Le panier de Jeanne et Pierre
Marché du 14 janvier 2023
Salut les amis,
Avant toute chose : Bonne Année 2023 ! Qu’elle soit emplie de lectures enrichissantes et passionnantes ! Pour la santé, bien évidemment, qu’elle vous soit favorable : notamment les yeux, pour lire c’est utile… mais pas que. Un peu de prospérité aussi, pour acheter des livres…
Pour ce billet, nous avons sélectionné des chroniques que nous avions mises de côté en 2022, avant de nous plonger dans cette rentrée 2023 qui s’annonce d’ores et déjà riche. Nous vous proposons donc « Les oubliés de 2022 ». Impossible d’être exhaustifs, mais il y en a tant !
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
La femme du deuxième étage
Jurica Pavicic traduit par Olivier lannuzel
Editions Agullo 2022
Billet rédigé par Cédric Ségapelli
C'est peu dire que Jurica Pavičić a emporté tant l'adhésion du public que de la critique avec une myriade de prix célébrant L'Eau Rouge (Agullo 2021), premier ouvrage publié en France pour cet auteur croate qui n'a rien d'un débutant puisqu'il a déjà écrit sept romans ainsi qu'une pièce de théâtre et quelques recueils de nouvelles. Avec un tel succès, bon nombre de lecteurs attendaient l'auteur au tournant en se demandant s'il allait réitérer ce coup d'éclat qui s'incarnerait donc avec La Femme Du Deuxième Etage, un roman intimiste publié en Croatie deux ans avant L'Eau Rouge. Les spéculateurs en seront donc pour leur frais mais retrouveront avec un certain plaisir de nombreux thèmes chers au romancier à l'instar du tourisme et de ses excès, notamment dans sa ville natale de Split où se déroule l'ensemble d'un récit qui prend des allures de roman noir autour d'un fait divers somme toute assez ordinaire mais qui transcende pourtant les codes du genre.
La suite est à lire sur le blog de Monromannoiretbienserré
L’illusion du mal
Piergiorgio Pulixi traduit par Anatole Pons-Remaux
Editions Gallmeister 2022
Billet rédigé par François Braud
Vito Strega est criminologue. Le prof est aussi flic. C’est un grand et bel homme qui sculpte son anatomie dans les piscines : « Épaules carrés. Un mètre quatre-vingt-quinze de muscles raffermis par la natation, innervés de veines pulsant après l’effort. Cheveux noirs et crépus coupés très courts. Quelques centimètres de barbe soigneusement taillée, à peine saupoudrée de gris au menton. Visage osseux, aux traits réguliers et anguleux. Peau mate qui suggérait une ascendance caribéenne plutôt qu’italienne. » (page 39) Un beau mâle.
Mara Rais et Eva Croce sont flics et deux femmes que toute apparence oppose mais que tout but réunit. La mère divorcée bourgeoise, rouge à lèvres et tailleur pour uniforme, sa vie sur Tinder et en état de manque perpétuel de cigarettes depuis qu’elle a arrêté, follement incorruptible, et la mère sans fille, seule, punk, jean déchiré, cœur en piercing, sa vie en miettes, sagement intrépide.
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Plus bas dans la vallée
Ron Rash traduit par Isabelle Reinharez
Gallimard – la Noire 2022
Billet rédigé par Yvan
Si sa réputation de romancier n’est plus à faire par chez nous, on connaît moins le talent de novelliste de Ron Rash malgré la parution du superbe recueil Incandescences au Seuil en 2015. D’où le double intérêt de ce recueil qui, outre la novella qui lui donne son titre et remet en scène l’inoubliable Serena, propose six nouvelles appalachiennes oscillant à merveille entre humour et noirceur, tristesse et fantaisie.
Pour celles et ceux qui n’auraient pas lu Serena lors de sa sortie, le roman est disponible chez Folio et au Livre de Poche et on y fait la connaissance d’une femme au caractère plutôt bien trempé (c’est un euphémisme) qui, avec son époux, dirige d’une main de fer une société d’exploitation forestière en pleine expansion, éliminant sans le moindre état d’âme celles et ceux qui auraient la mauvaise idée de se trouver sur son chemin vers la fortune. Avec Plus bas dans la vallée, Ron Rash lui offre une nouvelle occasion d’afficher le manque total de scrupules et de sens moral qui la caractérisent.
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Le tueur des ombres
Val McDermid traduit par Eric Moreau
Editions J’ai Lu 2014
Billet rédigé par Luciole
C’est dingue, ce n’est que mon troisième ouvrage (deuxième roman seulement) de Val McDermid et je suis déjà ultra fan. Le personnage, que j’ai eu la chance de rencontrer, y est pour beaucoup. Ses valeurs partagées dans ses romans aussi. Le mois dernier j’ai dévalisé Vinted et acheté une dizaine de ses romans. J’ai commencé avec un one-shot qui me tentait bien et j’ai passé un excellent moment sous sa plume.
Kit Martin est auteur de thrillers. Il vit avec Fiona Cameron, profileuse, qui travaille souvent avec New Scotland Yard et la police anglaise en général. Drew Shand, un autre auteur de thrillers est retrouvé assassiné. Son meurtre reprend une scène d’un de ses romans. Quand une deuxième victime identique (auteur de thrillers, scène de son livre) surgit, la coïncidence est trop forte pour que Fiona ne pense pas qu’un tueur en série s’attaque aux écrivains de thrillers. Kit est donc en mauvaise posture ! Mais pas de panique, il est trop tôt pour que les flics pensent à un tueur en série. Ils sont sur une piste. En parallèle, Steve, flic de Scotland Yard mais surtout meilleur ami de Kit bosse sur l’assassinat d’une femme.
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