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Publié par blog813

Marché du 10 avril 2023

Ami des littératures policières, salut !

Le dernier panier était tout français. Or, du côté des romans étrangers, il y a aussi des pépites à dénicher. Notre petit doigt nous a susurré que vous étiez en manque d’idées de lectures … vrai ou pas, ces conseils fournis par les infatigables blogueurs de la Toile vont sûrement vous mettre l’eau à la bouche … ou les fourmis dans les doigts. Alors, rendez-vous chez votre libraire préféré ! Et on en profite pour vous rajouter un inoubliable  « oldy »; il est rassurant d’ailleurs de voir que des lecteurs en parlent encore.
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Éteindre la lune
William Boyle
traduit par Simon Baril
Gallmeister 2023

Billet rédigé par Ceciloule

Comme de coutume, William Boyle s’installe à Brooklyn pour quatre cents pages, quartier peuplé d’Italiens, de mafieux et d’adolescents qui rêvent de s’échapper, un sac de billets sur le dos. Dans Éteindre la lune, les héros sont moins nombreux que dans La cité des marges, l’intrigue est plus resserrée, ce qui lui permet paradoxalement de gagner en amplitude. Le prologue s’ancre en 1996 mais cinq ans passent en une page blanche et c’est au début des années 2000 que se déroule l’histoire que nous raconte William Boyle – même si tout découle de cet accident regrettable, jeux d’enfants aux conséquences d’adultes, tragiques, qui façonneront les destins. L’auteur se concentre sur les différents acteurs de ce drame, ceux qui étaient en son cœur et ceux que les conséquences ont effleurés de plus loin, éteignant leur lune par ricochet. […]
La suite est à lire sur le blog de pamolico

Florida
Jon Sealy
traduit par Mathilde Helleu
Editeur : Les Arènes – Equinox 2023

Billet rédigé par Marianne Peyronnet

Sale temps pour Bobby West. Pour l’instant, ça passe. Les apparences restent sauves. Son costard de consultant en investissement immobilier, déguisement sous lequel il opère dans le cadre d’une surveillance politique des (ex)ressortissants cubains implantés en Floride pour le compte de la CIA, garde fière allure. Mais les coutures commencent à craquer. West, depuis des années, profite de sa double casquette pour s’en mettre plein les fouilles.
Cette fois, il a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre, en acceptant une opération de blanchiment d’argent pour Alexander French, gangster notoire aux méthodes expéditives. Trois millions de dollars tout de même, qu’il garde au chaud dans son coffre. C’était sans compter sur sa fille Holly, 17 ans, vénére envers un père absent qui vient de divorcer de sa mère, qu’elle sait plein de pognon, et qui décide de faire une fugue en lui piquant son fric. Le détective sur le retour embauché pour retrouver Holly patauge. La scoumoune. […]
La suite est à lire sur le blog blackrosesforme

Le tueur au caillou
Alessandro Robecchi
traduit par Paolo Bellomo & Agathe Lauriot dit Prévost
Editions de l’Aube 2023

Billet rédigé par Alexandre Burg

Excellente pioche que ce polar italien (milanais pour être précis) chez l’Aube. Troisième volet des aventures de… ben on ne sait pas vraiment. Il n’y a pas véritablement de héros central dans ce récit. Disons que le récit suit trois fils appelés à se croiser (rien de très original, certes, mais quand c’est bien fait… who cares ?).
Il y a d’abord celui de Francesco, jeune homme impliqué dans un collectif militant pour le droit au logement et l’occupation sauvage d’appartements laissés à l’abandon par la ville de Milan dans un quartier populaire, basés dans une série de barres HLM squattés par la mafia locale qui y fait la pluie et le beau temps. […]
La suite est à lire sur le blog garoupe

J’étais Dora Suarez
Robin Cook
traduit par Jean-Paul Gratias
Rivages – Noir réédition de 2016 (1ere édition 1991)

Billet rédigé par Yann

Aborder un tel monument du noir, c’est s’exposer tout à la fois à la violence, à la laideur et à l’amour. C’est prendre le risque de passer quelques mauvaises nuits tant les premières pages nous prennent à la gorge dans une scène hallucinée qui dépasse en horreur et en brutalité tout ce qu’on a lu jusque-là (et pourtant, justement, on en a déjà lu pas mal quand même). Lire J’étais Dora Suarez, c’est creuser le mal, gratter une plaie purulente, faire l’expérience de la douleur et de la folie. C’est peu dire qu’avec ce roman qu’il qualifiait lui-même de roman en deuil, Robin Cook se taillait à la hache une place indiscutable dans le panthéon du noir. […]
La suite est à lire sur le blog aireslibres

 

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