La panier de Jeanne et Pierre
Salut, amis des littérature policières.
Histoire d’échapper au black Friday et autres frénésie consumériste, on est allé se balader sur le net à la recherche de bonnes lectures. Et voici ce qu’on a rapporté, pour vous. Rien que du bon, de l’indispensable ! En papier ou en numérique, le principal, c’est la petite chanson de l’auteur… C'est pour cela qu'en plus des nouveautés un peu chère, eu égard à la conjoncture économique, on vous a aussi sélectionné du plus ancien qu'on peut trouver d'occasion à moins de 2€.
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
L’or vert du Sangha
Pierre Pouchairet
Alibi 2022
Billet rédigé par Pierre Faverolle
Et si avec L’or vert du Sangha, Pierre Pouchairet avait été son grand roman. Je ne lui souhaite pas car j’espère lire encore beaucoup de romans de cet auteur prolifique de ce niveau-là. Pour ce faire, il a créé un pays africain de toutes pièces et nous dresse un état actuel des pays de l’Afrique noire.
Le Sangha est un pays d’Afrique centrale bordé par l’océan Atlantique. Il est richement doté de ressources naturelles, telles que le pétrole, le gaz, les minerais ou les bois précieux. Bien qu’il soit considéré comme une démocratie, le pays se prépare aux élections qui vont opposer le président sortant Honoré-Martin Atangana, qui en est déjà à son sixième mandat à une ancienne star du football Luc Otsiemi.
Luc Otsiemi s’est fait prendre la main dans le sac de cocaïne par la Police Judiciaire. Alors qu’il s’attendait à faire de la prison, on lui propose de jouer le rôle du challenger dans les élections du Sangha. On lui octroie pour l’occasion un chef de campagne, Jacques Lavergne, rompu à ce genre d’événements. Depuis, avec son slogan promettant le pouvoir au peuple et l’arrêt de la corruption, sa côte monte en flèche.
La suite est à lire sur le blog Blacknovel1 (Pierre Faverolle)
Darwyne
Colin Niel
Editions du Rouergue 2022
Billet rédigé par Sylviane
L’appel téléphonique laconique d’un homme annonçant que « ça ne va pas du tout pour le gamin » a remis dans la pile de dossiers de Mathurine, employée du service des évaluations sociales en protection de l’enfance, celui de Yolanda Massily et son fils Darwyne.
Mathurine y trouve un premier signalement auquel une autre assistante sociale a donné un avis favorable pour que la mère et l’enfant restent ensemble. Malgré sa situation précaire, la mère semblait tout faire pour élever au mieux son fils et lui donner une éducation. Mathurine suit la procédure et convoque la mère et son fils. La mère, le beau-père viennent aux rendez-vous mais pas Darwyne. Elle décide d’aller à sa rencontre dans le quartier Bois sec. Une colline déboisée où s’entassent des bicoques. La forêt amazonienne n’est pas très loin. On la sent, on l’entend, on voit le foisonnement des arbres, des plantes…Les habitants doivent sans cesse se battre contre la végétation et une pluie insidieuse qui envahissent sans cesse leur carbet bricolé avec un bout de tôle et trois clous.
La suite est à lire sur le blog Collectifpolar
L’aigle Noir
Jacques Saussey
Fleuve Noir 2022
Billet rédigé par Anthony
Je suis un grand consommateur de polars et de thrillers et je n’avais jamais lu de Jacques Saussey. Shame on me ! Heureusement, cette anomalie est maintenant rétablie.
A chaque chapitre, le récit alterne entre plusieurs personnages que l’on rencontre à différentes périodes. Un accident énigmatique avec des relents de drogue et de jeu, un meurtre de sang-froid sur fond de maltraitance enfantine, une tueur effrayant dénué de compassion, trois histoires se succèdent et n’ont à priori aucun lien entre elles.
Au fil des diverses enquêtes et révélations, le puzzle prend forme. Le scénario est assez déstabilisant parce que sous chaque piste se cache une nouvelle énigme. L’étau se ressert petit à petit et une certaine tension monte crescendo. Pris au piège de la narration, on ne s’ennuie donc jamais pendant cette aventure.
La suite est à lire sur le blog leslivresdek79
Le masque de Dimitrios
Eric Ambler traduit par Gabriel Veraldi
Rivages Noir 1984
Billet rédigé par pasiondelalectura
Je ne sais plus qui m’a recommandé ce livre d’espionnage il y a déjà un certain temps. Je regrette cet oubli car pour moi c’est important de savoir pourquoi j’ai été amenée à lire un livre, il y a derrière toujours une petite histoire.
Le roman d’ espionnage n’est pas un genre littéraire que j’ affectionne , mais j’admets que ici nous sommes devant un chef d’oeuvre. De plus, ce livre est magistralement traduit par Gabriel Véraldi.
Gabriel Véraldi est suisse, c’est un écrivain important : romancier , essayiste, traducteur de l’ anglais ET spécialiste du roman d’ espionnage . Il obtint le Prix Femina en 1954 pour « La machine humaine ». Il traduit Eric Ambler depuis 1984.
La suite est à lire sur le blog pasiondelalectura