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Publié par blog813

Marché du 25 septembre 2024

Rentrée, déluge, politique, actus… Ne cherchez pas les raisons de vous arracher les cheveux, vous finiriez chauve le temps de nous lire. A la déprime constante et généralisée, préférez la lecture, la bonne lecture, celle qui enrichit, réjouit, enjolive le temps, celui qu’il fait et celui qui passe. Et grâce à notre panier, le choix est plus facile.
En attendant de se pencher sur les nouveautés, pour vous laisser le temps d’économiser : en voici qui forcément, sont déjà à votre médiathèque préférée. D’ailleurs, rappelez-vous : les bibliothécaires sont sensibles aux demandes d’achat quand elles sont pertinentes. Et surtout, ne voyez aucune allusion nauséabonde au fait que nous nous sommes concentrés pour ce panier-ci sur les romans français !
Et n’oubliez pas le principal : lisez
!

De neige et de vent
Sébastien Vidal

Le Mot et le Reste 2024
 

Billet rédigé par Aude

«De neige et de vent» se déroule près de la frontière italienne, dans le petit village de Tordinona. Le lieu importe peu finalement, puisque, si je ne mabuse, il est fictif. Seul le «TeatroTordinona», théâtre situé à Rome, construit en 1670, puis reconstruit trois fois, ayant changé de nom plusieurs fois, dispose aujourdhui de trois salles dexposition dont lune porte le nom dun illustre dramaturge, Luigi Pirandello. Heureux hasard ou coïncidence, Tordinona est précisément le lieu où se joue une pièce de théâtre grandeur nature, où les acteurs de l’intrigue imaginée par Sébastien Vidal pourraient être vous et moi. Car, dans ce microcosme, miroir de notre société, fleurissent nos humanités, qu’elles soient abjectes ou honorables.
La suite est à lire sur le site Aude-bouquine https://aude-bouquine.com/2024/04/02/de-neige-et-de-vent-sebastien-vidal/

 

Peines perdues
Nicolas Lebel

Editions du Masque 2024

Billet rédigé par Dany

Un nouveau ton pour Nicolas Lebel réputé pour son humour facétieux et ses impromptus improbables. Point d’espace, tout est contraint dans ce huis clos carcéral par l’ambiance plombée et les murs. Il a abandonné Mehrlicht et Chen pour nous emmener derrière les barreaux pour une intrigue à tiroirs qui m’a semblée courte. Nous suivons les malheurs de Théo, accusé de meurtre alors qu’il a provoqué un accident mortel. Et le voici aux prises avec le monde sordide des truands, parfois « vendus à l’extérieur » parce que tout se monnaye, parfois enjeu des intégristes. Théo consigne tout dans son carnet, il se ressource pendant ses parloirs, il enseigne le Français aux jeunes détenus et il est cependant au cœur même des règlements de comptes. Impossible d’en dire plus sur l’intrigue qu’il faut vivre au fil des pages. La suite est à lire sur le site collectif polar https://collectifpolar.wordpress.com/2024/03/26/peines-perdues-de-nicolas-lebel/

Les doigts coupés
Hannelore Cayre

Editions Métailié 2024

Billet rédigé par François Braud

Autrefois, nos ancêtres étaient des hommes préhistoriques. Aujourd’hui, Hannelore Cayre, nous rappelle que les hommes préhistoriques étaient aussi des femmes. Les doigts coupés est un brillant roman noir publié chez Métailié NOIR (2024, 190 pages, 18€) dans lequel Hannelore Cayre bouscule l’ordre en donnant à Oli, une femme de l’Aurignacien, le rôle de celle qui ne se tait pas, celle qui dit non et invente un monde. L’aurait-on oublié ?
« – Ksiqdz.
– Quoi ksiqdiz ? » (p.8)

Si l’ouvrier polonais Slawek quémande un prêtre c’est qu’en creusant la piscine de Laurence, il est tombé sur « un squelette humain recroquevillé sur le flanc ». Laurence finit par appeler Jean, le prêtre, en espérant qu’avec deux pater et trois ave, on passe enfin à autre chose. Pas de bol, Jean est féru d’archéologie : « Tu es assise. Si je te dis « ils sont venus », tu penses à quoi ? (…) Aurignacien. » (p.10) Là, ça fait trop pour Laurence, encore un mot qu’elle ne comprend pas : « – Qui est venu ? Qui est Aurignacien ? »
La suite est à lire sur le site Broblogblack https://broblogblack.wordpress.com/2024/03/28/les-femmes-prehistoriques-sont-des-hommes-comme-les-autres/

La trilogie du Hotu
Albert Simonin

La manufacture de livres 2024

Billet rédigé par Jérôme Leroy

En l’espace de quatre ans, entre 1968 et 1971, Albert Simonin publie à la Série Noire les trois romans qui forment la trilogie dite du Hotu : Le Hotu, Le Hotu s’affranchit et Hotu soit qui mal y pense. Ils sont réunis aujourd’hui, en un seul volume, par La manufacture de livres. L’entreprise est bienvenue et elle est aussi courageuse pour plusieurs raisons. D’abord Albert Simonin est bien oublié malgré la célébrité qui entoura son nom jusque dans les années 70. Ensuite les valeurs véhiculées par ces trois romans ne sont vraiment plus de saison. Il y est, par exemple, beaucoup question de la prostitution. Pour Simonin, c’est une activité économique banale qui se déroule dans des conditions généralement satisfaisantes, voire plaisantes. Elle est même régulièrement comparée par les gisquettes qui arpentent l’asphalte au travail en usine qu’elles trouvent, pour le coup, beaucoup plus aliénant.
La suite est à lire sur le site feusurlequartiergeneral https://feusurlequartiergeneral.blogspot.com/2018/07/albert-simonin-poete-francais.html

 

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