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Publié par blog813

Marché du 12 mai 2015

Sans doute un effet des premiers rayons de soleil ? Ce marché de printemps est tout entier dévolu aux envies de voyages. Cap vers l’étranger donc : Italie, Japon, États-unis, ou quand c’est parisien, c’est dans un temps reculé, sous la plume d’un Anglo-saxon… Drôle de panier, carrément multicolore. Polar, œil international sur l’âme humaine et ses noirceurs ?

Le Panier de Jeanne

Les Italiens
Enrico Pandia
ni traduit par Catherine Beaunier
Éditions Télémaque 2014

par Laurent Greusart

On ne discute pas des goûts et des couleurs, pense-t-on naïvement, mais il n'empêche que la différence attire toujours la répulsion ou la fascination. C'est ainsi le cas dans le domaines sexuel. Moët Chambérat, jeune artiste peintre, attire l'œil des hommes mais lorsque l'on sait que c'est un homme, la situation devient plus ambiguë. D'autant plus lorsqu'un assassin tente de le ou la tuer et que le policier qui la protège ne sait plus où il en est : la déteste-t-il, l'aime-t-il ou bien déteste-t-il l'idée qu'il pourrait l'aimer ? Mais surtout pourquoi veut-on la tuer, et pourquoi fait-on le ménage des gens qui sont autour d'elle ? Y a-t-il un rapport avec le secret lié à sa naissance de parents inconnus ?
De fait, tout commence par une matinée tranquille au quai des Orfèvres. L'une des brigades, surnommée "Les Italiens" car beaucoup ont de la famille originaire de la Péninsule, est décimée par un sniper, alors qu'ils recevaient la visite d'une innocente commerçante. Peu d'indices, mais la situation devient plus compliquée lorsque le policier au centre de l'histoire, découvre qu'il y a sans doute une taupe dans les services de police, que le sniper a confondu la commerçante avec Moët venue déposer plainte, et que lui-même est considéré comme une cible à abattre.
[…] Lire la suite de la chronique et les autres sur le site K-libre

Le Panier de Jeanne

Sacré Bleu
Christopher Moo
re traduit par Luc Branger
Éditions des Équateurs 2015

par Yan
Disparu des radars depuis quelques années, Christopher Moore refait aujourd’hui surface en France aux éditions des Équateurs avec un roman à la trame que l’on jugera au choix étonnante de la part d’un auteur américain de romans noirs loufoques ou tout à fait normale pour un auteur qui a déjà évoqué pêle-mêle la vie sexuelle des dinosaures (Le lézard lubrique de Melancoly Cove), la réapparition d’Amelia Earhart (Le secret du chant des baleines), le vampirisme (Les dents de l’amour) ou la vie secrète de Jésus (L’agneau).

Le revoilà donc, à Paris cette fois, suivant les pas du jeune boulanger-artiste-peintre Lucien Lessard et de son ami Henri de Toulouse-Lautrec lancés à la recherche de l’assassin de Vincent Van Gogh. Dans le Paris de la deuxième moitié du XIXème siècle, par la grâce d’aller-retour entre 1890-91 et des moments antérieurs (à la louche, de 38000 avant notre ère jusqu’à la Commune, mais quand même surtout dans les décennies précédant la mort de Van Gogh), Moore nous invite à croiser Monet, Renoir, Pissarro, Manet, Whistler ou Berthe Morisot. Car derrière l’extrême foisonnement artistique du Paris de ces années-là, l’auteur américain trouve un motif criminel et surnaturel en rapport avec les pigments servant à la confection du bleu sacré, ce bleu qui servait à peindre le manteau de la Vierge et que vend un étrange « Homme-aux-Couleurs ».
[…] Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog Encore du noir

Le Panier de Jeanne

Le Revolver
Nakamura Fumino
ri traduit par Myriam Dartois Ako
Éditions Philippe Picquier 2015

Par Bruno, la petite souris
Il déambule, anonyme, une canette de café chaud dans les mains, promenant son ennui dans les rues électriques de la ville. Sa solitude en bandoulière, sa vie qui raisonne du vide abyssal qui la remplit, il marche sans jamais trop savoir ce qu’il veut vraiment: Rejoindre ses coreligionnaires ou rentrer chez lui, accompagner son ami Keisuke pour lever une fille et coucher avec, comme pour faire acte de présence dans un monde qu’il observe mais dont il ne se sent pas vraiment faire partie.
C’est sans doute pour cela qu’il préfère les rues sombres de Tokyo à celles vomissantes de lumières, où l’existence se cloue sur de larges panneaux publicitaires et se consomme plus qu’elle ne se vit .
C’est au cours d’une de ces sorties déambulatoires à la périphérie de ce monde en mouvement perpétuel , qu’il pénètre dans un parc désert et mal éclairé, où la pluie froide se déverse avec lassitude.
Et qu’il trouve cet homme au sol, la tête baignant dans une marre de sang.
Pas d’étonnement, ni de panique. Pas d’empathie ni d’aide à offrir. Juste le temps suspendu, jusqu’à ce que son regard accroche cet objet métallique qui semble briller comme une lune dans une nuit sans étoiles, à côté de ce corps sans vie. Et l’attraction qui opère immédiatement. La main qui se tend et qui ramasse.
[…] Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog Passion Polar

Le Panier de Jeanne

Exécutions à Victory
S. Craig Zah
ler traduit par Sophie Aslanides
Gallmeister 2015

par Jeanne Desaubry
Ne cherchez pas « Victory – Missouri » sur une carte des États-unis. Vous ne trouverez pas. L’affaire que nous conte Zahler pourrait tout aussi bien se dérouler à Sarajevo ou Zagreb, après la guerre. Juste après. Quand des ombres habitent des ruines et quand la police n’a pas vraiment d’existence pour toute une partie de la population. La périphérie y est absolument glauque, le centre ville à peine moins.
Notre héros est noir : si noir « qu’il en paraît violet ». Obligé de quitter l’Arizona après une gaffe presque drôle (presque, car la victime en est morte) Jules Bettinger se coltine le froid terrible du Missouri.
Sa mutation sanction va à jamais transformer sa vie. Ce roman est bien sûr un roman de suspens, un thriller avec une enquête bien menée, des moments intenses, des portraits de personnages haut en couleur. Mais, c’est surtout le roman d’une transformation. Bettinger ne repartira pas de Victory comme il y est arrivé. Ses convictions, ses partis pris, ses comportements auront définitivement subi de profondes mutations. Sa façon de voir le monde aussi.
Ce qu’il est et qu’il restera, c’est un bon flic, doté d’un sens aigu de l’observation, d’une connaissance approfondie des saloperies de l’âme humaine. Pas d’intuition magique. Pas d’alcoolisme chronique, de désespoir existentialiste. Bettinger est un mari heureux, un père attentif, un bon citoyen qui, à moins qu’on ne l’y pousse, respecte même les limitations de vitesse.
[…] Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog de Jeanne

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