« le maudit manège du monde »
Bernard Daguerre nous livre sa chronique :
Ma présentation du dernier roman d’Hervé le Corre sur le journal en ligne Aqui est ici:
amitiés
Bernard
La pluie tombe tout au long du livre, il y a d’ailleurs une belle phrase sur le sujet : « L’averse s’éloigne sur le fleuve soudain jaune, presque doré, puis l’éteint et rend les eaux à leur débit terne et boueux », comme si cette eau-là prenait le relais liquide de celle tombée du ciel, pour étouffer toute velléité des personnages à mettre la tête hors de l’eau de leur désespérante condition. On rappellera un célèbre antécédent : dans Le grand sommeil de Raymond Chandler, des pluies orageuses jalonnent l’enquête de Philip Marlowe, plombant une ambiance loin de l’attendu soleil de Californie.