En avril à la Tache Noire
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« Il ne leur reste que la religion pour montrer qu’ils existent. Ce nouveau terrorisme est une forme dégénérée de la lutte de classes. » A l'occasion de la sortie du 10e volet des enquêtes du commissaire Soneri traduites par les éditions Agullo, la librairie la Tache Noire a le plaisir d'accueillir Valerio Varesi pour une soirée d'échange autour de son personnage et du regard acéré qu'il porte sur la société italienne. A ne manquer, comme d'hab', alors à vos agendas !!! ---------- La 4 de couv' : "Pour la première fois depuis des années, Soneri se trouve vraiment désemparé. Ce n’est ni à cause du meurtre sur lequel il enquête, ni de l’hypocrisie des politiques ou de ses supérieurs. Pas même à cause de sa santé déclinante. Le vrai problème, c’est le monde dans lequel il est entré, qui ne ressemble en rien au sien. Tout a commencé avec le meurtre de Hamed, un jeune tunisien employé pour assister un vieil aveugle. En revenant sur ses traces, Soneri tombe tête première dans le monde de la communauté musulmane de la banlieue de Parme, où la tension entre immigrés et locaux atteint son paroxysme. Quelle est la véritable raison de ce conflit ? S’agit-il de questions culturelles et de fondamentalisme religieux ? Ou d’une lutte pour le contrôle du trafic de stupéfiant ? La seule chose que tous semblent avoir en commun est une haine visible … Valerio Varesi aborde ici l’une des questions les plus controversées de notre époque, la relation entre les communautés religieuses."
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Vendredi 11 avril à 18h30:
Gaspard Popp, enquêteur dans le Strasbourg révolutionnaire avec Alexis Metzinger |
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Mongolie, Brésil, Islande, Grand nord canadien... On connaît le goût de Ian Manook pour les grands espaces et sa maîtrise de l'intrigue, du suspense et de l'action... Avec Débâcle, son second roman à être publié chez Paulsen, le père de Yeruldelgger nous emmènera cette fois dans les plaines sibériennes dans un thriller politique et historique à couper le souffle. Un ouvrage finement documenté sur les premiers jours qui ont suivi la dissolution de l'Union soviétique...
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La 4 de couv' : "Balitsky Point, 1991. Boris Eltsine vient de dissoudre l'Union soviétique et le Parti communiste dont tout dépendait : salaires, pensions, carburant, munitions... L'hélico qui ravitaille tous les six mois ce comptoir isolé de Sibérie se pose à vide. Seul en descend un homme, ex-agent du KGB, à la recherche d'un ermite, survivant du goulag. Dans ce pays âpre et grandiose commence alors une traque machiavélique pendant laquelle ni les bêtes sauvages, ni les incendies, ni les fous de Dieu, ni les tortionnaires n'entameront la détermination du chasseur et de sa proie."
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Hugues Pagan, une ombre portée sur fond noir
Le commissaire Schneider, comme Hugues Pagan, est une vieille connaissance. On le croisait déjà au début des années 80 dans un roman crépusculaire, la Mort dans une voiture solitaire. Pas étonnant que ce nouvel opus se déroule sensiblement à la même époque, Pagan s'y sent comme un poisson dans l'eau, la modernité n'est pas sa came. C'est un flic cabossé, costume élimé, son policier impassible est en ville cette nuit et tombe sur un incendie, une ancienne menuiserie qui brûle trop facilement. L'origine criminelle ne fait aucun doute et le pyromane vite arrêté est un sans-le-sou qui a obéi à un mystérieux commanditaire. Que du classique, il manque juste le réverbère, chez Pagan l'ambiance et plus importante que l'intrigue, par contre, on ne rigole pas avec les personnages. C'est du sérieux. Il y les bourgeois et « les autres ». Des cadavres s'amoncellent et pourtant le roman reste contemplatif, comme son héros toujours sinistre, pointu et toujours de mauvaise humeur. Bref, un vrai polar bien noir, un bijou à l'ancienne.
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La 4 de couv : "L'inspecteur principal Claude Schneider et son groupe viennent d'être appelés sur un incendie: une ancienne menuiserie a été réduite en cendres. Les premières constatations révèlent la présence de trois corps calcinés, trois clochards qui avaient trouvé refuge dans le sous-sol. Très vite l'origine criminelle est confirmée et la police ne tarde pas à recevoir le témoignage d'un maçon qui dit avoir été contacté pour allumer l'incendie. Le début d'une enquête où Schneider aura souvent l'impression de rencontrer le diable.
Un auteur récompensé par tous les grands prix du genre : Prix Mystère de la critique, Grand Prix de Littérature policière, Prix Landerneau Polar."
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Jacky Schwartzmann, Pascale Dietrich et Benjamin Dierstein vous donnent rendez-vous à la Tache Noire
Jacky Schwartzmann, l'ombre du Z. (ou l'extrême-droite comme si vous y êtiez...)
