Le Panier de Pierre
Au mois de février, on disait qu’il faisait trop chaud. Au mois d’avril qu’il faisait trop froid. Et maintenant en mai… on grelotte ! En réalité, qu’importe le temps et les températures, du moment qu’on a un bon polar entre les mains, on est assurés de passer un bon moment. Voici une sélection de billets d’amis blogueurs à propos de romans français dont on parle en bien, en très bien même ! Pierre vous a même rajouté un Oldies en forme de clin d’œil : on parle encore aujourd’hui des grands romans policiers qu’il ne faut pas oublier.
Nous espèrons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Jeanne - D et Pierre - F
L’aigle des tourbières
Gérard Coquet
Jigal 2019
Billet rédigé parJean Dewilde
Coquet nous revient en grande forme, en état de grâce quasiment avec L’aigle des tourbières. Les quatre-vingt-dix premières pages ont pour cadre ce merveilleux pays dans lequel nous rêvons tous d’aller passer nos vacances, j’ai nommé l’Albanie. Nous sommes au début des années quatre-vingt, le pays et ses habitants subissent le régime totalitaire de Enver Hoxha. Un dictateur, même communiste, reste un dictateur. La situation est d’autant plus dangereuse et explosive que le régime est à bout de souffle, les prétendants au pouvoir poussent tant et plus.
Décembre 1981. Nous faisons la connaissance de Susan Guivarch, nom de jeune fille, McGrath. Française, journaliste engagée, communiste, elle a été envoyée par le journal du Parti pour rencontrer le camarade président Hoxha, dresser son portrait et comprendre les sinuosités de sa ligne politique. Cela fait un an qu’elle est à Tirana, attendant une hypothétique invitation ; le mot convocation serait plus juste. On lui a dit qu’elle devait au préalable s’imprégner de la logique du mouvement hoxhiste sans lui préciser la durée de l’imprégnation.
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Crimes dans les marolles
Nadine Monfils
Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma
French Pulp 2019
Billet rédigé par Nath
Quelle belle idée chez French Pulp Editions (dont je vous parle bientôt) d'avoir décidé de rendre vie à l'inspecteur Burma, célèbre détective créé en 1942 par Léo Mallet et incarné à l'écran par Guy Marchand.
Tiens ça tombe bien car c'est le mois belge, l'occasion de lire et de vous faire découvrir des auteurs de mon pays, et c'est Nadine Monfils qui emmène Nestor Burma à Bruxelles !
Où ça ? Au célèbre BIFFF, le festival international du film fantastique de Bruxelles, une institution, une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. Je peux vous confirmer que Nadine Monfils en décrit magnifiquement l'ambiance unique et déjantée si particulière.
Mais que vient y faire l'inspecteur Burma, lui qui n'aime pas du tout s'en aller de chez lui ?
C'est simple, il accompagne son ami Guy Marchand (joli clin d'oeil) qui est président du festival.
Burma se fera aborder par la petite amie de Léo Straum qui lui demandera de l'aide pour prouver l'innocence de celui-ci. Cela fait sept ans qu'il est en prison accusé d'avoir atrocement décimé sa famille par des centaines de coups de couteaux.
Ce récit s'inspire de l'affaire Léopold Storme qui a défrayé la chronique en 2007.
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M, le bord de l’abîme
Bernard Minier
XO éditions 2019
Billet rédigé par Valette
Servaz est rangé au placard pour le temps d’un one shot et ça me va aussi, surtout quand Bernard Minier sort totalement de sa zone de confort pour nous offrir, ce que lui-même considère, comme un livre ambitieux.
Moïra Chevalier, jeune Française, débarque à Hong Kong.
Embauchée par la prestigieuse entreprise Ming Incorporated, empire spécialisé dans les technologies High Tech et l’Intelligence Artificielle, elle a pour mission, la continuation du développement de DEUS, leur logiciel d’IA.
Elle découvre avidement ce Nouveau Monde, ce nouveau job ainsi que son fameux dirigeant: Ming Jiangfeug, illustrissime spécialiste qu’elle admire, comme tous, de ce milieu.
Son enthousiasme se verra pourtant très vite entaché par de sombres histoires de meurtres et de suicides qui semblent avoir un seul point commun: Ming Inc.
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813
Maurice Leblanc
Livre de Poche
Version numérique chez Ska éditeur gratuite pour les membres de 813 qui en font la demande sur le site de Ska
Billet rédigé par Sia
Quelle mystérieuse entreprise amène à Paris Rudolf Kesselbach, le richissime et ambitieux roi du diamant sud-africain ? Que signifie ce nombre, 813, inscrit sur un coffret en sa possession ? De quel secret le nommé Pierre Leduc, qu’il recherche dans les bas-fonds de la capitale, est-il le détenteur ? Telles sont quelques-unes des questions autour desquelles s’affrontent la police – en l’occurrence un certain Lenormand, chef de la Sûreté –, l’impitoyable baron Altenheim et le gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Or, pour la première fois, Arsène Lupin commet l’irréparable, Arsène Lupin est coupable de meurtre ! À moins que… quelqu’un ne cherche à lui faire porter le chapeau ? En ce cas qui ? Et pourquoi ?
En ce début d’année, j’ai eu envie de me replonger dans les aventures d’Arsène Lupin, pour lesquelles j’entretiens un – gros – faible. Je me rappelais fort bien que 813 était de mes favorites, sans bien me rappeler pourquoi. Bref : le choix a donc été vite vu ! Et me voici replongée dans ce roman en deux parties, respectivement intitulées Les trois crimes d’Arsène Lupin et La double vie d’Arsène Lupin (lues dans une intégrale, donc chroniquées sous la même forme).
Dès le premier chapitre, Maurice Leblanc instaure un climat de malaise : Rudolf Kesselbach se sent épié, traqué et ne sait mettre de mots sur cette indéfinissable angoisse. Qu’il ne simule pas, puisqu’il ne tarde pas à passer l’arme à gauche, de bien mystérieuse façon. S’engage alors une enquête de police qui, déjà, met au jour des indices des plus étranges – parmi lesquels le fameux nombre 813, qui nous tiendra en haleine quasiment jusqu’à la fin.
La suite est à lire sur le blog encresetcalames