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Publié par blog813

Toujours aussi intéressante, la lettre hebdomadaire de Libé. En plus, cette semaine, elle parle de notre revue. Merci Alexandra Schwartzbrod.
N.B. Cette lettre est une vitrine, vous ne pourrez pas lire les textes intégraux.

 

Etats-Unis: 50 polars pour 50 Etats

Les élections américaines se tiennent dans moins de trois semaines désormais et le résultat s'annonce serré. Vous pourrez suivre sur le site de Libé cette nuit cruciale du 5 au 6 novembre grâce à un live nourri par nos correspondants et envoyés spéciaux sur place mais aussi par certain·e·s d'entre nous prêt·e·s à passer une nuit blanche pour vous informer. En attendant, nous avons entrepris de vous raconter les Etats-Unis à notre façon : à partir de lundi, nous publierons chaque jour sur notre site cinq polars à lire correspondant à cinq Etats américains. Ce sera bien sûr une liste très subjective, mais qui vous donnera une petite idée de cette littérature noire américaine dominée largement par la question du racisme. C'est un libraire qui nous a proposé ce projet, Théodore Dillerin, du Comptoir des mots, dans le XXe arrondissement de Paris, et nous avons été tout de suite emballée par l'idée. Sans son enthousiasme, son obstination et sa force de travail, nous n'y serions sans doute pas parvenue. 
Autre projet qui nous galvanise, Libération sera désormais partenaire du Festival de polar «Un aller et retour dans le noir» de Pau. La dernière édition, au début du mois, a été un vrai succès, les libraires ont été dévalisés. Elle a été portée par James Ellroy (lire ci-dessous) mais pas seulement. Des auteurs américains, justement, il y en avait plusieurs et non des moindres, reconnaissables à leur casquette vissée sur la tête: David Joy, William Boyle ou Richard Krawiec qui a gagné la grosse boule à facettes du meilleur danseur lors de la traditionnelle soirée d'accueil dans une salle transformée en boîte de nuit (précisons que nous avions nous-même gagné la petite boule à facettes il y a deux ans, il n'y a pas que les Américains qui aiment danser).
Allez, restons dans la tonalité américaine et quittons nous avec the Boss, Bruce Springsteen et son formidable Dancing in the Dark, oui, c'est d'actualité…

 

Alexandra Schwartzbrod
Directrice adjointe de la rédaction 

 

«J’écris des livres que personne d’autre n’a les couilles et l’endurance d’écrire»: James Ellroy à plein Pau

L’édition 2024 du festival «Un aller et retour dans le noir», qui s’est tenue les 5 et 6 octobre dans la capitale du Béarn, a fait le plein de lecteurs et d’auteurs, à commencer par le fameux «Dog» de Los Angeles. Sabrina Champenois 

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David Peace : «Une de mes raisons d’écrire, c’est d’apprendre»

L’auteur britannique, qui vit au Japon depuis 1994, publie Patient X (Rivages), un livre sur l’écrivain nippon Ryunosuke Akutagawa. Une «fenêtre» sur cet auteur phare de la littérature japonaise, dont les textes l’ont aidé à écrire ses romans noirs, et notamment sa trilogie sur Tokyo. Christine Ferniot

 

 

«Le Murmure des hakapiks», qui s’y frotte s’y pique

Après sa Mariée de corail (L'aube noire, 2023, Prix Mystère de la critique), tout juste publié en poche, l’autrice québécoise Roxanne Bouchard, voix singulière du polar, nous embarque sur un chalutier qui part à la chasse aux phoques, où rien ne va se passer comme prévu. A.S.

Getty Images

 

Ian Manook, tous les garçons et les filles de leur âge

Faux polar mais vrai roman d’apprentissage, le Pouilleux massacreur (la Manufacture de livres) plonge sans nostalgie dans la banlieue des années 60. Une chronique rédigée par l'historien Arnaud-Dominique Houte, professeur à Sorbonne-Université, à l'occasion du «Libé des Historiens».

Jean-Claude Gautrand/Roger-Viollet

 

«Leo», un polar violent et fleur bleue

Avec son dernier roman, publié à la Série Noire, l’auteur sud-africain Deon Meyer continue à dénoncer la corruption et la violence qui gangrènent son pays tout en s’accordant quelques moments de romantisme. Ch.F.

Nigel Jared/Getty Images

 

 

Dans les Assassins de l’aube (Presses de la cité), le très prolifique auteur de Rouen nous embarque en Guadeloupe où des meurtres rituels font remonter les heures les plus sombres de l’île. Fabrice Drouzy

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Photo : Aurélien Brusini/Hemis. AFP

 

Katrín Jakobsdóttir, quand les polars rassurent

Arrivée à Paris la veille au soir, Katrín Jakobsdóttir doit filer dans quelques heures en Espagne pour participer à un sommet européen et pourtant celle qui est encore Première ministre d'Islande, ce 4 octobre 2023, ne montre aucun signe de stress ou d’impatience. Elle est là pour parler de Reykjavik, le polar qu’elle vient de publier avec son compatriote et ami Ragnar Jónasson, et elle est heureuse de cette parenthèse dans un quotidien surchargé. Avec ses grandes lunettes et ses cheveux châtains détachés sur les épaules, elle a l’air d’une ado et pourtant, à 47 ans, elle dirige depuis 2017 son pays sans heurts, ou presque. Katrín Jakobsdóttir aime les polars car ils la rassurent: «Cela commence par un meurtre, l’angoisse, le chaos et à la fin l’ordre est rétabli, on est soulagé.» Et elle s’y connaît, elle qui a consacré sa thèse de littérature, en 2004, à l’auteur islandais de polars le plus célèbre de la planète… Arnaldur Indridason. Reykjavik vient tout juste d'être publié en poche, chez Points. A.S. 

