Le cahier noir

Tous les bars ont une porte et elle attend que je sois là. L'explosion, ce n'est pas une femme, c'est " la femme ". Asfaneh est Princesse iranienne. On est à Nice, elle frique pour les renseignements. Va-t-on faire de nous Bogart et Bacall ? C'est la Princesse qui me trouve, le contrat, 500 millions de 1982.

Elle a un tonton gangster. Elle m'explique comment ça peut être aussi facile pour une somme pareille. Manu, je sais que tu es capable, n'oublie pas 250 chacun. Tonton, c'est Sahabi un gangster iranien. J'ai besoin d'un homme de main, ce sera Raymond qui a déjà fait des voyages à l'ombre. J'ai envie d'une arme.

La cambriole a lieu dans une tour de vingt étages, aussi belle qu'un kilo de sucre. Arrivé en haut, je me la joue L'homme de Rio. La monnaie est sous le plancher. Une ombre se détache. Je repars par la porte. Les ombres s'effacent.

" La Bavure " qui a pour nom Panzani, un fin connaisseur de la mort des autres est le représentant de l'état. La boniche d'en dessous, Françoise, connait les iraniens d'en haut. Et ce même jour, elle croise Manu, ils font partie de la même famille

Manu se tire avec un paquet bien trop petit. Rory Gallagher et Lou Reed l'accompagnent. Delphine et Françoise collent au train de Manu, ce cher Manu. Au pied de la tour, un mort et Panzani. Voila que la S.A.V.A.K. et la police française font équipe. Police et démocratie vont-elles ensemble ?

Autour de la table de la mairie " La Bavure " et des rouges. De pas très loin, on les observe. Asfaneh est plus que belle et du mauvais côté, le cahier noir.

Manu, à l'aide de sa Norton, prend la route. Et pour finir, une belle soirée dans le jardin du maire.

La Princesse joue un coup majeur. Manu est le principal porteur de cobra. La Bavure est le salopard. Tous ceux qui sont autour d'eux ont les mains sales. De l'argent, on parle peu, les chiffres sont les calibres. Pour la fin, deux tireurs bien connus et une femme plus que maligne.

Un tueur dans les arbres. Patrick Raynal. Ed. Beaujardin, janvier 2023.

Ce roman inconnu pour moi jusqu'à ce jour est une réédition de 1982.

#Le billet de Patrice Lebrun