Le Panier de Jeanne et Pierre
Marché du 30 novembre 2020
Donc, c’est reparti, déconfinement partiel, proximité de Noël... La grande fièvre acheteuse va vous jeter dans les magasins et les galeries commerçantes... Et si au lieu de vous mêler à la ruée, vous alliez pénardement vous promener dans les allées des librairies ? Les vendeurs de chaussures, de nippes, ok, il faut les soutenir, mais qui vous manquera le plus lorsqu’elle aura disparu : la boutique de chaussures ou votre librairie ? Rejoignez les innombrables initiatives destinées à sauvegarder ces piliers de la culture. En toute simplicité : achetez des livres pour Noël. Et pour vous aider, un petit panier français. Parce que le bonheur, c’est simple comme un bon livre.
Les Désossés
François d’Epenoux
Editions Anne Carrière 2020
Par Luciole
Mais quelle excellente surprise ! François d’Epenoux est un auteur de littérature blanche. Son dernier roman a atterri dans ma pile à lire car il s’annonçait plus noir que ses précédents. Je n’ai pas de moyen de comparaison puisque je découvre l’auteur mais pour être noir, c’est noir !
La famille Saillard passe les vacances d’hiver dans leur chalet en Haute-Savoie. Des nouveaux riches détestables [...]
La neige tombe sans s’arrêter. Viligance rouge, état d’alerte, la vallée et ses monts sont coupés du monde. La survie s’installe pour nos six compères. Très vite les ressources viennent à manquer et, avec la pénurie, s’installe la paranoïa et la dépression. L’ambiance tourne vite au vinaigre et les comptes se règlent. Ou pas. On s’enfonce dans la crasse physique et psychique avec nos amis qui pètent les plombs chacun leur tour.
Lire la chronique complète et les autres sur le blog L’œil de luciole dans les livres
Avant les diamants
Dominique Maisons
Editions La Martinière 2020
par Smadj
[...]Après son sublime « On se souvient du nom des assassins » et son épatant « Tout le monde aime Bruce Willis », Dominique Maisons nous embarque dans les turpitudes Hollywoodiennes des Années 50. Hello Errol Flynn, hello Clark Gable, hello Hedy Lamarr et j’en passe. Oui, vous allez en rencontrer du beau monde (faudra se saper un peu les amis !) car Maisons ancre son récit dans l’Histoire avec un grand H et y mélange allègrement personnes existantes et personnages de fictions dans un roman choral dont le panthéon oscille entre sales gueules, gueules d’anges et figures légendaires du grand écran.
Si ces personnages sont tous très attachants ils ne sont pas pour autant tous très recommandables. Une seule finalité : le grisbi, le pognon, la thune. Et le pouvoir, la possession, le cul… Sexe et fric what else ? comme dirait tout addict de café-capsules qui se respecte. [...]
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Les jardins d'hiver
Michel Moatti
Hervé Chopin éditions 2020
Par Jean Dewilde
Michel Moatti est un auteur que j’affectionne énormément. Passer à côté d’un de ses romans me semble inconcevable. Une sorte de confiance aveugle, de crédit absolu. J’ai déjà pas mal bourlingué en sa compagnie, changé d’époque et de pays. J’ai adoré le Londres de Jack l’Éventreur (Retour à Whitechapel) et de la Seconde Guerre mondiale (Blackout Baby), adoré aussi la paire Lynn Dunsday/Trevor Sugden dans l’Angleterre d’aujourd’hui (Tu n’auras pas peur et Et tout sera silence). Après une escapade en France pendant la première Guerre mondiale (Les Retournants), il nous emmène avec Les jardins d’hiver en Argentine. Cette incursion en Amérique du Sud n’a rien de touristique, elle nous plonge dans les années de dictature, de 1976 à 1983.
Lire la chronique complète et les autres sur le blog Jack is back again
Eau et gaz
Jan Jouvert
Fleuve Noir 1999
Par Paul Maugendre
La vie dans un immeuble, la promiscuité avec des locataires venus de milieux différents, d’âge différent, de culture différente, ce n’est pas triste.
Dans celui de Jan Jouvert, ce n’est pas moins triste. Chacun des locataires du petit immeuble, dans lequel se déroule l’action en vase clos, possède ses particularités, ses phantasmes, ses envies, ses problèmes, ses besoins, ses peurs.
Cohabitent, en plus ou moins bonne intelligence, se fréquentant peu ou prou, une vieille dame, impotente, autoritaire, qui consigne dans un cahier ses affres. Un psychiatre à la clientèle dispersée et dont la femme peintre est muette. Une veuve et sa fille de quinze ans qui ne désire qu’une chose, s’affranchir. Il y a aussi deux copines vivant dans le même appartement, guère pratique pour recevoir les petits amis. Une jeune femme nymphomane qui n’arrive pas à assouvir ses désirs, un jeune étudiant qui a arrêté ses études et possède la particularité de s’endormir n’importe où, n’importe quand et dont la petite amie s’évertue à réveiller la virilité. Egalement un vieil homme, artiste en tous genres qui reçoit de temps à autre la visite de son attachée de presse, et qui ne rechigne pas sur quelques prises de cocaïne, un jeune homme, nouvellement arrivé, épris de lecture, et un célibataire aux nombreuses conquêtes et aux dents longues. [...]
Lire la chronique complète et les autres sur le blog Les Lectures de l’Oncle Paul