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Publié par blog813

Marché du 5 mars 2024

Amis des littératures policières, ziennes et ziens, bien le bonjour.
Ce n’est pas parce que l’actualité tape dans la déprime qu’il faut renoncer à nos habitudes. Et si nos lectures sont noires, il n’empêche qu’elles éclairent le monde d’une bien pertinente manière.
Aujourd’hui, c’est un choix de littérature étrangère qui vous attend, pour vous faire voyager et découvrir le monde avec une autre lorgnette. On sait maintenant que les voyages sont mauvais pour la planète, mais un livre qu’on va emprunter en bibliothèque, qu’on prête à sa cousine ou qu’on passe à son voisin de palier, c’est tout le contraire ! Faites tourner !

La sagesse de l’idiot
Marto Pariente
traduit par Sebastien Rutès
Gallimard – Série Noire 2024

Billet rédigé par Christelle

C'est pourtant pas américain mais espagnol comme quoi la surprise est d'autant plus belle, en même temps c'est traduit par Sébastien Rutés publié à la Série Noire donc une valeur sûre comme on dit dans le milieu.
Poursuivons, l'écriture : stylée, drôle cynique et sachant que c'est son deuxième roman on applaudit évidemment.
Puis les personnages dont Toni le principal est absolument attachant tout comme la galerie qui l'accompagne également, des personnages hauts en couleurs qui collent parfaitement à l'histoire.
Et le scénario, et ben à la hauteur du reste, du suspens, des rebondissements avec ces petits flashbacks qui t'en apprennent davantage sur le passé de Toni et de sa sœur, ceci expliquant cela.
La suite est à lire sur le site madosedencre

 

Sauver cette terre
Michael Farris Smith
traduit par Juliane Nivelt
Editions Gallmeister 2024

Billet rédigé par Yvan

On peut résumer les histoires et les ambiances de Michael Farris Smith en utilisant les titres de ses romans précédents, ce qui donnera une bonne idée de ce que retrouvera le lecteur dans cette nouvelle histoire pour Sauver cette terre. Un pays des oubliés qui n'ont Nulle par sur la terre où aller, Une pluie sans fin qui s'abat sur eux dans ces noires forêts (Blackwood).
Je n'irai pas jusqu'à dire que l'auteur américain écrit toujours le même livre, mais ses obsessions se retrouvent dans ce nouveau roman, avec La Louisiane et le Mississippi meurtris par des tempêtes et ouragans à répétition, dans une ambiance de fin de monde, de fin d'un monde.

La suite est à lire sur le site gruznamur

Les parias
Arnaldur Indridason
traduit par Eric Boury
Editions Métailié 2024

Billet rédigé par Sharon

Sombre. Noir. Tragique.
Le portrait que dresse l’auteur de l’Islande est terrifiant. Ce n’est pas seulement ce que certains font qui est inquiétant, c’est surtout ce que certains laissent faire : fermer les yeux, pour d’aucuns, ce n’est pas très difficile. Etre complice, juste donner un coup de main, ne pas protester assez violemment quand quelque chose vous paraît anormal, il suffit de peu de choses pour que la justice ne fasse pas réellement son travail. L’on ne compte plus les destins gâchés, brisés pour cette raison, et l’histoire ne peut pas être réécrite. L’on peut seulement espérer : « plus jamais ça ». Bizarrement, malgré la vigilance constante dont on devrait faire preuve, je peine à y croire.

La suite est à lire sur le site deslivresetsharon

Il était une fois en Amérique
Harry Grey
traduit par Caroline Nicolas
Editions Sonatine 2024

Billet rédigé par Stelphique

Ce que j’aime dans ces histoires sur la mafia, c’est la pulsion de vie. Tout y est excessif, grandiose, puissant. Je ne me lasserai jamais de les lire, car elles sont un pouls très particulier. Je n’entendais que ça. Encore plus, je trouve quand elles parlent des enfants, tombés malgré eux dans ces ondes malfaisantes. Comme s’ils savaient déjà en embrassant cette voie du crime, que même à un cheveu de la mort, le plus important, c’est l’instant présent. De vivre vite et fort. De brûler le moment sans s’inquiéter du danger, des conséquences, des vies autour. Ils se donnent sans compter, ces minots, parce qu’ils n’ont pas la maturité suffisante pour cerner les causes et les répercussions de leurs actions. La notion de plaisir, chez eux, est de l’ordre de l’immédiateté et de l’intensité. En cela, j’ai trouvé le récit de Harry Grey, d’une grande sincérité, d’abord, mais aussi, d’une forte émotion.

La suite est à lire sur le site fairystelphique


 

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