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Publié par blog813

Le Québec dans le pétrole.
En plus de sa rubrique habituelle, Patrice vous propose un petit bonus
      C’est Gabrielle qui conduit, marche arrière toute. La benne se vide et des centaines d’oiseaux bitumés sont étalés devant la maison du ministre de l’énergie et des ressources naturelles.
     Trois ans plus tard, Gabrielle s’installe sur l’ île d’Orléans, la justice la considère comme une “terroriste-écolo”.
     Elle retourne chez sa cousine Marie-Louise, une cultivatrice chez qui travaillent des immigrés dont Carlos un grand ami de Gabrielle. Soudain il disparait.
     “ Chef” s’engueule souvent avec Nathalie sa femme, alors il va se planquer dans son bateau et lire du polar. Lui, l’ancien flic, met le nez dans l’incendie du chalet de Marie-Louise et la disparition de Carlos.
     Les “écolos-terroristes” continuent de manifester, les attaques sont précises, les réponses sont violentes. On leur passe les menottes et on les embarque.
     “Chef” et Gabrielle se connaissent depuis longtemps, la rencontre se fait et les bonnes habitudes leur font bien plaisir.
     Carlos est retrouvé, le Saint-Laurent l’a ramené.
     Il y a Labrie le régisseur, le raciste, la brute à coups de pelles et Marie –Louise qui traite les travailleurs à la limonade et aux changements de postes pour alléger leurs douleurs.
     “Chef” pose des questions. Comment est perçu Gabrielle la destroy, l’anti-chercheuse de pétrole ? Elle est dans le viseur, mais de qui ?
     Voici venu le temps des armes à feu. “Chef” s’y perd et s’y retrouve, lui le vieux de la vieille. “Chef” est sur son bateau le Matamore, il lit Manchette  en attendant Gabrielle, un détail lui saute aux yeux.
     Les politiques et les banques font bon ménage. Le Saint-Laurent est toujours empoisonné.
 
     Le Québec, lui aussi, est victime du gaz et du pétrole. Les acteurs sont politiques et mafieux, ceux qui bougent et crient ce sont les écolos, parfois aux méthodes expéditives. Un monde sans pétrole et sans gaz c’est pour quand ?
     L’espoir est un prix de consolation.
 
      Sans terre, Marie-Eve Sévigny, Ed. Le mot et le reste, avril 2020.
 
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Une nouveauté chez La Grange Batelière.
    Mon vieux Guérif. Lettres et dédicaces pour collectionneurs avertis.
 
Des dédicaces en veux tu en voilà et des photos claires et nettes.
   A lire et voir.
     Patrice.
 
 

En 1972, un jeune éditeur de vingt-huit ans prend contact avec un écrivain un peu oublié qui en a soixante-trois. L’un est un passionné, à la recherche d’incunables publiés sous pseudonyme, l’autre un sauvage qui, cependant, se pique au jeu, et voit renaître une part oubliée de son oeuvre. Au « Cher Monsieur » des premiers échanges succède vite un « Mon vieux Guérif », qui devient une tradition. François Guérif sera l’éditeur de Malet, et leur amitié se poursuivra jusqu’à la mort de l’écrivain.
Dans ses lettres, Léo Malet ressemble étrangement à son héros Nestor Burma : ironique, caractériel, tendre et filou, avec un goût prononcé pour l’érotisme.
Les savoureuses dédicaces-collages néo-surréalistes de Léo Malet à François Guérif témoignent de la complicité qui unit les deux hommes.

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