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Publié par blog813

Marché du 6 mai 2024, Panier du Trophée Français

Ziennes et ziens, amis des littératures policières, bien le bonjour.

Voici ! vous avez été 75 : amateurs éclairés, professionnels ou non, écrivains, lecteurs, éditeurs, chroniqueurs, blogueurs, organisateurs de festival, … et j’en oublie : traducteurs, correcteurs… et autres, 75 donc à évoquer vos lectures 2023 et à indiquer celles qui vous paraissent mériter d’entrer en lice pour le Trophée 813.
Voici donc votre sélection. 5 blogueurs évoquent pour vous ces titres. Vous avez la fin du printemps et tout l’été pour lire ceux que vous ne connaitriez pas, en poche ou en numérique, empruntés en bibliothèque, piqués à votre belle-sœur… et voter ! Sachant que vous pouvez voter au second tour même si vous avez raté le coche du premier.
Nous comptons sur vous pour donner encore une fois à ce prix toute sa valeur : choix libre et éclairé !

Rétiaire(s)
DOA
Gallimard 2023 – Série Noire

par Cédric

[…] Rétiaire(s) est assurément un roman que tous policiers ou truands, reconvertis comme écrivain, aimeraient avoir écrit tant l'on se trouve plongé au coeur d'une intrigue policière à la tonalité résolument réaliste ce qui caractérise d’ailleurs son auteur habitué à digérer une somme considérable de documentation qu'il restitue  avec une redoutable précision sans pour autant alourdir un texte d'une efficacité impressionnante. Comme tout grand roman, il convient de souligner que le récit se mérite en fournissant notamment un bel effort de concentration afin d'assimiler l'abondance de patronymes, surnoms et abréviations d'offices étatiques qui jalonnent cette intrigue tournant autour d’un chargement de cocaïne dont DOA dépeint avec une belle justesse toute la trajectoire internationale ainsi que l’aspect géopolitique que génère un tel trafic et dont on peut découvrir la teneur dans les interludes ponctuant chacune des parties de l’ouvrage. Au milieu de toute cette quantité impressionnante de personnages, émerge bien évidemment Théo Lasbleiz, ce flic destitué et brisé qui traverse ainsi les trois mondes de la police, des truands et des détenus et dont les interconnections ne manqueront pas de déstabiliser le lecteur au rythme de rebondissements à la fois intenses et surprenants. […]
La suite de la chronique sur le blog.

Okavango
Caryl Ferey

Gallimard 2023 – Série Noire

par Yvan

[…] Qu’on vienne encore nous dire qu’il n’y a que les femmes qui sont capables de multitasking ! Avec « Okavango », Caryl Férey tient non seulement le lecteur en haleine avec un polar qui prend aux tripes,  mais il l’invite également au voyage, tout en donnant vie au monde sauvage et en dénonçant le braconnage et le sort réservé aux populations autochtones. Et pour couronner le tout, il transforme l’essai en coup de cœur !
Avec « Okavango », le lecteur embarque immédiatement pour les terres sauvages d’Afrique, au cœur d’un immense territoire comprenant cinq pays: l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe, la Namibie et le Botswana. Tout débute par la découverte du corps d’un jeune pisteur dans la réserve hyper-sécurisée d’un riche misanthrope qui se retrouve très vite dans la ligne de mire de la ranger botswanaise Solanah Betwase et de son partenaire Seth, qui mènent l’enquête sur ce meurtre qui semble lié au braconnage. […]
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Free Queen
Marin Ledun

Gallimard 2023 – Série Noire

par Lison

[…]
L’industrie y est en berne, sauf une filière au potentiel gigantesque : celui de la bière. L’urbanisation et la démographie du Nigéria sont en effet galopantes : il est le pays le plus peuplé d’Afrique et plus de la moitié de ses 190 millions d’habitants ont moins de 30 ans. Les industriels spécialisés dans ce domaine ont donc de quoi se livrer à une « guerre de la bière » où tous les moyens sont bons pour faire le plus de bénéfices possibles. Dans un pays corrompu jusqu’aux plus hautes strates de la société, les multinationales ont recours sans même se cacher aux réseaux criminels qui régissent le milieu de la prostitution à des fins commerciales : vendre le corps des femmes pour mieux vendre leur bière, sans autre considération. Vu l’ampleur du réseau qui semble agir en toute légimité sans se soucier des forces de l’ordre préalablement achetées par les industriels, les enquêtes de Oni Goje et de Serena Monnier semblent presque dérisoires et leur guerre perdue d’avance pour une cause que les nigérians eux même ne semblent pas défendre. […].
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Petite sale
Louise Mey

Editions du Masque 2023

par Ju

. […] « Petite sale » c’est un titre, c’est ensuite une quatrième de couverture, mais c’est surtout une intrigue époustouflante à l’ambiance délétère.
Le voyage ne sera pas une sinécure, bien au contraire, mais il sera à la hauteur d’une atmosphère glauque et poisseuse.
« Petite sale », c’est un environnement, des mots qui s’imbriquent pour nous embarquer pendant une dizaine de jours, dans un petit village français à l’aune de mai 68, mais où le temps semble s’être figé dans la féodalité qui n’a plus court. Un village figé dans le temps, enlisé dans sa turpitude à l’image de cette neige, cette froidure hivernale qui glace même les plus chaleureux. La neige glaciale comme l’accueil des villageois empêtrés dans le silence, conscients d’une normalité tronquée, mais dont ils sont consentants, par peur de se voir exclus, renvoyés de leur travail, voir pire. Tout le monde nage dans un brouillard chargé de secrets, de regrets. C’est tout le poids des non-dits et de l’absence de communication profondément enracinés dans cette terre. […]
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Sans collier
Michèle Pedinielli

Editions de l’Aube – Noire 2023

par « les mafieuses »

Ghjulia Boccanera est de retour pour notre plus grand plaisir et on ne va pas se mentir on avait hâte de la retrouver. Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore rencontré, Ghjulia Boccanera alias « Diou » est une quinqua détective privée qui habite le Vieux Nice avec son coloc’ Dan. Ce dernier est un vrai oiseau de nuit et tient une galerie d’art le reste du temps. Honnêtement c’est difficile de ne pas s’attacher à ce personnage que je trouve particulièrement réussi depuis « Boccanera », le premier roman noir de Michèle Pedinielli avec la première apparition de Diou. Elle a une répartie d’enfer et n’est jamais bien loin lorsqu’il s’agit d’aller manifester contre le dernier projet absurde de la ville dans laquelle elle vit. Entourée d’une troupe de joyeux drilles que l’on retrouve de bouquin en bouquin, on ne peut qu’adhérer aux aventures de Diou. « Sans collier » ne fait pas exception, on est pris dans l’intrigue, dans ce juste dosage entre humour, moments plus dramatiques et ambiance niçoise bien propre aux polars de l’autrice. Dans ce dernier roman, il semblerait que des accidents du travail ne soient pas déclarés dans les règles de l’art sur un grand chantier niçois. […]
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J
Merci quand même 😉
Répondre
B
Pas de souci...<br />
J
Merci pour le partage :)
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B
C'est le principe de cette page : Jeanne et Pierre explorent les blogs et sélectionnent ceux qui leur paraissent le mieux traiter les livres choisis.