Le panier de Jeanne, marché du 10 novembre 2011
Mexico Noir, nouvelles,
sous la houlette de Paco Taibo Ignacio II, traduit par Olivier Hamilton, éditions Asphalte.
par Paul Maugendre
[…]Un recueil de nouvelles, c’est comme un sachet de friandises en mélange. On l’ouvre, on le sent, on l’apprivoise, on commence à faire son tri des yeux et on
pioche en se promettant de ne puiser que deux ou trois bonbons. On développe précautionneusement le papier, et hop… Un sucré, un acidulé, un moelleux, celui-là, un autre, hum il est bon, ah, il
colle aux dents, tiens un au poivre, encore un… Zut le paquet est vide ! […]
Dans son prologue Paco Ignacio Taibo II nous met tout de suite dans l’ambiance grâce à des impressions et des mésaventures qui lui sont arrivées. Foin de la carte postale idyllique que l’on peut
admirer dans des revues comme Géo, Terre Sauvage et autres. Le lecteur est en prise directe sur la misère, l’indigence, l’injustice, le racket, l’insécurité, la violence, la corruption, le trafic
de drogue. Une accumulation d’horreurs subies avec rébellion, passivité, indifférence…