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Publié par blog813

En juin à la Tache Noire :
littérature, histoire, essais... et polars...

Bonjour à tous.tes,

Et c'est parti pour une dernière série de rencontres avant une petite pause estivale. Vous le savez, à la Tache Noire on trouve du polar (beaucoup) et aussi autre chose, notamment des essais qui font souvent écho à ce qui fait le sel et le charme de la littérature noire ("le monde va vite, tant pis si nous sommes fatigués").

Ce mois de juin sera donc pour nous l'occasion de vous inviter à participer à des rencontres organisées en partenariat avec d'autres autour de sujets qui nous passionnent et nous tiennent à coeur.

Nous aurons donc l'occasion de parler littérature avec Stéphane Leneuf (en partenariat avec l'association Book1), histoire avec Gérard Mordillat et Georges Bischoff (avec nos amis de l'Université Nouvelle), constitution avec Lauréline Fontaine (avec les Amis du Monde diplomatique), histoire encore avec Pierre Krieger, écologie avec Terres de Luttes (et le groupe local de Greenpeace) et bien sûr polar avec Fabrice Linck qui vient de signer son premier roman dans la belle collection des Enquêtes rhénanes...

A vos agendas, et n'hésitez pas à en parler autour de vous !!!

A très bientôt,
LTN Strasbourg

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Mardi 3 juin à 18h à la Tache Noire:
Stéphane Leneuf, L'aube du mal, en partenariat avec l'association Book1

Un roman historique bouleversant, une famille déchirée par les tourments de l'Histoire.

Alsace, 1918. Tandis que la France célèbre sa victoire, Marie voit Bernhard, son mari allemand, la quitter, emmenant outre-Rhin l'un de leurs jumeaux, âgés de quelques mois à peine.

Commence alors pour elle une vie de veuve de guerre où elle doit porter ce secret, gardant toujours l'espoir de réunir les siens, même lorsque éclate le conflit avec l'Allemagne du IIIe Reich.

Mère courage, résistante de la première heure, elle s'engage contre la barbarie nazie, sans savoir que le destin pourrait la livrer à ce fils qu'elle n'a jamais revu, et devenu officier SS.

LA BRAVOURE ET LE COMBAT D'UNE FEMME CONTRE LE CHAOS DU MONDE.

En partenariat avec l'association Book1. Rencontre animée par Denis Huber.

 

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Mardi 3 juin à 19h au Michel 20 avenue de la Marseillaise :
La guerre des paysans en Alsace vue par Georges Bischoff et Gérard Mordillat, en partenariat avec l'Université Nouvelle

A l'occasion du 500e anniversaire de la révolte du Bundschuh, l'Université Nouvelle vous invite à une rencontre débat avec Georges Bischoff et Gérard Mordillat (attention la rencontre aura lieu au Michel, 20 avenue de la Marseillaise et non à la Tache Noire)

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Au printemps 1525, en Alsace comme dans une grande partie du Saint-Empire romain germanique, les paysans prennent les armes au nom de l'Évangile pour promouvoir un monde fraternel, sans seigneurs ni maîtres. Leur emblème est le Bundschuh, le soulier à lacet des gens du peuple. Ils pillent les maisons religieuses, menacent les châteaux, rallient à leur cause l'immense majorité des villages et un grand nombre de villes. Mais leurs premiers succès se terminent rapidement dans un immense bain de sang.

Au soir du Moyen Âge et à l'aube des Temps modernes, dans un climat de tensions politiques et sociales à l'échelle de l'Europe, la guerre des paysans est une vraie révolution. L'historien médiéviste Georges Bischoff raconte, avec une érudition qui n'exclut pas la verve souvent truculente, les premières années du bouillonnant XVIe siècle dans le sud de l'espace rhénan et dans les régions limitrophes, Lorraine et Franche-Comté, alors que l'humanisme ébranle de vieilles certitudes et que la Réforme s'éveille.

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Début du XVI? siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses "95 thèses" contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X. Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Mu¨ntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : "Omnia sunt communia", "Tout est à tous". C'est dans ce contexte que le jeune Luca est envoyé par Léon X à Wittemberg pour être ses yeux et ses oreilles. Bref, pour être son espion... Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat (Ulysse Nobody, Le Suaire) et sublimé par le dessin généreux d'Éric Liberge (Le Suaire). Un récit d'une guerre contre les inégalités sociales et économiques qui résonne encore aujourd'hui.

