Le Panier de Pierre
Quel temps, mais quel temps ! Du moins je parle pour les gens qui habitent la moitié nord de la France. Il faut voir les choses du bon coté : Quand il pleut, cela donne plus de temps pour lire. Et justement, puisque nous parlons de lectures, voici ma sélection pour vous aider à préparer vos bagages de cet été :
Mon premier choix se porte sur L’invention de la neige d’Anne Bourrel (La manufacture du livre), roman qui fait suite au formidable Gran’Madam. Mon deuxième choix porte sur The Whites de Richard Price (Presses de la cité), un auteur rare et un roman dont on lit beaucoup de bien. Mon troisième choix est le dernier roman en date d’Hervé Commère, Ce qu’il nous faut, c’est un mort (Fleuve éditions), un auteur qui allie une belle plume avec des intrigues pleines de rebondissements.
Pour le roman estampillé Oldies, j’ai choisi Shibumi de Trevanian (Gallmeister), qui vient de ressortir en format poche dans la collection Totem.
En conclusion, et comme d’habitude, amusez vous bien, et n’oubliez pas le principal, lisez !
L’invention de la neige
Anne Bourrel
La manufacture du livre 2016
par Laetitia
C’est un hiver trop froid. Pas de neige. Laure vient de perdre son grand-père, celui qui l’a élevée, celui qu’elle aimait par-dessus tout le reste, par-dessus sa mère, par-dessus son père, par-dessus son mari. Elle pleure. Et toujours pas de neige. C’est embêtant parce que Ferrans, son mari, décide qu’un séjour à la montagne l’aiderait à faire le deuil, que sur des skis, sa femme reprendrait goût aux choses de la vie. Mais il fait trop froid. Et Laure pleure. Et une aubergiste laisse trop trainer son lézard. Et un nouveau médecin exerce sur la station. Et des secrets de famille aspirent à sortir de l’ombre…
Plusieurs fois par jour. Il faut avaler la mort. Ça passe lentement dans la gorge. C’est plein d’épines. A chaque fois que ça revient, il faut avaler encore. Les épines de la mort déchirent la gorge. La gorge est pleine de mort. La gorge est un boyau plein de mort. La gorge devient boa constrictor. La mort passe dans la gorge. L’effort est à chaque fois impossible, les yeux pleurent, on se dit qu’on n’y arrivera pas et puis, si, ça passe. Ça passe. Jusqu’à la prochaine fois…
La suite est à lire sur le blog Aupouvoirdesmots
The Whites
Richard Price traduit par Jacques Martinache
Presses de la cité 2016
par Tasha
J’avais tenté il y a des années de lire un roman de Richard Price, et j’avais calé… et j’ai bien cru qu’il en serait de même avec The Whites. Oui, je ne sais pourquoi, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, et si je le précise, c’est parce que je suis contente d’avoir patienté, ayant en tête les avis très élogieux que j’avais lus et qui émanaient de lecteurs en qui j’ai toute confiance. Oui, je suis contente parce qu’au bout d’une centaine de pages, j’ai été emportée et je n’avais plus la moindre envie de lâcher le livre. Dès les premières pages j’avais été soufflée par l’écriture : je ne peux juger de la qualité de la traduction, mais j’ai aimé le côté sec, brut de la narration, et le caractère percutant des dialogues qui sonnent toujours juste. Il m’a fallu plus de temps pour entrer dans l’intrigue, parce que je ne comprenais pas très bien ce qui liait les personnages de flics, je ne comprenais pas davantage qui était ce Milton Ramos… Mais quand les fils commencent à se nouer, toute l’ampleur du roman se dévoile. J’ai été secouée par ce portrait de groupe, même si le roman se focalise sur Billy Graves et Milton Ramos…
La suite est à lire sur le site de Tasha’s Book
Ce qu’il nous faut, c’est un mort
Hervé Commère
Fleuve Editions
par Irène
Comment dévorer un roman tout en dégustant chacune de ses phrases, tout en mastiquant avec plaisir chacun de ses mots ? Et bien, ce roman est un bel exemple…
Je l’ai dévoré mais je ne l’ai pas bâfré. Chaque phrases, chaque mot, chaque personnage a été lentement mâché, savouré, avalé, digéré.
Coupe du monde 98, je m’en souviens et à la fin, les « Et 1, et 2, et 3 zéro ! » balancés à tout bout de champ m’avaient soulé !
Rassurez-vous, l’auteur ne vous rabattra pas les oreilles avec cette Coupe du Monde, même si les faits qui auront cours durant cette nuit de folie auront des conséquences dans le futur et que nous retrouverons tous les personnages de cette folle nuit-là.
Ce roman nous présente des destinées, des vies qui basculent dans l’horreur, dans le bonheur, des vies qui commencent, qui se terminent, qui seront marquées à jamais…
La suite est à lire sur le blog de The Cannibal Lecteur
Shibumi
Trevanian traduit par Anne Damour
Éditions Gallmeister 2016 Collection : Totem
par From the Avenue
A l'occasion de sa sortie en poche, j'en profite pour republier ici un ancien billet. Celui de mes impressions de lecture de ce roman dont je garde un très bon souvenir. C'était le premier roman de cet éditeur que je lisais à l'époque. Comme vous avez pu le constater, ce ne fut pas le dernier. Les éditions Gallmeister ont de grands adeptes sur l'Avenue...
Shibumi, le chef-d’œuvre de Trevanian, est un formidable roman d’espionnage et une critique acerbe de l’Amérique. Avec, toujours, l’intelligence et l’humour noir qui sont la marque de fabrique de cet auteur exceptionnel.(présentation éditeur) …
La suite est à lire sur le blog Fromtheavenue