La tragédie de la Carmine.
Pour faire 22 mètres en deux secondes, une seule solution, tomber de sa fenêtre.
Cette fois-ci on le pousse. Sa vie défile, deux secondes. Il pensait que c’était plus long.
Ricciardi appréhende son travail et, s’il y avait encore un enfant écrasé par un bus ?
Ça arrive souvent.
De l’autre côté de sa vie, trois femmes : Rosa, Livia, Enrica. Chacun a son rôle.
Celui qui s’est écrasé, c’est le professeur Castello, connu et reconnu dans sa spécialité.
Le brigadier est déjà là, Maione, la doublure de Ricciardi.
Le femme de Castello fait avancer l’affaire et présente une lettre : “ Castello tu es un traitre”.
Ricciardi et Maione ont leurs vies défaites. Pour l’un, il ne sait pas où aller, pour l’autre, un drame le renforce. Amour toujours.
Une des trois femmes de sa vie, ne va pas bien et Ricciardi de prier, de ne pas vouloir la quitter.
Ça y est, ils ont trouvé qui a écrit la lettre, mais ça ne va pas avec la personne, le fils peut-être ?
Livia la bourgeoise, la chanteuse veut faire une fête. N’y aurait-il pas des invités incompatibles ?
Et la fille à papa, pleine d’amour et de souvenirs...
Les deux compères trainent dans le Naples plein de chaleur.
Maione joue le méchant flic désagréable autant qu’il peut, Ricciardi plus calculateur, officier soit-il.
La vie et la mort les rattrapent, c’est bien difficile d’avoir deux vies dont une de flic.
Voici Dieu qui se présente et ceux qui y croient. Un ex-voto apparaît, un cœur, une fortune en or massif.
C’est bientôt la fête de La Madone del Carmine. Tous de se rencontrer et de se déguiser. La prière et les feux d’artifices.
Ricciardi et Maione ne passent pas leur temps au “travail” , ils sont comme tous rattrapés par la vie, les femmes et les enfants, les saloperies et le sang dans les rues.
Et les questions sans réponses...
L’Enfer du commissaire Ricciardi ; Éd. Rivages, mai 2019.