Le Panier de Pierre
Des polars, des polars, des polars … Je vous entends d’ici en demander encore et encore. Eh bien voici quelques titres que les blogueurs ont chroniqué en bien, en très bien même. J’ai l’habitude d’ajouter un roman plus ancien et cette fois-ci, je triche : je vous joins un avis sur les nouvelles aventures de Nestor Burma que les éditions French Pulp ont décidé de remettre au gout du jour avec un auteur différent à chaque fois.
Voici donc une sélection toute personnelle, comme d’habitude, en espérant que vous y trouverez votre bonheur. Je vous donne rendez vous très bientôt. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
La ferme aux poupées
Wojciech Chmielarz traduit par Erik Veaux
Agullo Editions 2018
Billet rédigé par Velda
Tous les lecteurs, tous les chroniqueurs connaissent le petit frisson qu'on éprouve quand on voit arriver le deuxième roman d'un auteur dont on a apprécié la première œuvre. On hésite un peu avant d'ouvrir le livre, de peur d'être déçu. De peur de s'être trompé, en fait. Avec La ferme aux poupées, le petit frisson est là. J'avais déjà beaucoup aimé Pyromane (voir la chronique ici) pour la capacité de Wojciech Chmielarz à camper un personnage attachant, un brin agaçant, et à lui faire mener une enquête crédible et originale sur un rythme soutenu, avec un style déjà bien affirmé. Tous les lecteurs, tous les chroniqueurs connaissent le sentiment de plaisir et de satisfaction qu'on ressent lorsqu'une fois le roman refermé, on soupire d'aise en se disant : "Je le savais!" Il faut bien faire plaisir à l'ego... Ce sentiment-là, il est très présent après la lecture de La ferme aux poupées. Et le grand responsable, c'est bien sûr l'auteur. Qu'il en soit remercié.
La suite est à lire sur le blog du polar de Velda
Ames sœurs
John Maars traduit par David Fauquemberg
Editeur : Hugo & Cie 2018
Billet rédigé par Le Cygne Noir
Je dois dire que ce thriller m’a bluffé par le thème qu’il aborde : trouver l’âme sœur grâce à un test ADN – ainsi que par son scénario très imaginatif. Du grand art ! Cet excellent livre « Âmes sœurs », de John Marrs, est publié chez Hugo Thriller.
L’histoire…
Un simple test ADN suffit désormais pour vous permettre de trouver celui ou celle qui partage avec vous « le » gêne, celui qui indique que vous êtes faits l’un pour l’autre. Dans le monde entier, des millions d’individus passent le test. Parmi eux, Jade, Mandy, Nick, Christopher et Ellis.
Chacun croit avoir enfin trouvé son Binôme, le grand amour qui l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours. Sans se douter qu’un piège vient de se refermer sur eux et que pour certains, la fin arrivera beaucoup plus vite que prévu. Car les assassins ont aussi une âme sœur.
Ce que j’en pense…
J’ai adoré ce thriller au scénario original avec beaucoup de rebondissements ! Même si l’un des protagonistes est un tueur en série, c’est au final très secondaire. L’intrigue englobe tous les protagonistes de cette histoire.
La suite est à lire sur le blog du Cygne Noir
Pleasantville
Attica Locke traduite par Clément Baude
Editeur : Gallimard – Série Noire
Billet rédigé par Yan
Auteur peu prolixe mais dont on commence à attendre avec curiosité les nouveaux romans, Attica Locke revient chez nous après quatre ans d’absence. Et elle n’est pas seule puisqu’elle a la bonne idée d’être accompagnée dans Pleasantville par Jay Porter, avocat à Houston et ancien militant des droits civiques, qui était le héros de son premier roman, Marée noire.
Quinze ans après les événements contés dans ce premier livre, on retrouve donc Porter à la veille des élections municipales de 1996. L’avocat qui, sans jamais avoir été vraiment flamboyant, est au moins resté quelqu’un d’admiré du fait de son investissement auprès de la population du quartier de Pleasantville et grâce aux combats qu’il a engagés contre quelques firmes multinationales n’est presque plus que l’ombre de lui-même. Veuf depuis peu, dépassé par la gestion de sa vie de famille, embourbé dans d’interminables tractations avec les dirigeants d’une entreprise responsable d’un accident industriel qui a touché Pleasantville, Jay Porter est sur le fil, pas loin de jeter l’éponge. Et si on lui montre encore du respect, il fait peu de doutes que les clients qu’il représente et pour lesquels il tente d’obtenir une indemnisation honorable sont près de le lâcher.
La suite est à lire sur le blog Encoredunoir
Les loups de Belleville
Serguei Dounovetz, préface de Jérôme Leroy
French Pulp 2018
Billet rédigé par Garoupe
Les loups… sont entrés dans Paris…
Au lieu de casser des codes, French Pulp a décidé de demander à des auteurs contemporains de les redynamiser, de les moderniser. Le cahier des charges est clairement identifié en préambule du roman : garder le personnage des années 50 mais le placer dans le monde moderne avec les préoccupations provoquées par ce monde moderne ; garder l’esprit de Léo Mallet, le ton de Nestor Burma, les personnages secondaires aux premiers rangs desquels sa secrétaire et le commissaire Faroux incarné par sa fille, Stéphanie, à la tête du 36 quai des Orfèvres ; poursuivre l’exploration des quartiers parisiens.
Serguei Dounovetz ouvre le bal de belle manière dans le XX° arrondissement de la capitale.
On retrouve ici un Nestor Burma qui fait feu de tout bois et un Serguei Dounovetz au diapason : jeux de mots, sens de la répartie et du rythme, récit mené tambour battant… L’auteur ne laisse aucun répit au lecteur, le tout sur fond de lutte entre turcs et kurdes, de manigances d’espions et de meurtres d’opposants kurdes. Sac de nœuds et sac de vipères, Nestor Burma patauge, brinquebalé de fausses pistes en chausse-trappes géopolitiques, de manipulations en erreurs d’interprétation. Le scandale sexuel était-il nécessaire ? Au moins n’est-il pas qu’un prétexte et ne sert-il pas à l’auteur à nous noyer sous des délires scabreux détaillés et illégitimes.
La suite est à lire sur le blog de Garoupe