Le Panier de Pierre
Bonjour à tous.
Avec le soleil qui refait son apparition, l’envie de lézarder, avec un livre bien sur, est la plus forte. Ce panier se veut la suite du précédent : j’ai choisi des billets parlant de romans dont tout le monde parle. Histoire de vous inciter à votre tour à vous faire votre idée.
Comme d’habitude, amusez vous, profitez , et n’oubliez pas le principal, lisez !
Rural noir
Benoit Minville
Gallimard: Série Noire 2016
par Bruno
Il y a d’abord le bonhomme. Benoît Minville. Une armoire à glace, des tatouages qui courent sur ses bras. Il y a aussi ce regard faussement torve qui vous fixe sur les nombreuses photos qu’il met en partage sur les réseaux sociaux, un livre à la main. Celui-ci provoquerait presque dans votre cerveau reptilien le réflexe de courir à la librairie du coin pout acheter le bouquin, histoire de pas avoir d’ennuis avec lui.
Mais si vous avez la chance de le rencontrer de visu comme ce fut le cas pour moi à Toulouse Polar Sud en octobre dernier, vous vous rendrez compte que sa paluche, ferme et virile, son sourire et sa gentillesse vous transmettent immédiatement une chaleur toute conviviale qui vous donnerait instantanément l’envie de devenir pote avec ce grand bonhomme .
La chronique complète et les autres sont à lire sur le blog de Passion Polar
Quand la neige danse
Sonia Delzongle
Denoel Sueurs froides 2016
par Sandra
Quel bonheur de poursuivre les aventures d'Hanah Baxter (découverte dans Dust, lors de ses premières aventures bien périlleuses !). Sonja Delzongle avait été à ce moment là une très belle découverte, avec ce livre elle persiste et signe ! Une véritable bombe va vous exploser en pleine figure ! Ce livre est à l'image de la couverture: glaçant et machiavélique !
Divinement bien ficelé...
Quatre fillettes ont disparu à Crystal Lake. Quatre familles vivent dans une angoisse facilement imaginable et l'enquête semble bien être au point mort... Il est temps de redonner un petit coup de pouce à la police et de faire avancer les recherches ! Qui mieux qu'Hanah Baxter, la profileuse au pendule, pourrait faire avancer les choses en venant aider Eva, la détective qui propose son aide au père de l'une des fillettes ?
La chronique complète et les autres sont à lire sur le site de Passion thrillers
De force
Karine Giebel
Belfond 2016
par Pascal Kneuss
Ouvrir un bouquin de Giebel, - à présent je le sais -, c'est se donner un moyen d'observer la nature humaine, mais celle qui fait plonger l'être dans la terreur, le désespoir ou encore la souffrance. L'Homme dans toute sa splendeur. La douleur aussi, beaucoup de douleur, celle qui ne faiblit pas à travers les années, qui se nourrit même avec le temps qui passe.
Dans "De force", deux constats principaux: concernant les personnages, cela reste pour moi une réussite totale. Giebel a un réel don pour cela, soit de savoir leur donner une âme vive, forte et très présente. Par contre, au sujet de la trame principale, je la trouve banale et manquant d'originalité. De plus, j'ai eu le "malheur" de voir venir le dénouement un peu trop rapidement, sans toutes les subtilités, évidemment. Mais voilà, quand on est face à un roman de Karine Giébel, nous plaçons la barre haute. C'est du moins mon cas.
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Noyade en eau douce
Ross MacDonald traduit par Jacques Mailhos
Gallmeister / Totem 2015
par Sharon
Pour ma troisième lecture d’un roman de Ross MacDonald mettant en scène Lew Archer, je dois dire que je crois avoir trouvé (il était temps, me direz-vous) ce qui constitue le centre de ses intrigues : la famille, la sacro-sainte famille américaine. Dysfonctionnelle et maltraitante dans Trouver une victime, décomposée dans Cible mouvante, elle est ici l’endroit où se focalisent toutes les haines, le non-refuge pour les enfants.
Il ne faut que quelques pages pour que tout s’effrite. Maud Slocum, encore jeune, encore belle, demande à Lew Archer d’enquêter sur la personne qui a envoyé une lettre anonyme à son mari. Et oui, elle lit son courrier, et vice-versa. La confiance règne – ou pas. Lew ne comprend pas très bien pourquoi une simple lettre anonyme peut la bouleverser à ce point, ou plutôt, il ne le comprend que trop bien.
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