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Publié par blog813

Cette annonce a suscité des réactions parmi les membres éminents de 813.

Image (Les Lectures de l'oncle Paul)

François Guérif :

« Georges était un ami, un vrai.Il a accompli un énorme travail en faveur du genre que nous aimons.Rendons-lui l'hommage qu'il mérite.

François Guérif »
 
Corinne Naidet :
 
« Bonjour,
Le décès de Georges Rieben m'attriste beaucoup, même si je ne l'avais jamais rencontré…
Un passionné, un homme de culture, un défendeur, un militant de la cause polardeuse, à une époque où il n'y en avait pas tant que cela…
Nous correspondions depuis quelques années, et j'appréciais son érudition… Mais aussi son humilité et sa gentillesse…
Un bout d'histoire du genre qui disparaît…
Corinne »
 
Jeanne Guyon :
 
« Bonsoir à tous, 
Je me joins à François pour exprimer ma peine en apprenant le décès de cet homme discret mais passionné, que j’avais eu le plaisir d’interviewer pour la revue* et qui était l’âme du Prix Mystère de la critique. C’est quelqu’un que j’aimais vraiment beaucoup. 
Corinne va lui rendre hommage dans l’édito de la revue à paraître mais le numéro étant par ailleurs bouclé, nous lui consacrerons davantage de place dans un autre numéro, il le mérite! »
 
Julien Védrenne
« Bonjour à vous,
C'est en effet une bien triste nouvelle. Je me souviens de ma rencontre avec Georges, c'était à la BiLiPo, et à l'époque c'était l'ami Claude (Mesplède, évidemment !) qui avait fait les présentations, et qui m'avait "imposé" comme membre du jury du Prix Mystère. Depuis cette époque, chaque année je recevais un mail pour me demander de voter, puis un mail de relance si je ne l'avais pas fait dans les temps (un peu comme pour mes articles à La Tête en noir avec Jean-Paul Guéry). Le Prix Mystère, il ne tenait que parce que Georges l'organisait. C'est un peu dommage d'ailleurs de penser que ce prix disparaitra (disparaitra-t-il d'ailleurs ?). Après Michèle Witta, Claude Mesplède, Jean-Louis Touchant (j'oublie je sais d'autres ziens), c'est une nouvelle page d'un chapitre d'exception qui se tourne. Et un peu de nostalgie qui nous assaille. Je pense à tous ces gens avec beaucoup de respect, ils ont montré la voie. Georges à sa manière a beaucoup contribué au succès de ces biens mauvais genres que nous affectionnons.
Julien »
Jean-Jacques Reboux

À propos de G‌eorges Rieben.

Longtemps je déposai des enveloppes à Georges Rieben, 5, rue Nicolas-Houël, près du Jardin des plantes, lestées de romans noirs édités par les éditions Canaille, puis, plus tard, Après la Lune.
Je me souviens avoir reçu un petit mot sympathique pour je ne sais plus lequel des livres déposés, qui était arrivé en 2e ou 3e position pour le Prix Mystère de la Critique (je fais le malin mais je crois bien qu'il s'agissait de Fondu au noir, de ma pomme…) 
J'ai fait sa connaissance, brève mais très chaleureuse, lors de la remise d'un Grand prix de littérature policière, à la BILIPO.
J'en garde le souvenir d'un homme charmant, attentif au travail du petit éditeur un peu fêlé que j'étais à l'époque [ce qui ne serait plus possible maintenant – je parle d'être petit éditeur, pas d'être fêlé] et, cela va sans dire, infiniment cultivé, concernant le genre qui nous réunit. Un peu à l'image de Nicolas Houël, cet herboriste, apothicaire et philanthrope, dont il croisait chaque jour le nom sur la plaque de rue.
RIP.
Jean-Jacques Reboux

 
* N° 12 - Juin 1985
 

 

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