Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par blog813

Marché du 15 décembre 2015

Ca y est, c’est parti pour la grande fièvre acheteuse… Est-ce que Noël c’est polar ? question existentielle… J’imagine que oui si le sapin abrite une belle collection de romans. Et puis, Noël, on peut le fêter de bien des manières. Vous verrez ça après les sélections habituelles de mon panier givré… Une proposition carrément indécente !

Le panier de Jeanne

Le Doute
S.K. Tremai
ne
Presses de la Cité 2015

par Sylvie Langlois

J’ai vraiment été intriguée par la quatrième de couverture, raison pour laquelle j’ai choisi ce livre plus tôt qu’un autre. Et je dois avouer que je ne fus pas déçue, mais pas du tout. J’aime me laisser déjouer par la force d’une intrigue, par ses jeux de faux – semblant, à la manière de Gillian Flynn avec « Les apparences» et S.J.Watson « Avant d’aller dormir»
L’auteur, S. K. Tremayne (un des pseudonymes de l’écrivain et journaliste Sean Thomas) vous enferme dans un huis clos muré de mystères à vous demander qui est manipulé dans toute cette fiction, les protagonistes ou bien vous? J’ai lu le livre en deux jours, page après page, il a aiguisé ma curiosité, je devais savoir... je devais me rendre à la fin et sans attendre.

L’histoire
Quatorze mois après le décès accidentel de Lydia, l’une de leurs jumelles, Angus et Sarah Moorcroft quittent Londres pour oublier le drame et repartir sur de nouvelles bases. Ils s’installent sur Torran Island, (île du tonnerre) au large de Skye en Écosse, isolée de tout. Dès lors, le comportement étrange de leur fille Kristie ensemencera le trouble dans le quotidien de cette petite famille endeuillée. Kristie développera un comportement douteux, problématique, elle demandera soudainement à se faire prénommer Lydia, le prénom de sa jumelle décédée. Car pour elle, elle est Lydia, elle est persuadée que sa sœur l’a hantée.
`` Maman, c’est Kristie qui est morte, moi je suis Lydia, pourquoi tu m’appelles toujours Kristie? `` Déclare un jour la gamine à sa mère déjà très bouleversée par le drame. Est-il possible que les parents se soient trompés à ce point sur l’identité de la victime? Est-ce vraiment Kristie, ou bien est-ce Lydia qui se tient devant elle? Que s’est-il vraiment passé le soir du drame? Laquelle des deux est passée par-dessus la rambarde du balcon? . […]
Lire la chronique complète et les autres sur « polar noir et blanc »

Le panier de Jeanne

Pluie des ombres
Daniel Quiró
s traduit de l’espagnol (Costa Rica) par Roland Faye
Éditions de l’Aube 2015 Collection : Aube Noire

par Cassiopée
Dans le premier roman de Daniel Quirós, il faisait chaud, une de ces chaleurs étouffantes qui accable, fait suffoquer et ralentit les mouvements. Cette fois-ci, la pluie est plus présente et lorsqu’elle n’est pas là, le temps est à l’orage. Dans tous les sens du terme, tant au propre qu’au figuré. L’atmosphère est limite explosive, comme si, d’un moment à l’autre, les éclairs pouvaient zébrer le ciel, illuminant d’une lueur trouble ce qui se développe sous les yeux.
On retrouve Don Chepe, un ancien guérillero, reconverti en détective à ses heures perdues. C’est un électron libre, très proche du Gato qui lui est officiellement dans la police. Il vit, loin de tout, dans une petite bourgade où il ne se passe pas grand-chose. Mais lorsqu’un événement inhabituel survient, Don Chepe peut fureter partout, se renseigner quitte à endosser des identités différentes pour rencontrer des personnages peu scrupuleux. On dirait que rien ne l’atteint vraiment et que le seul but recherché est dans cet opus, de comprendre pourquoi un jeune homme est mort, lâchement assassiné. Est-ce parce qu’il connaît la mère de ce Nica ou tout simplement parce qu’il est épris de justice qu’il mène l’enquête ? Je crois que c’est un mélange des deux raisons et également parce qu’il aime aller au fond des choses. Il est comme ça …. peut-être qu’en tant qu’ex guerrier, il en a tellement vu, subi, que la vie n’a pas la même valeur pour lui et qu’il a l’impression d’avoir déjà beaucoup vécu. […]
Lire la chronique complète et les autres sur « un polar haut et fort »

Le panier de Jeanne

Incandescence
Ron Ras
h traduit par Isabelle Reiharez
Seuil 2015

Par Yan Lespoux
C’est le Ron Rash nouvelliste que l’on découvre dans le très beau Incandescences paru il y a déjà quelques mois. Douze nouvelles dans lesquelles se trouvent concentrées les grandes thématiques de l’œuvre de Ron Rash : empreintes de l’Histoire, superstitions, pauvreté, attachement à la terre, violence du quotidien, âpreté des liens sociaux… et puis aussi, prégnante ici car Rash ancre une partie de ses nouvelles dans notre époque quand ses romans content souvent des histoires du passé, il y a la méthamphétamine qui ravage la vie des blancs pauvres des rugueuses montagnes des Appalaches. Un sujet déjà au centre de biens des récits des auteurs de noir actuels – Woodrell, bien entendu, Frank Bill aussi, ou encore Peter Farris pour n’en citer que quelques-uns – et auquel Rash s’accroche ici plusieurs fois et dont il fait le révélateur d’un monde qui n’en finit pas de sombrer.
Empathique mais pas forcément tendre avec ses personnages, Rash en malmène ici quelques-uns dans des récits souvent désespérés. Ainsi en va-t-il du pathétique destin du petit Jared (« L’envol ») ou de la position ambiguë de Parson, le prêteur sur gages de la nouvelle « Le bout du monde ». […]
Lire la chronique complète et les autres sur « encore du noir »

Le panier de Jeanne

Attention PUB !

Parce que Ska le vaut bien

Sacré Noël
Collecti
f (Obione, Noce, Jahouel, Streiff, Biberfeld …)

Éditeur numérique Ska

Sacré Noël se décline en rose et en noir, Eros et Thanatos sont convoqués pour orchestrer le réveillon… pour allumer un feu d’artifices littéraires, de fusées inédites lancées par les auteurs SKA en grande forme.
Les auteurs s’en donnent à cœur joie dans ce recueil collectif, avec tout le talent de leurs plumes débridées. Ces ex-bambins ont, de toute évidence, des comptes à régler avec le Père Noël. Que voulez-vous : le vieux bonhomme en rouge ne sait pas lire les listes, il dépose dans les souliers des trucs qu’on n’avait même pas demandés ! Autre ressentiment ? Il est le témoin d’un monde d’avant, du temps de l’enfance, fait d’insouciance et de merveilleux à jamais enfuis. Il est le symbole de la supercherie des adultes. C’est la première tromperie que l’enfant découvre, c’est un rite de passage en quelque sorte, croire et puis ne plus croire. Et le pire, devenus parents, les vieux enfants bernés veilleront à réitérer le faux mystère pour obtenir des éclats dans les yeux de leurs mômes. Voici ce qui se joue au pied du sapin. Quelle farce !

Avant la fête obligatoire, même si les radis sont rares dans votre poche, avant de courir les magasins pour la corvée d’achats de cadeaux inutiles, babioles ou objets dernier cri, prenez donc une bouffée vivifiante à la lecture de ce recueil. Avant ou après l’ingestion rituelle de victuailles convenues, nous vous prescrivons donc une bonne dose d’antifestif SKA.

Accéder au site de la librairie Ska, sur la page de ce recueil joyeux et non conformiste

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :