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Publié par blog813

Christine Ferniot nous parle de Claude avec un grand M....Nous avons choisi une photo où il signe la première version du DiLiPo. Et bien sûr, une fois de plus on allait faire la fête.

 

Ce matin, pour retrouver un titre de polar, j’ai ouvert le Dictionnaire des littératures policières. Une fois de plus, une fois encore. Puis, j’ai vu que nous étions le 11 janvier, date anniversaire de Claude. Des hasards, des coïncidences, des évidences. Mais Claude Mesplède est toujours là, comme embusqué dans nos vies d’amateurs de romans noirs et policiers, dans nos affections, nos amitiés, nos échanges.

Depuis les années 80 et les premiers salons du livre où il se promenait le pas nonchalant, les yeux brillants, la curiosité en éveil. Il s’y connaissait le bougre, prêt à vous citer un auteur de derrière les fagots et insister pour qu’on le lise. Et les années passant, on se retrouvait toujours, on se téléphonait un peu, on se parlait beaucoup. Souvent les mêmes gouts, parfois des désaccords, mais amicaux. On n’allait pas se battre pour un thriller tout de même. 

Il avait l’art du compliment qui fait chaud au cœur, le sens de la répartie et celui de l’amitié. On l’a tous dit, ici et ailleurs. Mais ne croyez pas qu’il avait l’amitié facile malgré son bon accent du sud-ouest et son sourire en coin. Il pouvait avoir la dent dure et c’était bien. Claude Mesplède, aujourd’hui c’est un nom commun, une référence… On dit « tu as cherché dans le tome 2 du  Mesplède » comme on dirait le Larousse ou le Gaffiot. Vous vous rendez compte… incroyable, non ?

Christine Ferniot

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