Le pitch : "Lorsque Jean-Marc Balzan, vieux garçon sans enfant, prend enfin sa retraite, il est persuadé qu’il va se la couler douce. Petits restos, voyages, la liberté, quoi. Mais c’est compter sans Bernard, son plus vieil ami. Ils sont potes à la vie à la mort depuis l’école maternelle. Et ce que Jean-Marc fait de mieux dans la vie, c’est rattraper les conneries de Bernard. Ce dernier est sympa, il peut faire preuve d’intelligence, mais il est aussi capable d’être très con. Aussi, lorsqu’il s’engage dans l’équipe de campagne d’Éric Zemmour pour la présidentielle de 2027, Jean-Marc craint le pire.
Soucieux de protéger Bernard, Jean-Marc s’enfonce insidieusement dans la mouvance d’ultradroite lyonnaise. Il rencontre des néonazis amateurs de voitures de collection, des gendarmes qui veulent faire de lui une balance, des entrepreneurs véreux, des ultras qui fomentent un attentat, des maires de village sans étiquette, et même Éric Z himself.
Bref, c’est l’histoire d’une retraite bien pourrie.
Durant vingt-cinq ans, Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour observer ses contemporains. Il est maintenant auteur et scénariste de bandes dessinées et de longs-métrages. Son parcours à la fois schizophrène et formateur a façonné sa plume incomparable. SHIT !, son précédent roman, a obtenu le prix Le Point du polar européen et les suffrages unanimes de la presse et des lecteurs"
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Pascale Dietrich : rencontre avec un agent pas très discret
Le pitch : "Après une enfance calamiteuse, Anthony Barreau s’enorgueillit d’habiter le XVIe arrondissement parisien, de porter d’impeccables chemises blanches et de mener une brillante carrière d’agent. Pas agent d’auteurs ou de stars. Non, lui gère les contrats qu’on pose sur la tête de certains indésirables et qui rapportent dix pour cent du montant destiné au tueur. Un travail méticuleux et tranquille, tant qu’on efface ses traces et qu’on évite les ratés. Mais le jour où une mission tourne au fiasco et que le commanditaire, un caïd redoutable, se retourne contre lui, tout part en vrille. Face au règlement de comptes annoncé, Anthony doit au plus vite trouver une planque. Quoi de plus insoupçonnable que le camping de Vierzon? Et quelle meilleure couverture qu’une vieille dame en cavale prête à tout pour échapper à l’Ehpad ?
Pascale Dietrich est née à Tours en 1980 et vit à Paris. Sociologue, ses travaux portent sur les populations précaires et les inégalités. Elle est l’auteure de plusieurs comédies noires, notamment Les Mafieuses et Faut pas rêver. L’Agent est son cinquième roman"
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Bleus, Blancs, Rouges, un French Tabloïd sous Giscard par Benjamin Dierstein
Le pitch : "Printemps 1978 : les services français sont en alerte rouge face à la vague de terrorisme qui déferle sur l’Europe.
Marco Paolini et Jacquie Lienard, deux inspecteurs fraîchement sortis de l’école de police et que tout oppose, se retrouvent chargés de mettre la main sur un trafiquant d’armes formé par les Cubains et les Libyens et répondant au surnom de Geronimo. Traumatisé par la mort d’un collègue en mai 1968, le brigadier Jean-Louis Gourvennec participe à la traque en infiltrant un groupe gauchiste proche d’Action directe. Après des années d’exil en Afrique, le mercenaire Robert Vauthier revient en France pour régner sur la nuit parisienne avec l’appui des frères Zemour. Lui aussi croisera le chemin de Geronimo. Quatre destins qui vont traverser les années de plomb, les coups fourrés politiques et les secousses de la Françafrique.
Le premier tome d’une saga historique entre satire politique, roman noir et tragédie mondaine, dont les personnages secondaires ont pour nom Valéry Giscard d’Estaing, Pierre Goldman, Jacques Mesrine, Jean-Bedel Bokassa, Alain Delon, Tany Zampa ou Omar Bongo."
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Dimitri Kantcheloff, Tout le monde garde son calme (Finitude)
C’est un drôle d’ovni littéraire qui nous est tombé entre les mains en janvier dernier, et une superbe réussite à tous les niveaux, qu’il s’agisse du style, de l’intrigue ou de l’ambiance…
Bien inscrit dans le contexte de la fin des années 70, le roman de Dimitri Kantcheloff met en scène Victor (cadre moyen brutalement licencié qui découvre la lutte des classes et l’absurdité du système dont il a longtemps été le serviteur loyal) et Corine (jeune pasionaria gauchiste virée braqueuse autant par conviction que par ennui) qui incarnent, chacun à sa manière une de ces figures si chères au cinéma de ces mêmes années.
