Le pavillonaire, un crime sans témoin ?
Bonjour 813,
Vous trouverez dans le document que Gautier Perrin nous a autorisés à diffuser*, outre le mémoire lui-même, un peu technique - mais intéressant, en partie 7 une liste d'auteurs et un ouvrage de référence pour chaque auteur et en partie 9, un corpus très impressionnant d'interviews d'auteurs : Marin Ledun (la Guerre des vanités), Marcus Malte (Canisses), Serge Quadruppani (le Poulpe, Saigne sur mer), Alain Demouzon (Bungalow), Léo Malet (les Rats de Montsouris), Barbara Abel (l'Innocence des bourreaux), Pascal Garnier (Lune captive dans un œil mort), Pascale Fonteneau (Propriétés privées), Georges Simenon (le Déménagement), Jacques Expert (Qui ?). Bonne découverte.
* avec ce commentaire :
Bonsoir,
merci de l’intérêt que vous portez à mon travail. Effectivement, les interviews des auteurs sont riches d'enseignements et témoignent tout autant de la portée sociale qui anime le polar français que de sensibilités politiques diversifiées. Pour ma part, elles m'ont surtout confirmé dans l'idée que ces romanciers pouvaient être entendus comme des témoins crédibles sur les questions urbaines ; les récits qu'ils font des lotissements pavillonnaires étant souvent plus justes que nombre d'écrits théoriques sur le sujet.
Je suis honoré que vous souhaitiez mettre mon travail en ligne sur votre blog et vous donne évidemment l'autorisation pour le faire.
Gautier Perrin
Merci Monsieur Perrin