Lire la chronique du 13 octobre 2023

 

Un fossoyeur et sa protégée sont au cœur de Une tombe pour deux (Gallimard-la Noire), un roman situé dans un comté de Caroline du Nord. Avec l'auteur américain, imprévisible et très humain, on ne sait jamais si les histoires vont bien ou mal se terminer. Claire Devarrieux

Photo : Leon Justice/Getty Images

 

 

« – Ce sont des menaces de mort.
Samson O'Brien regarda l'écran du téléphone qu'on lui tendait par-dessus son bureau et haussa les épaules.
– C'est possible. Ou alors, vous vous faites juste troller sur les réseaux sociaux, ce qui arrive tout le temps et ne veut généralement rien dire.
Un haussement de sourcils aussi parlant qu'un roman paracheva l'étonnement  parfaitement joué inscrit sur le visage aux pommettes ciselées qui lui faisait face.
– J'aimerais bien partager votre désinvolture. Mais vous êtes habitué au danger, vous. Tandis que moi, le plus dangereux qui risque de m'arriver, c'est que quelqu'un me tende une paire de ciseaux la pointe en avant.»

Julia Chapman, Rendez-vous avec le destin, traduit par Dominique Haas et Stéphanie Leigniel, Robert Laffont (la Bête noire), 448pp., 14,90€ (ebook: 9,90€).
En librairie cette semaine

 

Olivier Ciechelski, lauréat du Prix Claude-Mesplède


Le prix Découverte Claude-Mesplède, qui récompense un auteur de noir prometteur a été remis au festival de Pau à Olivier Ciechelski pour Feux dans la plaine (Rouergue) dont nous avions dit ici tout le bien que nous en pensions. Le prix Marianne-Un aller et retour dans le noir a, lui, été attribué à S.A. Cosby pour le Sang des innocents (Sonatine), que nous avions adoré aussi. 

A noter aussi que Vincent Ejarque s'est vu attribuer, lors des Rendez-vous de l'histoire de Blois, le prix du Noir de l'Histoire 2024 pour Un sang d'encre (Ramsay).

Et Pierre Pouchairet a reçu le prix du roman d'espionnage 2024 de l'Amicale des anciens des services spéciaux pour son nouveau roman Captagonia, coédité par les éditions Konfident et La Manufacture de livres.

 

 

 

 

«Disclaimer» d’Alfonso Cuarón, un secret bien regardé

Portée par Cate Blanchett et Sacha Baron Cohen, la série sur une révélation et ses conséquences, est splendide à contempler. Chaque scène frappe avec force grâce à ses couleurs, ses textures et ses mouvements. Marius Chapuis

 

Satire dans tous les sens avec Pietro Germi

Dans ses films noirs, ses drames «western», puis ses comédies, le cinéaste insaisissable des années 60 et 70, un peu oublié, épinglait les mœurs rétrogrades de son pays, l’Italie. La Cinémathèque lui consacre une rétrospective. Nathalie Dray

 

C'est une spécificité française, les festivals polar pullulent.
Notre sélection mensuelle.

Festival du polar, à Villeneuve-lez-Avignon (Gard)
du 30 octobre au 3 novembre
Avec Sandrine Collette, Abir Mukherjee, Elliot Ackerman, Pete Fromm, Sophie Loubière, Sonja Delzongle...

Noir sur la ville à Lamballe (Côtes-d'Armor)
les 18 et 19 novembre
Avec, entre autres, Marion Brunet, Julia Chapman, Hervé Le Corre, Caroline Hinault, Jean-Bernard Pouy, Marc Villard…

Festival des littératures policières à Libourne (Gironde)
les 23 et 24 novembre
Marrainé par Anouk Shutterberg et parrainé par Alexis Laipsker, avec entre autres Sandrine Destombes, Max Monnehay et Dominique Sylvain…

 

Revue 813

Au sommaire de ce numéro, un dossier spécial sur ces nouvelles voix du polar que sont Gwenaël Bulteau, Marion Brunet, Benjamin Fogel, Danü Danquigny, Pascale Dietrich et Benoît Philippon.
A noter aussi une nouvelle inédite de Joseph Incardona, Quand tu descendras du ciel.

 

Une newsletter bimensuelle réalisée par Alexandra Schwartzbrod

Avec Sabrina Champenois, Marius Chapuis, Claire Devarrieux, Nathalie Dray, Fabrice Drouzy et Christine Ferniot

Documentation: Bénédicte Dumont et Claudine Mamy

Conception graphique: Christelle Causse et Victor Vincent

Editing photo: Laure Troussière

 
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