1947
Salut le 34 ! Laurent sort par la grande porte de la prison. Le bistro de la gare est ouvert et la rencontre qu’il y fait, l’emmène bien loin dans les montagnes, le train de 17h18 pour Paris l’attendra.
C’est dans une scierie qu’on l’emmène, il y a du travail. Il est invité à la table d’Essartaut le patron, avec ses deux jolies filles, Hélène et Christine, et Armand, l’ ancien du 34. Le père parle comme s’il lisait la Bible et pose “la” question : veux- tu être parmi nous ? Ce soir nous allons en expédition.
Laurent et les filles vont en montagne, la promenade est édifiante.
Demain la voiture d’Essartaut sera tachée de sang, la punition d’après la guerre comme il se doit.
Dans la grande salle de la maison, le pasteur Bertod fait la messe. Laurent n’a l’œil que pour la gent féminine. Le samedi, c’est le bal, les filles, le vin blanc et la bagarre. Les gendarmes débarquent. Le mot assassin a été bien souvent entendu. Qui sont les assassins ? Il y a un certain Criquet et une Solange, un des deux va passer à la gamelle.
La famille Lebras fait que le groupe Essartaut est en danger, un sac d’armes est sorti de sa planque.
Puis vient le soir de la parole. Ils sont là les résistants, le sabre et le goupillon, les politiques de demain, reste t-il des traitres ?
Oui, les exécutions continuent des deux côtés. Hélène, c’est la cheffe et sa sœur ne sera jamais comme il faut.
Essartaut passe la main, une ultime vengeance est en route, les résistants deviennent des commandos. Cela se finit devant le monument aux morts.
Après le sang qui a coulé, il faut un responsable, il est désigné. Ceux qui font le sale boulot sont rejetés. Non, je reste !!.
En 1947 la guerre n’est pas finie, il reste des collabos et des résistants, il faut en finir. Beaucoup sont collés contre le mur, des hommes et des femmes. Dans ce roman les pires des deux côtés. L’un d’eux le dit “nous avons les mains rouges”.
Nous avons les mains rouges, Jean Meckert, Ed. Joelle Losfeld, décembre 2019.
Préface de Stéphanie Delestré, Hervé Delouche.