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Publié par blog813

Marché du 3 juillet 2019
Depuis quelque temps, on voit fleurir les romans nippons sur les étals de nos libraires. Dernière en date, notre amie et consoeur Dominique Sylvain qui nous livre des traductions.[à lire cet article sur sa maison] Cette société se retrouve en effet prise en étau entre des règles très codifiées et une ultra violence, comme si le bouchon de la bouilloire ne pouvait que sauter, par frustration peut-être. Ce n’est bien entendu pas mon propos. J’ai juste l’impression qu’à l’instar de la vague nordiste, thriller et autres, nous allons voir arriver une vague nippone. Alors, pour être en avance sur les gens du marketing, je vous propose des romans nippons récents. Et si je me trompe, eh bien, ce n’est pas grave, vous aurez tout de même des très bons polars à lire !
J’espère que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Rouge est la nuit
Tetsuya Honda
traduit par Franck et Dominique Sylvain
Atelier Akatombo 2019

Billet rédigé par Christophe Laurent

 Les codes du Japon. Tout ce qui fait sa rigueur. Pour ne pas dire sa rigidité. Rigidité dans les rapports sociaux, familiaux. Et bien entendu professionnels. Rouge est la nuit embrasse tout cela par le biais de Reiko Himekawa, jeune lieutenant de la police criminelle de Tokyo. Douée, intuitive, elle est à la tête d'une brigade de quatre hommes, tous respectueux de son statut et de sa force de travail. Mais il n'en est pas ainsi avec tout le monde. Si Ioka, le policier de terrain qui lui a été affecté est un peu lourd dans ses plans drague, Katsumata, lieutenant d'une autre sous division, est plus direct dans sa provocation, son antipathie pour ne pas dire sa misogynie. C'est que l'équipe d'Himekawa a un meurtre compliqué à résoudre. Le corps d'un type, enroulé dans une bâche, lacéré de toute part. Une victime sans histoire, sans passé criminel. Il faut de l'observation, un vrai sens de la déduction à Reiko pour comprendre que le corps, abandonné près d'un lac aurait dû être immergé et caché aux yeux de tous. De fil en aiguille, au bout de longues heures de témoignages, l'équipe d'enquêteurs va arriver à l'organisation d'une étrange cérémonie morbide et la découverte de nouveaux macchabées. Reiko, elle, doit composer avec sa mère malade et avec une vieille douleur intime.
 La suite est à lire sur le blog thekillerinsideme

Six Quatre
Hideo Yokoyama
 traduit par Jacques Lalloz
Liana Levi 2017  (Grand Format) ; J’ai lu 2018 (Poche)

Billet rédigé par Cédric Ségapelli
Ce n’était qu’une question de temps avant que ne débarque dans nos régions francophones un roman policier japonais marquant les esprits d’une manière indélébile. Et s’il me manque le recul nécessaire pour avoir une vison de l’ensemble de la littérature noire nippone, Six-Quatre, premier roman traduit en français de Hidéo Yokohama, figure, à n’en pas douter, parmi les œuvres les plus intenses qu’il m’ait été donné de lire. A titre de références il faudrait citer David Peace pour le côté obsessionnel et James Ellroy pour l’ensemble d’un récit minutieux et d’une intensité à vous couper le souffle, faisant ainsi figure de modèle du genre.

La suite est à lire sur le blog Monromannoiretbienserré

 

À l’ombre de l’eau
Maïka Kato
  (traducteur non spécifié)
Seuil 2019

Billet rédigé par Psycho-Pat
2014 : Rien, en apparence, n'explique le suicide du banquier Yasunari Goto, surtout pas le papier chiffonné, retrouvé dans la poubelle, faisant office de lettre d'adieu. D'autres signes et un témoignage poussent le capitaine Seiji Hiraï à conclure qu'il avait bien sous les yeux un assassinat déguisé afin d'égarer l'enquête. Mais sa conviction ne peut faire office de preuve et ne donne pas le nom du meurtrier. Ses soupçons se portent vers un adolescent du voisinage, Hayato Hisaïshi. Mais les dossiers s'entassent et, malgré son obstination, Hiraï ne parvient pas à coincer le garçon, l'affaire est classée.
La suite est à lire sur le blog Quatresansquatre

L’ïle Panorama
Edogawa Ranpo
tradui tpar  Rose-Marie Makino-Fayolle
Editions Philippe Picquier  1999

Billet rédigé par Paul Maugendre
Obscur écrivain, Hirosuké Hitomi se laisse vivre. Ce ne sont pas les ambitions qui lui manquent, seulement le courage, la volonté de les réaliser.
Un jour il apprend que l’un de ses anciens condisciples à l’école, un homme richissime nommé Genzaburo Komoda, vient de décéder d’une crise d’épilepsie. Une nouvelle qui lui laisse entrevoir un avenir rose.
A l’école, maîtres et élèves confondaient souvent les deux adolescents. Une ressemblance légendaire dont chacun se serait bien passé, mais avec les années tout le monde l’avait oubliée ou presque.

La suite est à lire sur le blog leslecturesdelonclepaul
 

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