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Publié par blog813

Marché du 27 février 2023

Salut les amis,
Avec un peu de retard, mais il n’est jamais trop tard, nous allons nous pencher sur les nouveautés de 2023, une année qui nous semble prometteuse. Pour cette fois, notre sélection est exclusivement étrangère. Merci aux traducteurs ! En ces temps incertains, rien ne vaut de bons conseils…
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Une saison pour les ombres
Roger Jon Ellory
traduit par Etienne Gomez
Editions Sonatine 2023

Billet rédigé par Yvan

Une saison pour les ombres restera sans doute à part dans la grande histoire qui s’est tissée entre R.J. Ellory et le continent américain.
Car il traverse la frontière pour plonger au cœur glacé du Canada, au fin fond du Québec, là où aucune route praticable ne va. Seule la ligne de chemin de fer permet de se rendre dans cette région reculée où ne (sur)vivent les habitants que grâce aux mines de fer.
Bienvenue à Jasperville, aux côtés de quelques milliers d’âmes, presque une autre planète, où le froid et la mine dictent les lois.
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gruznamur

L’antre
Brian Evenson
traduit par Stéphane Vanderhaeghe

Quidam éditeur 2023

Billet rédigé par Yann
Le mois de janvier verra paraître quasi simultanément deux romans de Brian Evenson : Immobilité, chez Rivages et L’Antre chez Quidam. S’il n’est pas unique, le phénomène est tout de même assez rare pour être signalé. C’était donc l’occasion rêvée pour moi de découvrir cet auteur aux textes souvent qualifiés d' « étranges » ou de « dérangeants ». Soyons clairs, ce n’est pas avec L’Antre qu’il va changer le regard porté sur lui et ses romans. À ce titre, le petit rappel biographique proposé par Quidam en accompagnement du texte rappelle à point nommé qu’Evenson, après avoir été élevé dans une famille mormone et exercé un temps la fonction de prêtre, dut quitter l’Église et rompre avec les siens suite à la parution de son premier recueil de nouvelles, jugé inapproprié …
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Aireslibres 

Harlem Shuffle
Colson Whitehead
traduit par Charles Recoursé

Editions Albin Michel

Traducteur :  2023

Billet rédigé par Cécile
Colson Whitehead, double lauréat du Prix Pulitzer, quitte l’engagement qui était le sien dans Underground Railroad et Nickel Boys, délaisse les émotions pour plonger son lecteur dans le Harlem des années 1960, celui des émeutes raciales et des magouilles. Raymond Carney, le héros de ce roman, possède un magasin de meubles mais c’est aussi un « fourgue » de choix pour les voyous du quartier. Peu à peu, son nom court sur les lèvres des pires d’entre eux et il est embarqué dans des histoires tordues de ventes, de reventes, de revanche, de braquage et de cambriolage. L’action est malgré tout discrète, se fondant dans les discours, les récits à l’imparfait et les parties de cache-cache la peur au ventre. Les petits bandits pullulent autour de Carney, oscillent entre lie de la société et hautes sphères flirtant avec la corruption, ombres chinoises qui menacent de s’incarner en ne le faisant que rarement.
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Pamolico

Porté disparue
Colin Dexter
traduit par Elisabeth Luc
Editeur : 10/18

Billet rédigé par Perigrine

Portée Disparue, Last Seen Wearing dans la version originale parue en 1976, a été publié en 1996 par les éditions 10/18 dans la collection Grands Détectives, puis en 2020 par les éditions L’Archipel dans la collection Archipoche. C’est le second tome de la série consacrée aux enquêtes de l’inspecteur Morse. Le style de Colin Dexter se caractérise par une écriture soignée, parfois un peu pesante, pas toujours aisée à suivre, laissant toutefois la place à un style plus décontracté : « Il regarda avec dédain les matières ( ou plutôt des sous-matières, selon lui) qui monopolisaient à présent les programmes des études secondaires. A son avis, « environnement » n’était qu’un euphémisme pour des visites occasionnelles d’usines de gaz, de la caserne des pompiers ou des égouts. Pour la sociologie et les sociologues, il n’avait que mépris et ne découvrirait jamais ce que couvrait ce sujet ni comment ses praticiens déployaient leurs talents douteux. Avec une telle pléthore de non-sujets dans les emplois du temps, il n’y avait plus de place pour les matières traditionnelles enseignées de son temps. » (Page 68)… « Baines parut plutôt amusé. Il aurait pu donner quelques tuyaux aux filles et aux garçons pour sécher le cours de gym! Ça oui. Mais c’était la faute du personnel enseignant. Les profs de gym n’étaient qu’une bande de paresseux, pires que les gosses. La plupart ne se donnaient même pas la peine de se changer. » (Page 116).
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legereimaginareperegrinare

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