Le panier de Jeanne et Pierre
Marché du 1er février 2024
Amis des littératures policières, bonjour !
Non, il n’y en a pas que pour les romans français … la bonne littérature n’a pas de frontières. Pour ceux qui auraient raté l’épisode précédent, nous n’avions évoqué dans notre précédent « panier » que des romans français. Donc, voici donc les avis éclairés de nos collègues blogueurs concernant les romans étrangers qui ont marqué de leur empreinte ce début d’année. Bonnes lectures !
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Le sang des innocents
S.A.Cosby Traduit par Pierre Szczeciner
Editions Sonatine 2024
Billet rédigé par Aude
« Le sang des innocents » est le troisième roman de Shawn. A. Cosby paru en France et édité aux éditions Sonatine. Son second, « La colère » figurait sur la « Summer reading list » de Barack Obama. Rien que ça ! Shawn est né en Virginie occidentale, issu d’une famille pauvre et élevé en milieu rural. Il connaît donc parfaitement la notion d’appartenance à une communauté, les avantages et les inconvénients de vivre dans un monde relativement cloisonné. Aussi, à travers ses écrits, il décrit ce qu’il a expérimenté, constaté et ressenti, sur des sujets qui ont fait partie intégrante de son existence. Par exemple, dans « Les routes oubliées » il met en lumière ce que l’homme est capable de faire pour combattre la pauvreté, dans « La colère » il décortique l’intolérance, le racisme et l’homosexualité. Quid dans « Le sang des innocents » ? […]
La suite est à lire sur le blog de Aude-bouquine
Il s’appelait Dolls
Jonathan Ames traduit par : Lazare Bitoun
Eiditons Joëlle Losfeld 2024
Billet rédigé par Laulo
Si vous souhaitez lire un excellent polar qui a un goût de Marlow mais qui m’a également fait penser à la série des années 80 « Clair de Lune ». Si vous voulez de l’action et un anti-héros. Si vous voulez vendre un rein ou bien refourguer un diamant.
Happy Doll est le personnage qu’il vous faut. Il est détective privé sans clients, il n’a plus une tune et il est prêt à donner un rein pour sauver son vieil ami Lou. Mais à force de réfléchir, on risque de se décider trop tard et de s’enliser dans les problèmes. Il faut dire que Hap n’est pas vraiment un chanceux. Happy, c’est un peu l’incarnation de la Loi de Murphy…
Je me suis franchement régalée à lire ce polar un peu déjanté sur les bords. Le personnage de Happy est drôle et les situations dans lesquelles il se fourre sont rocambolesques à souhait. {…]
La suite est à lire sur le blog évadez-moi
Mon nom dans le noir
Jocelyn Nicole Johnson traduit par Sika Fakambi
Editions Albin Michel 2024
Billet rédigé par Christelle
Le chaos s’est installé sur les terres américaines. Les catastrophes climatiques s’enchaînent, entraînant des pannes massives, le pays est plongé dans le noir.
Une nouvelle occasion pour les suprémacistes blancs de s’en prendre encore une fois aux noirs et notamment à ceux du quartier First Street à Charlottesville en Virginie.
C’est à bord d’un bus jaune abandonné qu’un groupe réussit à s’échapper et parvient tant bien que mal à trouver refuge sur les hauteurs à Montecillo, la plantation historique de Thomas Jefferson. […]
La suite est à lire sur le blog madosedencre
Laidlaw
William McIlvanney traduit par : Freddy Michalski et Jan Dussay
Editions Rivages / Noir 2024
Billet rédigé par Yann
On me pardonnera cet extrait inhabituellement long (bien qu’un peu tronqué) car il me semble offrir une excellente idée de l’immersion totale que l’écriture de William McIlvanney (confortée par la superbe traduction de Jan Dusay) offre au lecteur. Cette plongée dans le Glasgow des années 70/80 gagne ainsi une épaisseur et une crédibilité que l’on n’avait pas connues depuis longtemps. Les hasards du calendrier m’ont fait lire quasi simultanément ce splendide Laidlaw et Bobby Mars forever, troisième opus des enquêtes d’Harry McCoy dont Alan Parks situe également l’intrigue dans la capitale écossaise. Si les qualités des romans de Parks sont indéniables et gagnent en puissance au fil des volumes, il faut toutefois reconnaître que son écriture paraît presque fade à côté de celle de McIlvanney. L’un privilégie le rythme et l’action, le second préfère s’attarder sur le décor et la psychologie de ses personnages. On retrouve ainsi chez le créateur de l’inspecteur Jack Laidlaw cette densité qui donnait à des romans tels que Les quatre coins de la nuit (Craig Holden) ou Mystic River (Dennis Lehane) leur statut de classiques instantanés. C’est toujours étonnant de sentir au fil des pages (et souvent dès les premières) que l’on tient un grand livre entre nos mains et c’est un plaisir toujours renouvelé, d’autant plus qu’il n’est pas très fréquent.
La suite est à lire sur le blog Aireslibres