Panier du 1er août- 12/25
Pierre, toujours fidèle au rendez-vous, a anticipé ses vacances pour nous livrer ce nouveau panier. Si vous n'êtes pas à la plage, si vous n'êtes pas à la montagne, c'est que vous faites partie des juillettistes (brrr, ce mot !). En tout cas, cela ne vous empêche pas de lire. Pierre est là pour vous aider et moi pour faire passer la chose, des auteurs français contemporains et un plus ancien, court.
Nous espérons que ces avis vous seront utiles dans vos choix de lectures. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
On ne mange pas les cannibales de Stéphanie Artarit , Éditeur : Belfond
Billet rédigé par Geneviève
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C’est mon ami Yvan qui m’a donné envie de découvrir ce roman, en lisant sa chronique, j'en ai eu la chair de poule et en plus, il était persuadé qu’il était fait pour moi, qu’il ne pouvait que me plaire, alors comme Yvan me connait bien, j’ai suivi son conseil, et une nouvelle fois, il ne s’est pas trompé. J’ai vraiment aimé ce roman intense qui nous manque et qui se lit d’une traite tellement il est passionnant.
Mais alors que nous raconte « On ne mange pas les cannibales »
Rien que le titre est une promesse à lui seul, non ? … Alors nous sommes en 1976, dans les Pyrénées-Orientales. On va rencontrer Noël Rivière, propriétaire d’un zoo familial dont la vie va être bouleversée. En effet, quand il rencontre Bambi, une adolescente livrée à elle-même, il comprend qu’elle s’introduit chaque jour dans le parc animalier pour échapper à sa vie miséreuse. Et surtout ici, au milieu de tous ces animaux, elle se sent protégée de son grand frère violent. Bambi l’a bien compris, son instinct ne l’a pas trompé, elle a compris que les animaux sont moins monstrueux que certains humains. Aussi, Noël va lui proposer un job.
La suite est à lire sur le site collectifpolar
Abena de Pierre Chavagné, Éditeur : Le Mot et le Reste
Billet rédigé par Pascal Kneuss
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L’auteur a choisi la haute montagne comme décor austère. Pour ses personnages, il a misé sur un frère et une sœur qui avancent péniblement dans les bourrasques, pourchassés par une élite (très) spéciale de garde-frontières. Perdus dans ce milieu hostile, ces jeunes vont croiser la route d’un homme marginal vivant à l’état sauvage et, ensemble, ils vont aller se réfugier chez un couple d’ermites.
À partir de là, l’histoire se transforme en un huis clos absolu, isolant toutes ces personnes dans une nature que tu ne peux pas dominer, qui te force à t’adapter, voire à t’agenouiller.
La suite est à lire sur le site Universpolars
Sortir du rang de Rodolphe Casso, Éditeur : Aux forges de Vulcain
Billet rédigé par Totalybrune
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Almería, directrice de la communication de la corporation Sierra Vista, découvre des informations confidentielles concernant les risques pour la santé liés à un nouveau produit agro-industriel fabriqué par l'entreprise. Elle décide alors de renoncer à son ambition et de voler ces informations afin de les rendre publiques.
Commence alors une chasse à l'homme – chasse à la femme ? - qui la mènera des tours de La Défense à la Pinosa, une colonie minière désaffectée, juchée sur une montagne des Pyrénées-Orientales, où un survivaliste attend la fin du monde dans un bunker flambant neuf.
La suite est à lire sur le site totalybrune
Il fait plus froid dehors que la nuit d'Hervé Prudon, Éditeur : La Loupiote
Billet rédigé par Jérémy Bouquin
Un livre, deux textes court (48 pages chacun). "Un auteur connu, un auteur à connaître".
Deux récits, deux polars.
Deux textes avec le « Je » en commun.
Dans le récit court, Prudon extrait certainement le meilleur. L’instantanée du moment, la pulpe de son style. Et comme à chaque fois puisant dans le réel, celui certainement puissant avec le (son) journal en cure de désinto. La clinique de Préville, « la colo des alcoolos ».
Petit clin d’œil à Sacrifice de Michel Leydier (le deuxième texte), avec son « je » ruiné, exproprié, abandonné par sa femme qui est partie...
La suite est à lire sur le blog « Je » est un autre
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