédigé par Velda

Janvier noir est le premier roman d'Alan Parks, ex-promoteur artistique et directeur de label. On ne s'étonnera donc pas que l'un des exergues du roman soit signé Rod Stewart : "Every picture tells a story, don't it?". L'autre étant signé... Platon. La reconversion d'Alan Parks dans la littérature noire est sans aucun doute une bonne idée : Janvier noir est l’œuvre d'un homme qui connaît son affaire, dont on imagine qu'il a de bonnes lectures et en tout cas qu'il sait les mettre à profit sans pour autant faire dans la pâle copie. Car si, comme beaucoup de ses lecteurs, on pense à un bel hommage à William McIlvanney, Janvier noir étant un vrai roman "de flics", un roman de ville, écrit dans une langue populaire, directe et sans fioritures, à aucun moment on ne songe à une vaine imitation du "grand ancien". Car Parks a sa personnalité, forte et vigoureusement affirmée, et Janvier noir en est l'expression radicale et étonnante pour un premier roman.
La suite est à lire sur le blog Le blog du polar

Natt
Ragnar Jonasson

La Martinière 2018
traduit de l’Anglais par ? (non indiqué par l’éditeur, c’est un comble)…
Billet rédigé par Anaïs
Ce qui est terrible, c’est que tu attends un livre un an, et que quand il sort, tu mets moins de 24h à le lire… et après c’est un peu le néant…
Aussitôt commencé, aussitôt terminé, j’ai passé ma journée de récup’ à le lire, non stop. J’aurais bien eu envie de prolonger un peu le plaisir, mais c’est plus fort que moi, quand un livre me plaît, je n’ai aucune volonté pour décrocher…
Natt est le troisième livre traduit en français de l’auteur islandais Ragnar Jonasson. Je vous avais parlé de Snjor il y a deux ans, qui plantait les bases de cette nouvelle série littéraire venue du froid, et je vous avais parlé avec passion de Mörk qui avait été un énorme méga coup de cœur en 2017.
L’auteur revient aujourd’hui avec un livre qui a été écrit avant Mörk. Vous pouvez le lire de manière indépendante si vous avez envie de découvrir l’auteur, néanmoins je vous conseille de lire les deux autres avant, histoire de bien vous imprégner des lieux et surtout des personnages.
Prenez votre passeport, je vous emmène découvrir le tout nouveau livre de Ragnar Jonasson, Natt, paru le 8 mars dernier aux Editions La Martinière.

La suite est à lire sur le blog Anaïs Serial Lectrice

Ville sans loi
Jim Thompson traduit par
Pierre Bondil (nouvelle traduction)
Dernière édition Rivages 2018

Billet rédigé par Christophe Laurent
L'exercice terrible de la comparaison d'une traduction plaide rarement pour la première version. Ici donc Wild Town, publié en 1957, entre Hallali et L'échappée, et édité en 1965 en France par Gallimard (traduit par Noël Chassériau). On avait déjà dit tout le bien possible, là,  de cette histoire écrite comme un condensé de l'œuvre de Thompson. Mais en 2018, Pierre Bondil, le traducteur, et Rivages, l'éditeur, proposent une relecture plus proche de la langue de l'auteur. Cela commence par le titre : Ville sans loi. Et cela va même plus loin. Comme pour Une Jolie Poupée, il y a un an, voyage entre deux traductions espacées de 40 ans. Certaines différences (erreurs ?) sont hallucinantes.
Page 19, édition Rivages : McKenna se prénommait David, mais presque aussi loin que remontaient ses souvenirs, on l'avait appelé Bugs. Ce surnom correspondait bien au lourdaud de gosse qui, bien qu'âgé de dix ans seulement, était presque aussi grand et imposant que son instituteur.
Édition Gallimard : McKenna se prénommait David, mais on l'avait toujours appelé Dingo. Dingo, le gamin de dix ans, emprunté et presque aussi grand que on maître.
(pour information à destination de ceux qui ne connaissent pas encore ce roman de Thompson, Bugs en est le personnage central)
La suite est à lire sur le blog The Killer inside me


 

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