Réédition : État d'urgence de Jean-François Vilar
Il y a neuf ans, presque jour pour jour que Jean-François Vilar nous quittait.
A journée particulière, lettre d'information particulière.
Nous avons le plaisir de vous adresser ce courriel pour vous faire part d'une nouvelle des plus importantes à nos yeux : la réédition d'État d'urgence de Jean-François Vilar dans la collection Mauvaise Graine du Beau Jardin.
Celles et ceux qui sont déjà entrés à la Tache Noire le savent, nous portons une affection toute particulière aux écrits de Jean-François Vilar. À l'homme aussi, ce n'est pas pour rien que quelques mots de lui vous accueillent lorsque vous franchissez notre seuil.
Pour ceux qui ont eu le plaisir de le lire, Jean-François Vilar est un auteur qui a profondément marqué sa génération et le roman noir français. Ce n'est pas un hasard si après l'avoir lu et croisé à quelques reprises certains, dont votre serviteur, se sont faits libraire spécialisé polar...
Pourtant, plusieurs de ses romans, dont État d'urgence, n'étaient plus disponibles ces dernières années. Avec Hervé Delouche, qui l'a bien connu, et Jean-Christophe Brochier, qui a été son éditeur, nous avons eu envie de rééditer ces romans, et, prochainement, plusieurs de ses textes et nouvelles épars dans un recueil qui devrait être disponible en mars prochain. Pierre Marchant, que les strasbourgeois connaissent bien, s'est joint à l'aventure en acceptant d'éditer Jean-François Vilar dans la collection "Mauvaise Graine" des Éditions du Beau Jardin. Nous lui en sommes infiniment reconnaissant ainsi qu'à Hervé Le Corre pour la magnifique préface qu'il a bien voulu rédiger dans des délais parfois un peu contraints...
"Mauvaise graine", cela aurait plu à Vilar, lui qui préférait de loin les "littératures délinquantes" aux "littératures policières" et qui demandait à être qualifié d'auteur de romans noirs plutôt que de romans policiers...
Vilar, c'est un univers, c'est aussi un style qui va droit au cœur et à l'âme.
Qui n'a pas lu Jean-François Vilar n'a rien lu...
Alors empressez-vous de le faire et d'en parler autour de vous... |