La foire à l’homme
Rhododendron est embauché à la CRS*, il le dit, il est hyper-motivé. Son travail va être le recouvrement, quand les huissiers ne font plus le poids. Il va faire équipe avec Bekrit, un ancien flic.
Leurs descentes, façon commando, font merveille. Rodo, le soir, est branché Mother Feeling. C’est là qu’il a rencontré Marie. Elle est disparue depuis quatre ans.
Mais qui donc lui glisse chaque année sous la porte le sept de carreau ? Le Nain Jaune.
Le fils de Louise est, semble t-il, lui aussi victime du Nain Jaune. Le catalogue de Mother Feeling montre ce qu’il y a de pire sur le Net. On peut tout se permettre, les bavures sont légions. On passe du drôle au tragique.
Rodo, lui aussi, doit de l’argent. Il rencontre trois chinois.
Bekrit écrit pourquoi il a démissionné de la police. L’horreur trop souvent, trop d’enfants victimes, ça lui est insupportable.
Rodo a réussi a cadrer le Nain Jaune. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est agité. Le Nain Jaune fait dans le trafic, le pire qu’il soit. Chaque élément a son prix. On y vient comme au supermarché.
Le parcours de Rodo et Bekrit, une succession d’ultra violences. Bekrit le flic qui verra dans sa carrière beaucoup d’assassinés et pire encore. Et dans cette affaire l’indicible.
Rodo et Mother Feeling, le Net qui ne résout rien. Les rencontres qu’il fera sont sans avenir.
L’un, confronté à la mort, assassine et l’autre pense trouver l’éternité dans un monde grand comme la main.
Mother Feeling ; Michel Chevron ; Ed. Serge Safran, mars 2018.
* (Cellule Rainer Strauss, du nom de son dirigeant, rien à voir avec les Compagnies Républicaines de Sécurité)