Car c’est assurément là un des tours de force de Dimitri Kantcheloff, que de convoquer avec talent les grands classiques du néo-polar ou du film de genre… Avis aux amateurs, il y a autant de Manchette que de Tavernier dans ce roman très contemporain qui se lit d’une traite, sans nostalgie, et dont on ne se lasse décidément pas.
Bref, foncez et lisez Dimitri Kantcheloff !!! « Tout le monde garde son calme » coche toutes les cases du coup de coeur tendance coup de foudre, à côté duquel les lecteurs avertis n’ont tout simplement pas le droit de passer.
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La 4 de couv’ : « En ce soir d’hiver 1979, Victor Bromier s’attarde dans un bar-tabac à l’angle du quai Saint-Antoine à Lyon. Il vient d’être licencié de son emploi de représentant en parapluies et noie sa colère et ses illusions dans le Jack Daniel’s. Et là, ça lui tombe dessus, dans un éblouissement, dans un éclat de voix : un tourbillon qui s’appelle Corine.
Coup de foudre immédiat et improbable entre la fougueuse révolutionnaire et l’ex-vrp « petit-bourgeois ». Alors il abandonne tout pour sa belle passionaria, vite convaincu que « la lutte des classes n’attend pas ». S’ensuivent braquages, cavales rocambolesques, rencontres épatantes…
Bref, c’est un peu Bonnie & Clyde sous Giscard ! »
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[6 mois ferme] L'abonnement polar :
Les titres de mars-avril sont (enfin) disponibles... |
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Pour mars, nous avons choisi de vous proposer un court roman noir de l'auteur ukrainien Andreï Kourkov écrit il y a une trentaine d'année et republié récemment par Liana Levi, L'ami du défunt. Une bonne occasion de jeter un autre regard sur ce pays aujourd'hui en guerre, et de découvrir un de ses grands auteurs par le biais d'un roman noir captivant et décalé. Le pitch : "Une mauvaise année s’achève pour Tolia. Plus de boulot, plus d’épouse. Il décide d’en finir avec l’existence en commanditant son propre assassinat, puisqu’à Kiev les tueurs à gages sont légion. L’engrenage mortel est lancé. Mais, contre toute attente, Tolia reprend goût à la vie et à l’amour. Hélas, le tueur est déjà à ses trousses et tient absolument à exécuter son contrat. Il est alors contraint d’engager un second homme de main pour se débarrasser du premier… Un roman noir à la Kourkov, où les tueurs à gages courent les rues et la vodka coule à flots. Andreï Kourkov, le plus célèbre écrivain ukrainien, est né en Russie en 1961 et vit à Kiev. Depuis la publication de son roman Le Pingouin jusqu’à aujourd’hui avec le succès des Abeilles grises (Prix Médicis étranger 2022), il s’impose comme une figure incontournable sur la scène littéraire internationale." Un des deux titres prévus pour avril est également d'ores et déjà disponible. Il s'agit de Contrebandiers, un polar écrit à quatre mains spécialement pour la 21e édition de Quais du polar qui se tient ce week-end à Lyon. Depuis quelques années, les organisateurs du salon ont pris la bonne habitude de solliciter un auteur de polar français et un auteur européen pour l'écriture d'un roman inédit. Cette année, ce sont Valerio Varesi et Michèle Pédinielli qui ont été retenus, et très franchement, leur roman qui se situe dans les Alpes à la frontière entre la France et l'Italie, est une petite pépite à découvrir sans tarder. Le pitch : "Deux auteurs, deux pays : un polar suspendu entre Lyon et Milan ! Le corps sans vie d’un passeur est retrouvé dans cette région enneigée des Alpes Valaisannes, entre Savoie et Piémont. Un indice permet à la police italienne d’identifier assez vite l’homme assassiné : Leonardo Morandì. Pendant ce temps, côté français, un jeune burkinabè, qui tentait étrangement de retourner vers l’Italie, est découvert à moitié gelé par Suzanne Valadon, accompagnatrice en montagne. Le garçon aurait-il un lien avec ce meurtre ? De part et d’autre de la frontière, flics et contrebandiers vont s’affronter, car un mort, ce n’est jamais bon pour les affaires…" Michèle Pedinielli vit à Nice. Journaliste pendant une quinzaine d’années, elle est aussi l’auteure de nouvelles et de romans noirs dont Boccanera (prix Lion noir 2019), Après les chiens, La Patience de l’immortelle (Prix spécial du jury de l’Évêché 2022) et Sans collier. Dernier titre paru aux éditions de L’Aube : Un seul œil (2025). Valerio Varesi vit à Parme. Il a été longtemps journaliste à La Repubblica et est l’auteur d’une dizaine de romans policiers mettant en scène les célèbres enquêtes du commissaire Soneri. Citons Le Fleuve des brumes (prix Violeta Negra 2017) ou encore La Stratégie du lézard. Dernier titre paru aux éditions Agullo : L’Autre Loi (2025)." |
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