Les hommes d’Annie
Ce matin Manhattan sent le pain chaud et les doughnuts. Annie O’Neill va ouvrir sa boutique de livres dans Lincoln Street. Les affaires sont plus que moyennes, et au plus profond d’elle-même est l’impatience, elle est seule.
Ce matin là, un monsieur et son paquet la bouleverse. “J’ai bien connu votre père ! ”
Il lui donne des lettres que son père a écrites à sa mère et qu’elle n’a jamais lues.
Son voisin où elle habite, c’est Sullivan amateur de bouteilles et ancien photographe de le guerre du Vietnam. Que de souvenirs !
Vient le soir où Annie et Sullivan lisent les lettres écrites par son père.
C’est l’histoire de Haim Rosen rescapé de Dachau, la fin du monde pour les survivants. Un officier américain le ramène à New-York.
Aujourd’hui elle est moins seule. David, un client se rapproche d’elle et des sentiments se mettent en place.
La deuxième lettre raconte l’histoire de Harry Rose. Il ose tout et réussit. La troisième lettre, c’est l’histoire de Harry Rose et de Johnnie Redbird.
New-York 1955. Tout y est. On assassine pour 17 dollars, on trafique sur tout ce qui est possible, jusqu’à la rencontre avec le NYPD.
La case prison pour les deux compères, puis, pour l’un, le business New-Yorkais se remet en marche et ma foi ça vaux le détour. Redbird s’évade de Rikers Island. C’est une horreur mais c’est une réussite. Harry Rose trouve le grand amour et fonde une famille, mais pour Redbird il reste une dernière affaire, autour de Sullivan, et Annie d’aller à la prison de Rikers Island.
Annie ne rencontre que des hommes et à chaque fois, elle met en scène et le sexe a son importance. Sont-ils une bénédiction ou un danger ?
A chaque homme qu’elle va rencontrer un apprentissage se met en place. David et le mensonge, Sullivan prêt à tout pour être l’ami à jamais et Forrester celui qui sait et qui prend son temps pour que la vérité se fasse jour.
Les fantômes de Manhattan ; R.J.Ellory ; Ed. Sonatine , juin 2018.