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Publié par blog813

Les 24 juillet d’Hortense
    Pour une flic, jouer du violon est une bonne idée et elle professe. La musique parle à ses neurones comme il se doit. L’émotion avant tout.
    Mathilde a deux hommes dans sa vie et un dans son lit. Son commandant Lazaret est près de la porte, l’autre, c’est l’homme de la montagne, Orsalhièr.  Puis mademoiselle Adèle qui regrette à chaque instant qu’elle ne soit pas plus vieille.
     Lazaret franchit la porte bien loin des hommes.
    Et 1987, vous vous en souvenez ? La fille Bihorel a disparu. Il faut s’y remettre. Mathilde était une gamine, il faut revoir Hortense, papa et la voisine Maugris.
    C’est quoi tes souvenirs ?
    Il faut relire les dossiers avec Orsalhièr. Hortense, la sorcière, et son caractère de traviole, fait avancer la machine. Laure, la grand-mère, met son grain de sel.
    La mémoire de Mathilde a bien foutu le camp.
    Dans le village l’hypocrisie est de mise, on y mélange les morts et les vivants.
    Personne ne parle et tous d’avoir perdu la mémoire, les jeunes de l’époque et les devenus vieux.
    Dans le grenier, une malle, des photos et qui sait les regarder, racontent l’avenir.
    Hortense est sur le devant de la scène. C’est quoi sa chanson préférée ?
 
     Les 24 juillet ne sont pas dans l’histoire de France, ils ne sont que dans la vie et la mort d’une petite ville du Nord. La résistance, avec ses vrais et faux combattants, les histoires de  fesses, comme il se doit. La disparition de Jeanne Bihorel et l’arrivée de Mathilde qui va tomber de haut.
 
    Vaste comme la nuit; Elena Piacentini; Fleuve  noir, mai 2019.
 
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