Le pitch :« Son titre : L’Arrangement. Il aurait pu s’appeler le compromis, le consensus, l’accommodement mais l’auteur nous emmène avec ce road-trip à tombeau ouvert plutôt vers le désaccord, la brouille, le chaos. A la façon d’un cantique, il nous embarque dans un monologue intérieur qui prend aux tripes et qui nous rappelle l’urgence de vivre.
Le destin de nos deux héroïnes, sorte de Thelma et Louise à la française, bascule lors d’un moment de violence sexiste bien trop ordinaire. Rapport de force banal dans lequel les femmes sont toujours les grandes perdantes, surtout quand on vient des classes populaires. Alors on trouve toujours « un arrangement ».
Mais cette fois pour Amandine et la narratrice, c’est la fois de trop ! Un Beretta, une prise en otage du malotru qui abuse de sa position de pouvoir. Commence alors une virée déjantée, sans plan ni itinéraire, une cavale aux quatre coins de la France. Un peu de Normandie pour voir la force de la mer, un peu de Marseille pour son soleil et surtout être aux premières loges de la contestation qui gronde, chez les abandonnés, les laisser pour compte.
Car c’est bien un pays sous toutes ses facettes, de la banlieue des caïds aux révoltes des Gilets jaunes, que Gilles Verdet, avec une écriture touchante et une gouaille poétique, nous dresse dans ce roman social.
Dans la lignée des romans publiés aux éditions In8, L’Arrangement de Gilles Verdet, reprend l’ADN de la maison d’édition, ses idéaux, sa lutte pour un monde meilleur et l’amour de l’écriture et des personnages qui rêvent à des lendemains qui chantent.
La liberté́ absolue est au bout de la route.
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