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Publié par blog813

Coups de ♥ du Facteur, et de Bernard Daguerre
Je ne viens de finir qu'à l'instant, Xangô, le roman de Gildas Giraudeau, acheté à Polar'Encontre et sorti en janvier 2018 aux éditions Au delà du raisonnable. Et j'ai envie de vous en parler.

L'histoire ? Laurence Gueguen, une jeune recrue arrive au commissariat de Perpignan. Doctorat de psychologie en poche, elle a préféré devenir flique  et c'est son premier poste. Mais on va vite faire appel à son savoir universitaire : le cadavre d'un homme décapité a été trouvé sur une plage. Rien d'extraordinaire me direz vous ? sauf que sur le sable on a tracé des signes cabalistiques et son chef, le commandant Meyer sachant que sa thèse portait sur "Crimes et symboles" la met directement sur l'affaire.

Charge à elle de décrypter les signes mystérieux tracés sur le sable près de la victime. Un a été en partie effacé par les promeneurs qui ont découvert le corps. Ses recherches vont la mener à un peuple de l’Afrique de l’Ouest, les Yorubas. Ceux-ci vénèrent un Dieu, Olodumare, qui a envoyé sur Terre des demi-dieux. Les signes dessinés sur le sable rappellent un demi-dieu Yoruba, Xangô. Dieu de la vengeance sensé s'emparer du corps d'un vivant pour exécuter des décapitations jusqu'à expiration de la vendetta. Et effectivement, Laurence va trouver un certain nombre de cas où un meurtre rituel semblable s'est reproduit : en Angleterre et du côté de Libourne

Le défunt étant général d'armée ayant servi en Amérique du sud, intervient alors une équipe de la DGSI . Rivalité des services, Laurence qui collabore se trouvera exposée mais elle a de la ressource, notamment elle s'adonne à l'art de la savate...

N'en disons pas plus, l'enquête va mener l'héroïne jusqu'en Argentine et remonter jusqu'à la guerre des Malouines (1982), au temps de la dictature et des tortures dans les caves de l'École de mécanique de la Marine (ESMA).

Ce roman se lit d'une traite, avec un personnage féminin attachant. On va aussi se rappeler que des militaires français ont enseigné la torture aux Argentins, dès 1957. Bref un roman à dévorer même par ceux qui n'aiment pas les histoires de tueurs en série. Mon coup de ♥

 

B.L.

Deux coups de cœur de Bernard Daguerre :
Dans le numéro du mois de mai  du Monde diplomatique, à propos d’un roman italien, fable politique et d’anticipation sur la ville de Naples :

Sur Aqui , un compte-rendu du roman d’Yves Ravey « Pas dupe », où l’auteur comme à son habitude s’amuse avec les codes du roman policier :

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