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Publié par blog813

Maudite canette, Tabernac !
C’est en recevant la niouzeletter de La Tache Noire (de Strasbourg) que j’ai trouvé ce roman dans les propositions de lectures de l’été. Je me suis dit : « Tiens, je ne connais pas, pourquoi pas ? ». Bref.

Non, pas Maurois ! Marois ! André Marois. Presque pareil. Sauf que le mien est Canadien. Enfin, il est né en France et habite depuis 30 ans au Canada. Après Bienvenue à Meurtreville, son deuxième roman s’intitule Irrécupérable. C’est paru aux éditions Le mot et le reste en février.

Donc, ça se passe dans la Belle Province, à Mandeville, au milieu de la forêt, dans la montagne et la FORÊT. Avec des personnes très isolées mais pas tant que ça...

Steve Mazenc est un sergent de la SQ (Sécurité du Québec), en congé pour une semaine dans son chalet. Il n'est pas mauvais flic mais il se fait toujours coiffer au poteau par un blanc bec...

Tous les matins, il découvre une cannette de Red Bull sur sa propriété, jetée très tôt. Ça l’agace. Il aimerait bien savoir qui fait ça...Il en récupère un exemplaire, avec les précautions d’usage, et l’envoie à un ami au labo pour récupérer des traces d’ADN. En lui demandant, bien sûr, la plus grande discrétion -car il est en congé. Son comparse trouve des traces : elles  appartiennent à un meurtrier présumé en cavale après avoir tué sa femme, sa fille et son fils. Il a disparu depuis. Une opportunité !

Voilà notre Steve remis en selle avec sans doute l’affaire de sa vie. Il va traquer ce meurtrier.

Tout va, bien sûr, se compliquer car son coin de forêt si tranquille abrite des individus peu recommandables... dont certains ont une dent contre lui et sortent facilement le fusil. Dans la montagne tout le monde a son quad et son fusil voire un armement plus lourd...

Je n’en dirai pas plus.

Sachez que c’est un roman enlevé qui réserve quelques surprises. Et puis, moi qui aime tant la langue de Camilleri, j’ai été heureux de retrouver toutes ces traces du parler québécois. Quelques exemples : Méchant bon interrogatoire /— Victor, t’es-tu correct ?/ Ça se pourrait-tu que vous me donniez un coup de main pour corder tout ça ?/ Tabernac etc.

Pas omniprésent mais suffisamment pour donner une tonalité sympathique à l’ensemble.

Un roman qui se lit avec plaisir avec beaucoup d’action (ça défouraille pas mal dans ces montagnes), bref une bonne lecture d’été et un auteur à découvrir.

 

Le Facteur

 

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