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Jeudi 5 juin à 18h30 à la Tache Noire:
Café diplo avec Lauréline Fontaine, La Constitution au XXIe siècle. Histoire d'un fétiche social

Le jeudi 5 juin, à 18 h 30, à la Librairie-Café La Tache Noire, 1, rue de Zurich à Strasbourg : rencontre avec Lauréline Fontaine, pour une présentation de son dernier livre La constitution au XXIè siècle – Histoire d’un fétiche social. Lauréline Fontaine est juriste, professeure de droit public et constitutionnel au département d'études européennes de l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.

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Les constitutions ont bonne presse. Identifiées comme des marques de progrès, elles nourrissent depuis leur apparition les imaginaires politiques des peuples aspirant à la l’émancipation. L’histoire du constitutionnalisme est pourtant bien loin du récit que l’on en fait communément. Concrètement, les textes constitutionnels n’ont jamais eu les vertus qu’on leur prête, si bien que s’il fallait les identifier à un genre, ce serait celui de la fable. Impuissantes à faire advenir les idéaux qu’ils proclament, ces écritures brillent surtout par leur ineffectivité. Incapables de limiter le pouvoir des intérêts constitués, elles ont avant tout servi de paravent au recul de l’état de droit et des libertés, contribuant à l’affirmation d’une rationalité économique indifférente au sort des populations.

Retraçant l’histoire de l’écriture des constitutions et de leurs effets sociaux, Lauréline Fontaine dénonce cet ouvrage le caractère trompeur des discours lénifiants tenus à leur sujet. Elle montre que l’ère de l’homo constitutionalis, entamée au xviiie siècle, est celle de la foi dans une religion qui dessert le plus grand nombre, en maintenant les peuples à distance de l’exercice du pouvoir.

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Vendredi 6 juin à 18h30 à la Tache Noire:
Rencontre avec Pierre Krieger, Charles Hueber, le maire oublié de Strasbourg

Comment un communiste avec un tant soit peu de convictions et de formation théorique peut-il finir dans les bras de « l’ennemi mortel » qu’est le nazisme ?

Né en 1883 à Guebwiller dans une Alsace-Lorraine allemande et dans une famille d’ouvriers, Charles Hueber est élu maire de Strasbourg en 1929 sous étiquette communiste. Il meurt en 1943 des suites d’une maladie chronique et ses funérailles sont célébrées en grande pompe par les nazis.

Dans cette biographie inédite – issue de sept années de recherche et d’un doctorat d’histoire – Pierre Krieger retrace avec minutie le parcours politique de cet ouvrier, militant de la cause du prolétariat dans le Reich allemand puis sous la République française, orateur de talent, député communiste dans une Alsace germanophone tout juste redevenue française. Il raconte le lent rapprochement de Charles Hueber avec les autonomistes, qui débouche sur l’alliance qui le porte à la tête de la municipalité strasbourgeoise, puis son ralliement immédiat aux nazis dès l’Annexion de l’été 1940.

Avec une remarquable rigueur scientifique, Pierre Krieger débroussaille pas à pas et sans faillir les coins obscurs de cette histoire en tentant de ne pas juger. Il nous plonge dans une époque peu étudiée dans l’historiographie alsacienne – l’entre-deux-guerres – si tourmentée politiquement, et qui s’achève dans le totalitarisme. Cent ans après, il est temps de s’intéresser enfin à cette histoire complexe et ambiguë.

 

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Jeudi 12 juin à 18h30 à la Tache Noire:
Rencontre avec Fabrice Linck, Cartons rouges pour un concierge

Avis aux amateurs, Cartons rouges pour un concierge est une petite pépite qui réservera bien des surprises aux amateurs du genre. Écrit dans un style léger, finement ciselé et pour tout dire inimitable, ce polar rythmé et facetieux s'inscrit dans la droite ligne des polars d'humour à la française dont nous sommes friands...

Si vous aimez Jacky Schwartzmann, Hannelore Cayre, Benoît Philippon ou Pascale Dietrich vous allez adorer Fabrice Linck...

Laissez vous tenter !!!

