Radio-panique
Un titre qui fleure bon les années 70 et qui eût fait les beaux jours de la collection Spécial police en son temps – voire évoque l’œuvre un brin rétro de Sylvie Granotier.
L’histoire est quasiment une épure : présentateur radio et humoriste, le Perceval en question multiplie les mésaventures : un accident de scoot, dû peut-être à un sabotage, un produit dépilatoire dans son shampooing qui le laisse chauve, enfin une agression purement physique… qui peut bien lui en vouloir à ce point alors que Sandrine, sa directrice de production et maîtresse, pense peut-être à le remplacer ? Est-ce Gamelin, qui occupe l’intérim ? Se mêle à l’affaire un journaliste tenace nommé Malone et Aiko, la servante japonaise de Sandrine, qui cache un lourd secret…
Le tout est mené à cent à l’heure avec une vraie faconde d’auteur populaire au sens noble pour introduire un rebondissement final inattendu et assez pervers.
Un bon récit de distraction, ce qu’est le genre « pour insomniaques et ferroviaires » à l’origine…