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Publié par blog813

Une année se termine, une autre commence. Nous vous souhaitons, forcément,  une excellente année 2020 pleine de lectures réjouissantes. Pierre aime bien composer des paniers thématiques, aussi donnerons nous à celui-ci le titre suivant : « Les oubliés de 2019 ». Ce sont des billets mis de côté mais négligés par manque de temps. Voilà qui est réparé.
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez ! (ça laisse votre foie au repos…)

Mécanique de la chute
Seth Greenland
traducteur : Jean Esch
Liana Levi 2019

Billet rédigé par Velda

Seth Greenland a grandi dans le milieu de la publicité, et a écrit pour la télévision et la presse avant de se consacrer à la littérature. Il est l’auteur de cinq romans, tous traduits chez Liana Levi. S’il vit en Californie, c’est New York qui est au centre de ses livres, et Mécanique de la chute ne fait pas exception à la règle. Satire, humour, vision cruelle sur la vie de ses contemporains dans l’Amérique d’aujourd’hui, Seth Greenland est tout à la fois un témoin et un acteur distancié de la « modernité » qui nous entoure. Il n’a pas son pareil pour démonter les mécanismes tapis derrière les apparences, pour révéler les médiocrités, les faiblesses et la monstruosité du monde où il habite.
La suite est à lire sur le blog leblogdupolar

Grise Fiord
Gilles Stessart

Editions du Rouergue 2019

Billet rédigé par La Petite Souris
C’est loin, très loin de nos plages ensoleillées et de nos paysages brûlés par la sécheresse estivale que nous emmène Gilles Stassart, pour ce qui sera pour moi l’une des plus belles réussites littéraires de cette année 2019.
Et disons-le tout de suite, ce n’est pas un coup de cœur, mais littéralement un coup foudre que j’ai pour ce magnifique roman.
Grise Fiord, c’est le roman d’un peuple. Celui des Inuits du Grand Nord canadien. Un peuple déraciné par un gouvernement fédéral qui obligea nombre d’entre eux à s’exiler à l’extrême nord, sur une terre encore plus dure que celle qu’ils avaient pour coutume d’arpenter.
Une communauté bousculée par la modernité de ce monde occidental qui oxyde la moindre culture, corrode l’âme d’une population jusqu’à ses racines les plus profondes, et qui finit par se dissoudre avec la glace dans laquelle elle ancre ses origines, à mesure des effets dévastateurs du réchauffement climatique.
La suite est à lire sur le blog passion-polar

Le second disciple
Kenan Görgün

Les arènes – Equinox 2019

Billet rédigé par Lau Lo

« Le terrorisme, c’est pas l’explication, c’est l’effet. »
C’est peut-être la phrase qui en dit le plus sur ce roman.
Kenan Gorgun nous livre un roman choral laissant parler tour à tour Brahim et Xavier.
Brahim est l’un des responsables d’un attentat sur la Grande Place de Bruxelles ayant fait de nombreuses victimes. Libéré pour vice de procédure, en conditionnelle, il tente de retourner à son ancienne vie et n’a en tête qu’une seule chose : comprendre pourquoi les autres membres de sa cellule djihadiste l’ont laissé tomber.
Xavier est issu d’un quartier défavorisé. Ancien militaire, il échoue en prison après une rixe dans un bar. C’est en prison que Brahim le convertit à l’Islam mais aussi à sa haine.
Quand il ressort de prison, il est devenu Abu Kassem, il a pris la tête de la cellule des anciens frères musulmans de Brahim et met sur pied l’attentat qui « en comparaison, le 11 septembre sera l’enfance de l’art ».
La suite est à lire sur le blog de Evadez-moi

Nadine Mouque
Hervé Prudon

Gallimard-La Noire 2019

Billet rédigé par JLM

Bon, il nous faut impérativement éviter une épitaphe pompeuse et larmoyante qui aurait sans le moindre doute déplu à Hervé Prudon. Difficile néanmoins de ne pas saluer avec un peu d’émotion cette plume majeure partie en douce et trop tôt le 15 octobre 2017. Bien plus qu’un auteur du noir, l’homme était un authentique poète écorché. La digne préface de Sylvie Péju nous en donne à lire quelques preuves et introduit élégamment cette réédition bienvenue d’une des clefs de voûte du roman noir moderne.
Notons également que le retour de cet incontournable accompagne celui, non moins retentissant, de La Noire, collection hautement mythique et prescriptrice. Coup double donc pour le texte et son écrin.
Précis et échevelé à la fois, sordide et loufoque, Hervé Prudon balise en 1995 avec Nadine Mouque un ton qui fera école. Ses mots d’une absolue beauté flirtent allegro avec une aisance proche du je-m’en-foutisme pour étayer un drame de la misère ordinaire et des horizons bouchés.
La suite est à lire sur le blog Nyctalopes

 

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