La panier de Pierre & Boris (10/25)
Salut les amis,
C'est le dixième panier signé Pierre pour l'année, il y en a encore quelques-uns en route. Il m'a envoyé la matière pour ce n° 10 (à paraître le 7) et le 11 (15 jours plus tard). Il prépare le 12 et le 13. Ça nous mènera à la rentrée... Donc, si vous ne savez pas quoi lire cet été, nous espérons que ces quelques suggestions vous seront bénéfiques. Avec cette canicule et quelque repos, pourquoi ne pas vous mettre à la fraîche avec un bon roman.
Nous espérons que ces avis vous seront utiles dans vos choix de lectures. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
La Fille de Jonathan Becker d’Antoine Renand Editeur : Harper & Collins Billet rédigé par Lucie Lesourd
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Deux ans après L’Empathie, tome 2, Antoine Renand, auteur remarqué par le public mais aussi par la critique (Prix Gouttes de sang d’encre 2019 et Nouvelles Voix du polar 2020 pour L’Empathie, et finaliste du prix Maison de la presse 2020 pour Fermer les yeux en 2020), revient sur le devant de la scène en ce mois de mars avec son nouveau roman, La Fille de Jonathan Becker, publié aux éditions Harper Collins noir.
Funeste héritage
Jessica est la fille de l’un des pires tueurs en série français, Jonathan Becker. Difficile pour elle de reconstruire sa vie et de ne plus être la cible des journalistes, sachant qu’elle a été, à l’âge de douze ans, impliquée dans le mode opératoire des crimes. Alors qu’elle mène enfin un quotidien tranquille auprès de son compagnon Mickaël, de nouveaux crimes reprenant les méthodes de Jonathan Becker se produisent, contraignant Jessica à renouer avec une période de sa vie qu’elle aurait préféré mettre définitivement de côté…
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34 m² de Louise Mey — Editeur : Editions du Masque — Billet rédigé par Aude
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Louise Mey écrit des romans noirs qui traitent principalement de violences faites aux femmes. Dans 34m² , elle emmène son lecteur dans un huis clos suffocant d’une rare force inouïe, où la peur et la reconstruction s’entremêlent dans l’espace réduit d’un minuscule appartement qui résonne de souvenirs intimes. Ce très court roman oscille entre les descriptions d’un quotidien répétitif et bienheureux et la peinture d’une résilience en marche. Il aborde également l’emprise, la violence conjugale, la peur avec une sensibilité acérée.
Le titre du roman, 34m², fait référence à l’appartement où Juliette, jeune mère, vit avec sa fille Inès après avoir fui un compagnon violent. Cet espace, qui peut sembler étriqué, prend pourtant des reflets de cocon protecteur. Dans ce nid ouaté, à l’abri du monde, Juliette retrouve les gestes normaux du quotidien, ceux faits sans la peur au ventre. Elle offre de la douceur et de l’attention à la petite Inès. Mais dans ce décor minimaliste, la jeune mère vit sur le qui-vive, car, si ces murs la protègent, ils sont aussi les témoins d’une vigilance accrue, d’une peur viscérale liée au passé.
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Qu’un sang impur de Michael Mention — Editeur : Belfond —Billet rédigé par Yvan
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Michaël Mention a principalement posé son regard acéré sur le passé, parfois le présent. Le voilà qui tourne sa tête bien faite vers un avenir qu’on touche du bout des doigts. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est sombre et violent, et Qu’un sang impur trempe ces lignes.
L’écrivain joue régulièrement au caméléon, au touche-à-tout, à se frotter à tous les mauvais genres. Du polar à l’historique, du western au roman social. Cette fois-ci, le voilà qui s’acoquine à un style bien dans l’air du temps, l’apocalyptique et le survivalisme.
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Zig-Zag de Jean-Bernard Pouy et Marc Villard — Editeur : Rivages Noir — Billet rédigé par Geneviève
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Il y a quelques jours, je lisais chez François une ancienne chronique de Zigzag, aussi je me suis rappelé que j’avais lu et aimé ce bouquin.
Alors ce matin, je vous propose mon petit billet de l’époque…
Quand deux compères, les novélistes les plus doué de leur génération à mes yeux, s’offre un numéro de duettiste, ça nous donne un joyeux recueil de nouvelles, toutes plus jubilatoire les unes que les autres.
Chacun de nos auteurs a écrit dix nouvelles.
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