Le Panier de Pierre
Ça sent la fin de l’année, on vous le dit. Fêtes de Noël, fêtes de fin d’année. Eh oui, ce billet sera le dernier panier de 2018. Nous en profitons donc pour vous souhaiter de bonnes fêtes, d’en profiter, de tourner la page de cette année difficile et mouvementée et de démarrer 2019 sur de bonnes bases. Nous espérons que tous vos souhaits seront exaucés pour le meilleur, et vive la lecture. Noire, ça va de soi...
Ces avis recueillis par Pierre vous aideront dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Jeanne Desaubry et Pierre Faverolle
Corruption
Don Winslow traduit par Jean Esch
Harper & Colins 2018
Billet rédigé et publié par Philémont
Denny Malone est le leader charismatique de La Force, une unité d’élite de la police de New York, qui oeuvre dans Manhattan North. S'il n’hésite pas à se salir les mains pour combattre les gangs, les dealers et les trafiquants d’armes, il s'arrange aussi régulièrement avec la légalité. Et quand après dix-huit années de service il planque pour des millions de dollars de drogue, il franchit une frontière derrière laquelle il est rattrapé par le FBI. Ce dernier met alors tout en œuvre pour lui faire dénoncer ses complices, flics comme mafieux et politiques... Comme Malone connaît tous leurs secrets, et qu'il peut les faire tomber un à un, il devient alors une cible pour tous, l'homme à abattre...
La suite est à lire sur le blog La bibliothèque de Philémont
Déraison d’état
Jean François Pré
Eaux Troubles 2018
Billet rédigé par Jean
Divertissement de haut standing, ce sont les mots qui me viennent spontanément à l’esprit. Un divertissement qui n’oublie pas d’égratigner la politique et ceux qui la pratiquent, les médias de tous bords et le monde du cheval qui draine une faune très particulière. A priori et je dis bien a priori, je n’étais pas trop emballé. Avec sa belle gueule d’aristocrate un peu dandy, je doute fort que Jean-François Pré vienne grossir les rangs des gilets jaunes. Si ça, ce n’est pas un délit de sale gueule ! Le seul moyen pour dépasser ce cliché était de lire le bouquin et bien m’en a pris.
Votre serviteur s’est dit qu’un petit tour sur Wikipédia ne peut jamais pas faire de mal. Bingo ! Une page pleine et dense est consacrée à l’auteur. J’y lis que Jean-François Pré est tombé amoureux du cheval à l'âge de quatorze ans. Après des études supérieures de langues, il décide d'assouvir sa passion par le biais du journalisme. Entré à Tiercé Magazine en 1975 et au Parisien un an plus tard, Jean-François Pré intervient pour la première fois à la télévision le premier mai 1983, sur TF1 dont il fut ensuite le "Monsieur cheval" jusqu'en 2012.
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La légende de Santiago
Boris Quercia traduit par Isabel Siklodi.
Asphalte 2018
Billet rédigé par Yan
« Je suis la pomme pourrie dans le panier, personne ne veut rester dans mes parages. Je suis l’exemple même du flic raté, qu’on montre du doigt aux nouveaux. Pour recadrer un petit jeune, j’ai entendu un collègue dire : "Si tu continues comme ça, tu vas finir comme Quiñones." Je suis une légende, ils me croient capables de tout, et comme souvent dans les légendes, tout est faux. »
Oui… enfin bon, quand il dit ça, Santiago Quiñones vient tout de même d’euthanasier son beau-père avec un coussin. Et après Les rues de Santiago et Tant de chiens, on commence à connaître l’animal que l’on retrouve, il est vrai, avec un réel plaisir. Après donc avoir occis le mari de sa mère, Santiago retrouve sa routine de flic chilien, ou presque. En effet voilà que, d’un côté une bande de fachos s’est donné pour mission de tuer des immigrés. Et que d’un autre côté, notre héros est tombé par hasard sur une scène de crime où se trouvait, outre un cadavre de chinois, un beau paquet de cocaïne que Quiñones, un peu déprimé par la fin annoncée de son histoire d’amour avec la belle Marina et un petit peu aussi par quelques remords à propos de sa manière d’accompagner les vieillards en fin de vie, semble avoir décidé de sniffer jusqu’au bout.
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Tous les mayas sont bons
Donald Westlake traduit par Nicolas Bondil
Rivages 2018
Billet rédigé par Wollanup
Donald Westlake était un grand écrivain de polars new-yorkais décédé il y a 10 ans laissant un vide abyssal jamais comblé derrière lui. Depuis, Rivages, son éditeur français a publié quelques inédits, puis la source s’est tarie. Et soudain arrive maintenant ce “tous les Mayas sont bons “ avec un titre français sentant bon les jeux de mots à deux balles que nous offraient les éditeurs français dans les années 60, 70 et 80 pour les polars. Alors, si vous ne connaissez pas ce grand maître, nul doute que ce ne sera pas forcément un roman marquant pour vous et que de multiples autres entrées beaucoup plus riches sont recommandées. Tout bon libraire saura vous guider entre autres vers “le couperet” ou “ Aztèques dansants”, très réussi qui montre un peu lui aussi un réel intérêt de Westlake pour les civilisations précolombiennes.
Si vous êtes un fan, par contre, malgré que vous puissiez légitimement vous demander pourquoi ce roman sorti en 1985 aux States ne fasse son entrée chez nous que plus de trente ans plus tard, vous ne pourrez certainement pas résister et je vous comprends très bien… j’ai craqué immédiatement. Et, rassurons tout le monde, ce roman n’est pas une daube, n’est pas juste un fond de tiroir.
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