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Publié par blog813

FESTIVAL DU FILM DE LA ROCHELLE : LE FEMA DANS LES STARTING-BLOCKS
Jeanne Guyon, notre rédactrice en chef, qui tient avec François Guérif la rubrique 'Play it again Sam' de la revue sera à La Rochelle dès vendredi et nous présente ce festival

 

     À peine une semaine nous sépare de la soirée d’ouverture de ce rendez-vous incontournable de la cinéphilie auquel Sam et 813 sont fidèles depuis des années. Pas par routine mais parce que ce festival (créé par Jean-Loup Passek voici plus de cinquante ans) sait innover tout en demeurant viscéralement attaché aux valeurs humanistes et artistiques de son fondateur. C’est par conséquent un plaisir renouvelé chaque année, et même y passer deux ou trois jours suffit à mettre en joie, à donner au festivalier l’impression de vivre dans une bulle, de profiter d’un temps suspendu.

 

L’édition du cinquantenaire l’an dernier avait été somptueuse (nous en avions rendu compte dans le numéro 143 de notre revue) mais celle qui arrive ne s’annonce pas moins passionnante, avec au générique Bette Davis, Lars von Trier, Sacha Guitry…

Comme chaque année, nous avons demandé à Sophie Mirouze, déléguée générale, de nous mettre en appétit avec sa sélection de films noirs à ne pas manquer. Il y en a pour tous les goûts, des films d’hier et d’aujourd’hui, dont trois en avant-première :

 

The House That Jack Built de Lars von Trier

Calme blanc de Philip Noyce

Prête à tout de Gus Van Sant 

La Lettre de William Wyler

La Poison de Sacha Guitry

Le Gang des bois du temple de Rabah Ameur-Zaïmeche (en avant-première)

Assaut de Adikham Yerzhanov (en avant-première)

Anatomie d’une chute de Justine Triet  (eh oui, la Palme d’or en avant-première)

 

Mais, n'oublions pas que le festival, toujours caractérisé par un éclectisme qu’on ne trouve nulle part ailleurs, propose aussi des expositions (Une histoire du corps burlesque) et de véritables leçons de cinéma (leçon de musique, de montage, conférence sur le décor par Jean-Pierre Berthomé…). Or,  ce qui constitue sans nulle doute l’une des grandes attractions, ce sont les ciné-concerts, cette année au nombre de cinq, auxquels il faut ajouter les cinq films d’Asta Nielsen, dont le chef-d’œuvre de Pabst La Rue sans joie. Si cette section musicale est particulièrement riche à La Rochelle, ce n’est pas le fruit du hasard ; le co-délégué général Arnaud Dumatin est aussi compositeur et fondateur du groupe Institut avec Emmanuel Mario.

On serait tenté de dire qu’il n’y en aura pas pour tout le monde, c’est faux car on vous met au défi de ne pas trouver quelque chose à vous mettre sous les yeux  avec 150 longs métrages au programme. Seul le temps — en général superbe à cette saison —pourrait vous inciter à déserter temporairement les salles obscures pour prendre le chemin de la plage mais la plage sera encore là dans les semaines qui viennent, pas le festival qui ne dure que jusqu’au 9 juillet.

 

 Pour tout savoir, rendez-vous sur (vpoir ci-dessous) : https://festival-larochelle.org/

 

Sam

 

 

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B
Assaut de Adilkham Yerzhanov (en avant-première) Christiane nous indique qu'il serait intéressant de savoir que ce film a été projeté puis primé à Reims : « c'est un film très réussi, avec un humour qui défie le tragique »
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B
Il faut lire "Adikhan", désolés