La 4 de couv : "Martin est concierge, mais il n¬’est pas une de ces bignolles qui observent les passants depuis leur loge. Ex-agent de voyages, il travaille pour Benjamin Garcia, l’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg Alsace devenu patron de Private & Premium, une conciergerie de luxe dédiée aux sportifs de haut niveau.

La mission quotidienne de Martin ? Assurer l’intendance de ses clients. Il s’occupe de tout, même des « dix-neuf trente-quatre », ces procédures d’urgence très particulières qui se déclenchent en cas de gros pépin. Comme lorsque Louis Van der Linden, golfeur sur le retour, voit son coach personnel être exécuté sous ses yeux.

Entre Strasbourg et les Cévennes, dans un style corrosif et plein d’humour, Fabrice Linck nous entraîne dans le sillage de la fine équipe de Private & Premium alors que les cadavres s’accumulent et que le mystère s’épaissit.

Qui sont ces tueurs sans états d’âme qui exécutent des gens apparemment sans histoires ? Quel est le lien entre les victimes ? Quels fantômes surgis du passé ont décidé de passer à l’acte et pourquoi agissent-ils aujourdhui ?"

Avec Cartons rouges pour un concierge, Fabrice Linck signe non seulement son premier roman mais apporte aussi un souffle nouveau à la prestigieuse collection fondée par Pierre Marchant et bien connue des amateurs de polar régional. 

 

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Mardi 17 juin à 18h30 à la Tache Noire :
Terres de Luttes, Lutter contre les grands projets inutiles et imposés en partenariat avec le groupe local de Greenpeace

Méga-bassines, entrepôts logistiques, fermes-usines… Si les projets d’infrastructures polluantes se multiplient, nombreuses sont aussi les luttes qui s’y opposent en dénonçant leurs conséquences nocives. Contre des aménageurs guidés par la logique du profit, le recours au droit s’avère nécessaire et efficace.

Mais l’outil juridique effraie et s’en saisir est complexe. Aussi, en suivant le déroulé typique d’un recours juridique, ce manuel illustré explore tous les cas possibles, présente les différents acteurs et les étapes clés afin que chacune et chacun, au sein d’un collectif ou non, puisse défendre un territoire menacé.

 

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Coup de coeur :
Dimitri Kantcheloff, Tout le monde garde son calme (Finitude)

C’est un drôle d’ovni littéraire qui nous est tombé entre les mains en janvier dernier, et une superbe réussite à tous les niveaux, qu’il s’agisse du style, de l’intrigue ou de l’ambiance…

Bien inscrit dans le contexte de la fin des années 70, le roman de Dimitri Kantcheloff met en scène Victor (cadre moyen brutalement licencié qui découvre la lutte des classes et l’absurdité du système dont il a longtemps été le serviteur loyal) et Corine (jeune pasionaria gauchiste virée braqueuse autant par conviction que par ennui) qui incarnent, chacun à sa manière une de ces figures si chères au cinéma de ces mêmes années.

Car c’est assurément là un des tours de force de Dimitri Kantcheloff, que de convoquer avec talent les grands classiques du néo-polar ou du film de genre… Avis aux amateurs, il y a autant de Manchette que de Tavernier dans ce roman très contemporain qui se lit d’une traite, sans nostalgie, et dont on ne se lasse décidément pas.

Bref, foncez et lisez Dimitri Kantcheloff !!! « Tout le monde garde son calme » coche toutes les cases du coup de coeur tendance coup de foudre, à côté duquel les lecteurs avertis n’ont tout simplement pas le droit de passer.

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La 4 de couv’ : « En ce soir d’hiver 1979, Victor Bromier s’attarde dans un bar-tabac à l’angle du quai Saint-Antoine à Lyon. Il vient d’être licencié de son emploi de représentant en parapluies et noie sa colère et ses illusions dans le Jack Daniel’s. Et là, ça lui tombe dessus, dans un éblouissement, dans un éclat de voix : un tourbillon qui s’appelle Corine.

Coup de foudre immédiat et improbable entre la fougueuse révolutionnaire et l’ex-vrp « petit-bourgeois ». Alors il abandonne tout pour sa belle passionaria, vite convaincu que « la lutte des classes n’attend pas ». S’ensuivent braquages, cavales rocambolesques, rencontres épatantes…

Bref, c’est un peu Bonnie & Clyde sous Giscard ! »

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