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Publié par blog813

Michel Barouh nous a envoyé ce coup de ♥
Bonjour,
je souhaiterais évoquer un roman que l’on pourrait qualifier de Noir.

Iris en Feu de Clarisse Gorokhoff et Wouter van der Veen est le premier livre publié par le nouvel Ecailler, ex Ecailler du Sud.  La maison d’édition, toujours dirigée par ses fondateurs, Patrick Coulomb, Bruno Richard et François Thomazeau, repart sur de nouvelles bases, avec pour ligne éditoriale. « Du roman noir avec les qualités littéraires de « la blanche ». De la littérature « blanche » tendant sur le noir. Populaire, décalée et de qualité. » F.T

 

 

Des tournesols, une chambre jaune, une vie tumultueuse à Arles, des troubles psychologiques, une oreille coupée, un séjour dans un établissement spécialisé à St Rémy de Provence, et une correspondance assidue avec son frère Théo qui pourvoyait à ses besoins, voilà ce que l'on retient généralement de la vie tourmentée de Vincent van Gogh.
Iris en feu est l'histoire d'une rencontre entre Van Gogh et Iris, prostituée croisée à Paris, qui vient le rejoindre à Auvers sur Oise. Vincent vient de s'installer dans ce village proche de Paris pour se consacrer pleinement à sa peinture. Il va y vivre ses derniers jours.
Écrit à deux mains, ce roman explore une relation fusionnelle entre deux êtres estropiés par la vie.
Clarisse Gorokhoff, transporte le lecteur dans un monde poétique où la lumière et le soleil jouent un rôle prépondérant.

Wouter van der Veen, spécialiste de van Gogh et de sa correspondance, prête sa plume au peintre, à des parents ou des amis. Ces lettres fictives intercalées dans le récit apportent un éclairage nouveau sur une personnalité complexe.

Outre le plaisir de lire un beau texte, le spécialiste de van Gogh y retrouvera une partie de l'univers du peintre et le simple lecteur aura envie de le découvrir.

 

La quatrième de couverture

Tu m'as dit ton prénom, ce 6 août, quand nous nous sommes heurtés rue François Miron, à l'aube. Je l'ai trouvé bien trop commun. On ne peut pas s'appeler Vincent, simplement Vincent, quand on a, logée dans chacun de ses yeux, une boule de feu. Je t'ai demandé d'où venait ton accent.
- D'une langue morte encore vivante.
Voilà ce que tu m'as répondu.
- Et comment dit-on "soleil" dans cette langue époustouflante ?
- Zon.
Je ne pouvais rien décrocher, ni mon regard, ni mon désir hâtif. Tout était là, arrivé sur le champ.
- Enchantée Zon ! Moi c'est Iris. Une plante vivace facile à piétiner.
Tu as souri, comme si tu avais connu tant et tant d'Iris.

Iris en feu est l'histoire d'une rencontre. Celle d'un peintre maudit du nom de Vincent Van Gogh et d'une "fille de joie" du nom d'Iris, attirée par la lumière chancelante de cet homme qui vit ses derniers jours auprès d'elle. 

 

Michel 126

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