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Publié par blog813

 

Marché du 21 décembre 2024

Amis du noir, ziennes et ziens, salut !

C’est Noël ou presque et vous n’avez pas écrit au rougeaud barbu ? Pas de panique. Dites-lui de passer sur le blog, de prendre connaissance du travail – certains dirons peut-être des vaticinations - de Jeanne (Desaubry) et Pierre (Faverolle). Promeneurs du net, ils glanent des bonheurs de lecture puis les partagent. Rien de mieux pour remplir sa hotte ! Et si personne ne pense à vous, offrez-vous les romans recommandés, sans compter ceux qu’on vous conseillera la semaine prochaine pour finir l’année en… noir, bien-sûr.
Et n’oubliez pas le principal (comme dit toujours Pierre), lisez !

Un trou dans le cœur
Nicolas Zeimet

Editions Denoël2024

Billet rédigé par Aude

Avec « Un trou dans le coeur », Nicolas Zeimet nous emporte dans une intrigue subtile et émotionnellement intense qui explore des problématiques humaines profondes. L’histoire met en scène Camille et Loïc, un couple qui, après des années d’échecs pour concevoir un enfant, décide de faire appel à une « femme » porteuse aux États-Unis. Ensemble, ils viennent d’acheter une maison en Bretagne où Camille exerce son activité d’illustratrice de livres pour enfants. Ils sont complices, leur couple est basé sur la communication et la confiance. C’est également ensemble qu’ils choisissent Lorna, la femme qui va porter leur enfant. Américaine, avec de solides valeurs d’altruisme et de solidarité, elle coche toutes les cases pour « offrir » au couple, le bébé tant attendu. Lorsque Lorna est enfin enceinte, il ne reste que quelques semaines pour toucher du doigt un bonheur parfait. Alors qu’ils sont sur le point de réaliser leur rêve de devenir parents, Camille s’évapore sans laisser de traces. De retour d’un voyage professionnel, Loïc retrouve la maison vide. Camille a disparu, sans rien emporter avec elle. Pourquoi ?
La suite est à lire sur le site aude-bouquine

Le seul coupable
Jacques Saussey

Editions Fleuve Noir 2024

Billet rédigé par Thomas & Chris

Qu’on se le dise, Le seul coupable est la belle surprise de cette fin d’année en termes de polar et de proposition qui tient la route. Jacques Saussey nous invite à suivre ses personnages dans la réouverture d’une enquête bouclée depuis un petit moment, grâce à un acte de désespoir commis par la mère de la victime. Celle-ci ne veut parler qu’à une seule personne, celle chargée de l’enquête à l’époque. Elle est sûre d’elle, le meurtrier n’était pas le bon…
Kessler, flic à la retraite, revient sur le devant de la scène, après son enquête dans L’aigle noir, pour tenter de rouvrir ce cold case, de comprendre s’ils ont pu se tromper et pour donner un gros coup dans la fourmilière. C’est ainsi que l’on s’enfonce dans un polar simple, sans fioriture qui nous embarque dans les prémices d’une histoire qui va finir par tous nous dépasser.
La suite est à lire sur le site tomabooks

Cartel 1011, les bâtisseurs
Mattias Köping

Editions Flammarion 2024

Billet rédigé par Pascal Kneuss

Avec des récits à la fois puissants et agressifs, Mattias Köping frappe souvent fort et, évidemment, j’en redemande. Cette fois-ci, sa force de frappe se fait d’une précision redoutable. Bienvenue dans la réalité.
Nous voilà plongés en Colombie, au Mexique, en Italie, en Espagne, entre autres, au cœur du trafic de drogues, d’êtres humains, de tout, dans un univers impitoyable de cartels, de violence, de soif de pouvoir et d’autorité. Un milieu féroce, où l’espérance de vie est aussi courte que l’ambition est grande. Köping en brosse le tableau sans détour et avec une densité rare.
La suite est à lire sur le site Universpolars


 

La langue chienne
Hervé Prudon

Editions de La Table Ronde 2024 (Série Noire 2008)

Billet rédigé par Velda

Il n'est pas si fréquent de tomber sur un roman qui vous remue. C'est ce qui vient de m'arriver avec La langue chienne de Hervé Prudon. Publié une première fois à la Série noire en 2008, le roman n'avait sans doute pas rencontré le public qu'il méritait. On ne remerciera donc jamais assez les éditions de la Table ronde et Jérôme Leroy, qui a voulu le republier cette année dans la collection "La petite vermillon". Hervé Prudon est un auteur dont on ne parle pas assez. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir écrit : depuis la fin des années 70, il a publié une trentaine de titres, travaillé comme scénariste et comme auteur de théâtre, comme journaliste aussi. Peut-être est-ce le lot des auteurs qui ne se laissent pas enfermer dans un genre (et les codes qui vont avec) que d'être connus et reconnus par peu de lecteurs, suffisamment curieux et amoureux de la langue pour apprécier une littérature libre, tortueuse, audacieuse, qui ose franchir les barrières, défier les règles narratives auxquelles sont habitués les lecteurs, s'exprimer sur le mode poétique au sein même d'un roman noir.
La suite est à lire sur le site leblogdupolar

 

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